Charles, Séraphin, Joseph Gauguier

1793 - 1868

Informations générales
  • Né le 22 avril 1793 à Lille (Nord - France)
  • Décédé le 6 février 1868 à Monestier-Merlines (Corrèze - )

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Vosges
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Vosges
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Vosges
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Vosges
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1842, né à Lille (Nord) le 23 avril 1793 « de Jean Joseph Eloi Gauguier, agent de change, et de Monique Joseph Lacanche », mort à une date inconnue, il entra à l'Ecole de Saint-Cyr, mais dut en sortir à la suite d'un duel.

Nommé sous-lieutenant de dragons par Napoléon, il fit la campagne de Russie, puis celle de 1813, où il gagna la croix de la Légion d'honneur. La Restauration mit fin à sa carrière militaire.

Devenu maître de forges à Neufchâteau, il fut élu, le 5 juillet 1831, député du 3e collège électoral des Vosges (Neufchâteau), par 74 voix sur 98 votants et 265 inscrits, et fut réélu successivement, le 21 juin 1834 par 112 voix sur 124 votants et 170 inscrits, le 4 septembre 1837 par 97 voix sur 126 votants et 166 inscrits, et le 2 mars 1839 par 109 voix sur 128 votants et 171 inscrits.

M. Gauguier siégea à gauche et vota toujours avec ce groupe de la Chambre, notamment pour la proposition Rémusat contre les députés fonctionnaires. Il s'était fait une spécialité de reproduire chaque année une proposition de réforme parlementaire, tendant à réduire le nombre des fonctionnaires députés en supprimant le traitement de la fonction pendant la durée de chaque session. Lors de la demande de crédit pour le retour des cendres de l'empereur (26 mai 1840), il dit que « Dieu avait paru étonné du génie surhumain de Napoléon ». Il ne fut pas réélu aux élections générales de 1842, et rentra dans la vie privée. Conseiller général du canton de Neufchâteau jusqu'en 1842.

Date de mise à jour: janvier 2014