Victor, Alexis, Désiré Dalloz

1795 - 1869

Informations générales
  • Né le 12 août 1795 à Septmoncel (Jura - France)
  • Décédé le 12 janvier 1869 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Jura
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Jura
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Jura
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Jura
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1848, né à Septmoncel (Jura), le 12 août 1795, mort à Paris, le 12 janvier 1869, il était fils de Claude-Jérôme-Victor Dalloz, maire de Septmoncel, et de Marie-Pierrette-Hugon-Jannin.

Il débuta avec succès, à 21 ans, au barreau de Paris, et figura dans un certain nombre d'affaires civiles et politiques importantes, dans la question de propriété du Cours de littérature de La Harpe, dans le procès de la conspiration du 19 août, des quatre sergents de la Rochelle, etc. Il fonda l'immense recueil connu sous le nom de Répertoire de Jurisprudence, collabora (1819) à la Thémis ou Bibliothèque du Jurisconsulte, et prit (1823) la direction du Journal des audiences de la Cour de cassation. Sa réputation comme jurisconsulte était établie, quand il acheta, en 1823, une charge d'avocat à la Cour de cassation; il occupa dans la plupart des causes politiques qui furent soumises à cette juridiction, notamment l'affaire des colons de Saint-Domingue, celle des cultivateurs des environs de Paris contre le préfet de police Mangin, celle des comtes Berlier et Merlin, celle des dix-huit cents électeurs frappés de déchéance par le préfet de la Seine, etc.

Comptant sous la Restauration parmi les membres de l'opposition libérale, il applaudit à la révolution de Juillet, contribua à la formation de la garde nationale, et fut élu officier de la 8e compagnie du 3e bataillon de la 11e légion.

Elu, le 4 novembre 1837, député du 4e collège électoral du Jura (Saint-Claude), par 89 voix sur 133 votants et 153 inscrits, il vendit sa charge, prit place parmi les conservateurs, et fut successivement réélu, le 2 mars 1839 par 111 voix sur 122 votants et 143 inscrits, le 9 juillet 1842 par 114 voix sur 124 votants et 146 inscrits, et le 1er août 1846 par 110 voix sur 115 votants et 145 inscrits. Pendant ces législatures, il déposa des rapports remarqués sur la responsabilité des propriétaires de navires, sur les irrigations, sur le rachat des actions de jouissance des canaux, sur la compétence du conseil d'Etat, etc.

La révolution de février l'éloigna de la vie politique. Chevalier de la Légion d'honneur en 1826, officier en 1846.