Alphonse, Joseph, Constant Bourelle de Sivry

1799 - 1862

Informations générales
  • Né le 17 mars 1799 à Milan (Italie)
  • Décédé le 6 avril 1862 à Villeneuve (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 24 septembre 1831 au 25 mai 1834
Département
Morbihan
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Morbihan
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Morbihan
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Morbihan
Groupe
Centre gauche

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 19 juin 1854 au 6 avril 1862

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1842, et sénateur du second empire, né à Milan (Italie) le 17 mars 1799, mort au château de Villeneuve (Morbihan) le 6 avril 1862, fils d'un payeur général de l'armée d'Italie, il fut élu, le 24 septembre 1831, député du 6e collège du Morbihan (Ploërmel), par 45 voix (89 votants, 164 inscrits), contre 44 à M. Nouël de la Touche, en remplacement de M. Gaillard de Kerbertin, qui avait opté pour Montfort (Ille-et-Vilaine).

M. de Sivry siégea au centre gauche et opina avec l'opposition. Réélu, le 21 juin 1834, par 72 voix (141 votants, 192 inscrits), contre 32 à M. Hennequin, puis le 4 novembre 1837, par 110 voix (217 votants, 255 inscrits), il signala, à la session de 1838, les manœuvres de l'administration relatives aux élections, et particulièrement celles qui avaient eu lieu dans le collège de Ploërmel, où le ministère lui avait donné pour concurrent l'avocat général Hello. « Grande fut la colère de M. le préfet du Morbihan, écrit un biographe, et ce fonctionnaire, au sein même du palais législatif, insulta le député indépendant. Après plusieurs tentatives inutiles de réconciliation une rencontre eut lieu entre M. de Sivry et le préfet Lorois; celui-ci fut blessé grièvement, après avoir eu trois épées brisées dans sa main. »

M. de Sivry combattit énergiquement le ministère Molé, et obtint encore sa réélection, le 2 mars 1839, par 127 voix (228 votants). Il échoua, le 9 juillet 1842, avec 125 voix contre 128 à l'élu, M. de La Rochejacquelein. M. de Sivry se retira alors de la vie politique.

Il faisait partie du conseil général du Morbihan, lorsque, après l'élection présidentielle de L.-N. Bonaparte, il fut nommé successivement préfet d'Indre-et-Loire (décembre 1848), puis préfet de la Meurthe (1850).

L'empereur l'appela au Sénat (19 juin 1854), où il siégea jusqu'à sa mort parmi les partisans de la dynastie. Fait chevalier de la Légion d'honneur le 8 février 1850, il fut promu officier le 1er janvier 1853 et commandeur le 6 août 1860.

Date de mise à jour: septembre 2013