Charles, Antoine Saladin

1761 - 1832

Informations générales
  • Né le 24 mars 1761 à Nancy ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy)
  • Décédé le 22 octobre 1832 à Nancy (Meurthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, de 1824 à 1827, né à Nancy (Duché de Lorraine, Généralité de Nancy) le 24 mars 1761, mort à Nancy (Meurthe) le 22 octobre 1832, « fils de Charles Saladin, procureur à la cour, et de demoiselle Barbe Thomas », il était avocat dans sa ville natale au moment de la Révolution ; il prit, en 1790, une part honorable à la répression de l'insurrection des régiments de la garnison. Suspect de modérantisme, il n'exerça aucune fonction publique jusqu'à la promulgation de la Constitution de l'an III, et devint alors juge à Nancy.

Rallié au 18 brumaire, il fut nommé juge au tribunal d'appel de Nancy le 22 prairial an VIII, secrétaire-général du ministère de la Justice et de la préfecture de police en l'an XI, et se vit chargé, en cette qualité, du travail des émigrés, dont il fit rappeler plus de 42,000. Il quitta ces fonctions en 1804, à la séparation des deux ministères, malgré les instances de Napoléon. Nommé président de chambre le 13 février 1811, créé baron de l'Empire le 25 mars 1813, il fut confirmé dans ses fonctions de président par la seconde Restauration, le 7 mars 1816.

Procureur général à la cour de Nancy en 1823 et chevalier de la Légion d'honneur (29 octobre 1814), il fut élu, le 25 février 1824, député du 2e arrondissement électoral de la Meurthe (Lunéville), par 100 voix (195 votants, 216 inscrits), contre 93 à M. Laruelle. Il vota en général avec le parti ministériel et, à propos de la création des écoles de médecine, soutint énergiquement le principe de la décentralisation.

Il échoua ensuite, le 17 novembre 1827, dans le même arrondissement, avec 33 voix contre 110 à l'élu, le baron Louis, et, le 23 juin 1830, dans le 1er arrondissement électoral du même département (Nancy), avec 137 voix contre 276 à l'élu, M. Marchal.

Il ne reparut plus dans les assemblées parlementaires.

Date de mise: août 2015