Jacques Bardenet

1754 - 1833

Informations générales
  • Né le 17 février 1754 à Vesoul ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 3 septembre 1833 à Vesoul (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 27 mars 1802 au 1er juillet 1807
Département
Haute-Saône

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif en l'an X, né à Vesoul (Généralité de Besançon), le 17 février 1754, mort à Vesoul (Haute-Saône) le 3 septembre 1833, suivit la carrière des armes. Entré au service le 23 avril 1770, dans le régiment d'artillerie de Besancon, devenu plus tard le 3e régiment à pied, il gagna un à un tous ses grades et devint, de 1790 à 1794, lieutenant, capitaine, chef de bataillon et colonel. Il prit part à la bataille de Jemmapes, aux sièges de Lille, d'Ypres, de Nieuport, du fort de l'Ecluse, de Bois-le-Duc, de Grave et de Nimègue. Il commanda ensuite l'artillerie française en Hollande (1795-96), à Gênes (1797), et à Naples (1798). Fait général de brigade sur le champ de bataille de la Trébia (juin 1799), il eut quelque temps maille à partir avec le Directoire, qui refusait d'enregistrer cette nomination. Placé par les électeurs de la Haute-Saône sur la liste des « notables nationaux », - on appelait ainsi les candidats aux fonctions législatives désignés par les collèges d'arrondissement et de département en vertu de la Constitution de l'an VIII, - il fut appelé, le 6 germinal an X, par le Sénat conservateur à siéger au Corps législatif. Plus tard, il fit les campagnes de 1806 et de 1807 dans la Poméranie suédoise, et fut fait officier de la Légion d'honneur (18 juillet 1807). Après avoir combattu encore à Wagram (1809), à l'armée d'Espagne, en Allemagne, il concourut brillamment à la défense de Magdebourg avec le général Lemarrois, et réussit à ramener en France toute la garnison de cette place (18,000 hommes et 52 pièces de canon). Le gouvernement de la Restauration montra une certaine réserve à l'égard du général Bardenet, le fit chevalier de Saint-Louis (19 juillet 1814), mais ne réclama pas ses services. Mis à la retraite par décision royale du 12 août, il revint dans sa ville natale et habita tantôt Montigny les Nones où il avait une maison de campagne, tantôt Vesoul, s'occupant surtout, jusqu'à la fin de sa carrière, d'améliorations agricoles.