Léonidas, Louis, Marie, Joseph Baron

1802 - 1884

Informations générales
  • Né le 20 janvier 1802 à Fontenay (Vendée - France)
  • Décédé le 8 mars 1884 à Fontenay (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 24 février 1844 au 6 juillet 1846
Département
Vendée
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Vendée
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1844 à 1848, né à Fontenay (Vendée), le 20 janvier 1802, mort à Fontenay, le 8 mars 1884.

Avocat et propriétaire à Fontenay, M. Baron se déclara, sous Louis-Philippe, partisan de la réforme électorale, ainsi que de la plupart des revendications inscrites au programme de l'opposition avancée. Il fut, en conséquence, le 24 février 1844, le candidat et l'élu des radicaux du 2e collège électoral de la Vendée, en remplacement de M. Chaigneau, démissionnaire. Il siégea à gauche, et vota généralement contre le ministère, avec le groupe politique dont Dupont de l'Eure était le principal chef.

Son rôle à la Chambre fut, d'ailleurs, peu marqué. Un biographe conservateur s'exprime ainsi sur son compte en 1846 : « Outre son titre de député et ses idées radicales, M. Baron possède un frac noir inusable à force d'être usé; un chapeau vainqueur de toutes les pluies et de tous les orages qui l'ont couvert de cicatrices; des souliers avec lesquels il a le pied mieux ferré que ne le fut jamais celui d'un cheval de roulier. Il a voulu avoir des souliers très forts, parce qu'il aime mieux trépigner à la Chambre que d'applaudir, et qu'il userait en trépignant, deux paires d'escarpins par séance,... etc. »
M. Baron fut réélu, le 1er avril 1846, par le même collège électoral avec 167 voix sur 330 votants et 455 inscrits, contre 89 voix au général de Lamoricière et 39 à M. de Genoude, candidat légitimiste. Il continua de voter avec l'opposition, jusqu'en 1848.