François, Marie Gagneur

1765 - 1848

Informations générales
  • Né le 15 mars 1765 à Poligny ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 20 octobre 1848 à Poligny (Jura - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Jura
Groupe
Majorité
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 31 juillet 1821
Département
Jura
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1821, né à Poligny (Généralité de Besançon) le 15 mars 1765 « fils de Mr. Claude Joseph Gagneur, avocat en Parlement et maire de la ville de Poligny et d e Dame Jeanne Thérèse Sidenier », mort à Poligny (Jura) le 20 octobre 1848, il étudia le droit, se fit recevoir avocat, appartint quelque temps à la magistrature, devint receveur de l'arrondissement de Poligny, reçut la croix de la Légion d'honneur, et fut, le 22 août 1815, élu député du Jura, au collège de département, par 121 voix (179 votants, 281 inscrits).

Il vota avec la majorité de la Chambre introuvable, fut réélu, le 4 octobre 1816, par 110 voix (204 votants, 269 inscrits), siégea parmi les ultras, et combattit le ministère Decazes. Lors de la discussion sur les élections, il proposa d'ajouter à l'article 8 de la loi que, dans le cas où il serait fait dans l'assemblée électorale une délibération, et même une proposition contraire à la loi, le président eût le droit de prononcer sur-le-champ la dissolution du collège, dont les opérations antérieures seraient annulées. Cette proposition ayant excité des murmures, M. Gagneur ajouta : « Je ne suis pas de ces esprits forts qui regardent les craintes qu'inspirent les assemblées électorales comme une vaine fantasmagorie. Le fantôme électoral me glace d'effroi; je le vois armé de torches révolutionnaires; et mon épouvante redouble, quand je me rappelle ces paroles d'un imprudent orateur : « Si vous n'acceptez pas cette loi, le peuple la veut, le peuple l'aura. » Ainsi, lorsqu'il s'agira du budget, si vous proposez des mesures contre la cumulation des emplois, on vous dira aussi : Ne le demandez pas, car le peuple ne le voudra pas. Mon but est d'empêcher que la matière électorale, pour me servir d'une expression du même orateur (c'était M. Royer-Collard), ne devienne une matière inflammable. »

M. Gagneur ne fut pas réélu le 10 octobre 1821 : il n'obtint que 30 voix contre 75 à M. Babey, ancien député, élu.

Date de mise à jour: février 2015