Louis Texier-Olivier

1764 - 1849

Informations générales
  • Né le 3 avril 1764 à Reignac ( - Généralité de Tours France)
  • Décédé le 23 juillet 1849 à Montgibaud (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 11 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, né à Reignac (Généralité de Tours) le 3 avril 1764 de Louis Texier Olivier , receveur au château de Reignac et Louise Renée Hubert, mort à Montgibaud (Corrèze) le 23 juillet 1849, avocat en 1789, il fut, comme il le dit lui-même dans une note autobiographique au ministre de l'intérieur (30 mars 1815), « un des premiers apôtres des principes libéraux dans son département. »

Procureur-syndic de Reignac en 1791, membre du bureau de conciliation près le tribunal de Tours (1792), membre du directoire du département d'Indre-et-Loire (septembre de la même année), incarcéré comme suspect en 1793 avec M. Clément de Ris, commissaire du Directoire près l'administration du département (frimaire an IV), il fut élu, le 22 germinal an VI, député d'Indre-et-Loire au Conseil des Cinq-Cents, devint secrétaire du Conseil le 21 mai 1798, donna en cette qualité lecture d'un message du Directoire sur l'état de la France, demanda l'ordre du jour sur la pétition contre l'élection de Sieyes au Directoire, appuya la demande d'un crédit de 30,000 francs pour élever un monument funéraire au général Joubert, tué à Novi, somma Thiessé de déclarer publiquement quels étaient les membres de l'assemblée qu'il accusait de conspirer contre la Constitution, et proposa un Projet sur les droits des citoyens ex-nobles.

Membre du comité de l'intérieur, et mêlé ainsi aux combinaisons que le retour de Bonaparte avait fait naître, il contribua activement au succès du 18 brumaire. Il en fut bientôt récompensé; successivement administrateur de la loterie nationale le 27 frimaire an VIII, préfet des Basses-Alpes le 11 ventôse de la même année, préfet de la Haute-Vienne le 26 ventôse an X, membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, M. Texier-Olivier fut créé baron de l'Empire le 14 février 1810.

Révoqué à la première Restauration et mis à la retraite, il fut réintégré à la préfecture de Limoges aux Cent-Jours (15 avril 1815), et destitué de nouveau au second retour des Bourbons (7 juillet 1815). Il avait reçu en 1814 une pension de retraite de 4,000 francs, qui ne lui fut pas rendue après sa seconde révocation. Il réclama par l'intermédiaire de sa femme, une Vendéenne, Mlle Marie Richard, à qui il avait sauvé la vie à la déroute du Mans (1793) et qu'il avait épousée alors qu'elle avait 16 ans. Cette considération lui fit accorder (23 février 1816) une pension de 2,000 francs; il réclama encore contre cette diminution de moitié, le 10 avril 1818, demanda une place (janvier 1819), mais ne put rien obtenir.