François, Barthélemy Béguinot

1747 - 1808

Informations générales
  • Né le 22 janvier 1747 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 26 septembre 1808 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 27 mars 1802 au 4 juin 1814
Département
Ardennes
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif et membre du Sénat conservateur, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 22 janvier 1747, mort à Paris (Seine), le 26 septembre 1808, entra dans l'armée comme simple soldat au début de la Révolution et conquit un à un tous ses grades. Nommé général de brigade à l'armée des Pyrénées-Orientales, il reçut l'ordre, en 1795, de se rendre à l'armée du Nord, puis à l'armée de Sambre et Meuse, où il obtint (17 pluviôse an VII) le grade de général de division. Béguinot commandait la 24e division militaire eu Belgique, lorsque 20,000 paysans en armes se soulevèrent dans les départements de l'Escaut et des Deux-Nèthes. Quoiqu'il n'eût que de faibles détachements à leur opposer, Beguinot marcha contre les insurgés; il les battit à Oudenarde, à Halles, à Ypres, à Louvain et près d'Anvers, et déploya contre eux une extrême rigueur, qui lui fut reprochée. Remplacé par le général Colaud dans le commandement de sa division, Béguinot reçut l'ordre de se rendre à l'armée d'observation qui se forma sur la Lahu, sous les ordres de Bernadotte; puis il reprit sa situation précédente, établit son quartier général à Bruges, et repoussa les agresseurs sur les frontières maritimes de la France. Il passa ensuite au commandement de la 2e division qu'il conserva pendant les ans IX et X. C'est alors qu'il devint (6 germinal) député au Corps législatif. Chevalier de la Légion d'honneur du 4 frimaire an XII et commandeur du même ordre le 25 prairial, il fut nommé, le 14 août 1807, membre du Sénat conservateur. Au Sénat comme à la Chambre, il se montra tout dévoué à la personne et aux actes de Napoléon Ier, qui, le 23 mai 1808, lui conféra, peu de mois avant sa mort, le titre de comte de l'Empire.