Jean, Adrien Bigonnet

1755 - 1832

Informations générales
  • Né le 15 mars 1755 à Mâcon ( - Généralité de Bourgogne - France)
  • Décédé le 2 juin 1832 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 14 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Saône-et-Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents et représentant à la Chambre des Cent-jours, né à Mâcon (Généralité de Bourgogne, France), le 15 mars 1755 « fils de Me Adrien Bigonnet Controlleur des actes de notaires à Mâcon », mort à Paris (Seine) le 2 juin 1832, il était président de la municipalité de Mâcon, lorsqu'il fut élu, le 23 germinal an VI, député de Saône-et-Loire au Conseil des Cinq-cents, par 294 voix sur 397 votants et 420 inscrits.

Il y prit la parole, le 8 fructidor an VI, pour s'opposer au rétablissement des impôts abolis par la Révolution : « Ou les impôts qu'on veut rétablir sont injustes, dit-il, ou la Révolution qui les a abolis n'est elle-même qu'une injustice. » Le 22 fructidor an VII, il dénonça. la réaction intérieure comme la cause des revers éprouvés par les armées françaises, et ajouta que le meilleur moyen de l'enrayer était d'organiser la liberté de la presse et les sociétés politiques.

Au coup d'Etat du 18 brumaire, il se fit remarquer par son énergie, et quand Bonaparte pénétra dans la salle des séances à la tête de ses grenadiers (19 brumaire), il s'élança vers lui en s'écriant : « Que faites-vous? téméraire ! vous violez le sanctuaire des lois, sortez. » Bigonnet vécut dans la retraite pendant toute la durée de l'Empire.

Nommé maire de Mâcon en 1815, il fut élu, le 14 mai, représentant à la Chambre des Cent-jours par l'arrondissement de Mâcon, avec 48 voix sur 78 votants, contre M. Bruys-Charly, qui eut 24 voix. Il y combattit l'avènement de Napoléon II, et, après cette courte législature, renonça à la vie politique.

Il a publié : Coup d'État du 18 brumaire (1819), et Napoléon considéré sous le rapport de son influence sur la Révolution (1821).

Date de mise à jour: octobre 2014