Marie, Jean, Charles Picot-Desormeaux

1765 - 1846

Informations générales
  • Né le 11 juillet 1765 à Parigné-l'Evêque ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 27 août 1846 à Cherré (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 25 mars 1819 au 17 août 1822
Département
Sarthe
Groupe
Libéraux constitutionnels
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Sarthe
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1819 à 1822, et de 1831 à 1834, né à Parigné-l'Evêque (Généralité de Tours, France) le 11 juillet 1765 « du légitime mariage de Monsieur Jean François Denis Picot de Grand Pont receveur des domaines du roy et de Dame Marie Boussion son épouse », mort à Cherré (Sarthe) le 27 août 1846, propriétaire à Parigné et maire de cette commune, il fut élu, le 25 mars 1819, député du grand collège de la Sarthe, par 648 voix (1 051 votants, 1 490 inscrits), et prit place à gauche, parmi les libéraux constitutionnels.

Dans la séance du 23 juin 1820, il fut un des dix-huit députés qui se levèrent contre l'ordre du jour proposé sur le rappel des bannis par M. Magniez-Grandpré. « Ce peu de mots mis à côté des noms d'un député, écrivait à ce propos un biographe libéral, ne vaut-il pas à la fois toutes les particules du côté droit ? M. Picot, plutôt petit que moyen, dans les proportions de sa taille, a l'air spirituel et fin. Son œil levé est interrogateur et fixe ; son amabilité a quelque chose d'ironique ; l'expression de sa pensée n'est pas toujours nettement affirmative, alors même qu'il paraît de votre opinion. L'antiphrase est une figure fort appropriée à son langage, et ses réponses équivoques rappellent souvent qu'il est manceau. Il élève rarement au-dessus de la tribune une tête grisonnante, et des cheveux épais qui semblent crêpés. »

Sorti de la Chambre en 1822, il y fut rappelé par les élections du 5 juillet 1831, le 2e collège de la Sarthe (le Mans) lui ayant donné 120 voix (162 votants, 200 inscrits). contre 36 à M. Victor Thoré. Il siégea dans la majorité conservatrice avec laquelle il opina, jusqu'en 1834 ; puis il rentra dans la vie privée.

Membre du conseil général de la Sarthe.

Date de mise à jour : septembre 2013