Charles, François, Alexandre de Mostuéjouls

1769 - 1849

Informations générales
  • Né le 16 janvier 1769 à Mostuéjouls ( - Généralité de Montauban France)
  • Décédé le 10 avril 1849 à Mostuéjouls (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 31 juillet 1821
Département
Aveyron
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Aveyron
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Aveyron

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, pair de France, né à Mostuéjouls (Généralité de Montauban) le 16 janvier 1769, mort à Mostuéjouls (Aveyron) le 10 avril 1849, « fils de messire Jean-Pierre de Mostuéjouls, seigneur marquis de Mostuéjouls et autres places, et de dame Marie-Françoise-Adélaïde Le Filleul de la Chapelle, mariés, du lieu et habitant dans le château de Mostuéjouls », il émigra avec sa famille à la Révolution et ne rentra en France qu'à la Restauration.

Propriétaire influent et maire de Mostuéjouls, il fut élu député du grand collège de l'Aveyron, le 13 novembre 1820, par 129 voix (243 votants, 290 inscrits), et successivement réélu le 10 octobre 1821, par 144 voix (195 votants, 295 inscrits), et le 25 février 1824, par le 3e arrondissement électoral de l'Aveyron (Millau), avec 192 voix (235 votants, 297 inscrits), contre 39 voix à M. de Nogaret. M. de Mostuéjouls vota constamment avec la majorité monarchique, demanda la parole sur la loi d'indemnité, mais la clôture fut prononcée au moment où il se disposait à monter à la tribune; il parla contre la liberté de la presse avec vivacité.

Nommé pair de France le 5 novembre 1827, il défendit à la Chambre haute les idées de M. de Bonald, qu'il avait remplacé à la Chambre en 1824, et fut du nombre des pairs de Charles X dont la nomination fut annulée par l'article 68 de la Charte de 1830.