Auguste, Joseph, Donat de Blondeau

1791 - 1868

Informations générales
  • Né le 18 août 1791 à Haguenau (Bas-Rhin - France)
  • Décédé le 6 février 1868 à Saint-hippolyte (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Doubs
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 6 mai 1836
Département
Doubs
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1836, né à Haguenau (Bas-Rhin), le 18 août 1791, mort à Saint-Hippolyte (Doubs) le 6 février 1868, il appartenait à une famille de noblesse militaire.

Orphelin de bonne heure, il fut élevé par son tuteur, M. Véjux, conseiller à la Cour de Besançon, entra dans l'administration de l'enregistrement, et démissionna en 1815, pour s'enrôler dans la garde nationale mobile.

Il s'occupa activement de politique libérale, prit part aux luttes contre la Restauration, applaudit à la révolution de Juillet et devint colonel de la garde nationale, conseiller municipal et conseiller général du Doubs.

Le 5 juillet 1831, le 4e collège de ce département l'élut député sur une profession de foi dont la devise était : « Ordre et liberté. » D'abord sincèrement attaché à la monarchie nouvelle comme à la Charte, il ne tarda pas à entrer dans les rangs de l'opposition en protestant contre les tendances rétrogrades du pouvoir. Il s'associa au compte rendu des députés de la gauche en 1832, tout en prenant part au jugement du journal la Tribune en 1833. Membre de plusieurs commissions importantes, il fut (1831) l'auteur d'une proposition ayant pour but de réduire de moitié les appointements des députés fonctionnaires qui touchaient, hors de Paris, un traitement au dessus de 3,000 francs. La proposition, prise en considération par la Chambre, ne fut pas discutée. Il réclama, la même année, une réduction de l'impôt sur le sel, et fit rétablir dans l'administration de l'enregistrement une importante disposition en matière d'échange.

Réélu, le 21 juin 1834, dans la même circonscription, par 88 voix sur 142 votants et 160 inscrits, contre 43 voix à M. Humann, ministre des Finances, il se rapprocha du gouvernement en quelques circonstances, puis, empêché par ses propres affaires d'assister assidûment aux séances, il donna sa démission dans le courant de l'année 1836.

Il resta conseiller général du Doubs, et fut candidat, après février 1848, à l'Assemblée constituante: M. de Montalembert, qui combattit vivement sa candidature, ne l'emporta sur lui que de 21 voix.

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 août 1862.

Date de mise à jour: octobre 2013