Jacques, Marie, François de Thiboult du Puisact

1756 - 1834

Informations générales
  • Né le 14 novembre 1756 à La Rousselière ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 14 février 1834 à R (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 1er mai 1822
Département
Orne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 9 mai 1822 au 24 décembre 1823
Département
Orne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Orne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, né à la Rousselière (Généralité d'Alençon) le 14 novembre 1756, mort à la Rousselière (Orne) le 14 février 1834, « fils de François-Louis-César de Thiboult du Puisact, et de Jacqueline-Elisabeth Le Forestier », il entra comme cadet gentilhomme au régiment de Beauce en 1777, et servit jusqu'en 1791.

Effrayé des progrès de la Révolution, il demanda, le 24 avril 1794, un passeport pour Maubeuge et émigra. Réfugié près de Maëstricht, il entra, en 1793, dans le corps d'émigrés qui défendit cette ville contre les Français, fut embrigadé, le 7 septembre 1794, dans l'armée de Condé, devint, en août 1795, fourrier de la 3e compagnie noble à pied, et fit la campagne de 1796.

Passé à la solde de la Russie, il vécut quelques années en Volhynie, dans le plus profond découragement, et ne trouvant de distraction qu'à faire des vers latins et à tenir le journal de sa vie.

Il rentra en France en 1801, refusa sous l'Empire les fonctions publiques qu'on lui offrit, et ne cacha pas ses opinions légitimistes.

Chevalier de Saint-Louis à la Restauration et maire de Beauvais (Orne), conseiller général en 1815, il fut élu, le 13 novembre 1820, député du grand collège de l'Orne, par 220 voix (304 votants, 356 inscrits), et réélu, le 9 mai 1822, dans le 1er arrondissement électoral de l'Orne (Alençon), par 164 voix (299 votants, 347 inscrits), contre 129 à M. Mercier, et, le 25 février 1824, par 169 voix (252 votants, 277 inscrits), contre 79 à M. Racinet.

Ministériel, M. Thiboult vota pour les lois sur la presse, pour la septennalité, pour le milliard des émigrés, pour la loi du sacrilège. Dans la discussion sur le milliard, il n'avait demandé que la restitution aux anciens propriétaires des biens confisqués pendant la Révolution et non vendus.

Non réélu aux élections de 1827, il s'occupait au moment de sa mort à recueillir des matériaux pour une histoire de l'émigration. M. de Contades a publié en 1882 une partie de ses souvenirs sous le nom de : Journal d'un fourrier de l'armée de Condé.