Rémy, Jean-Baptiste, Charles Cayx

1793 - 1858

Informations générales
  • Né le 5 juillet 1793 à Monteuq (Lot - France)
  • Décédé le 3 septembre 1858 à Château de Bernoville (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 11 juillet 1840 au 12 juin 1842
Département
Lot
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Lot
Groupe
Opposition libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1840 à 1846, né à Montcuq (Lot), le 5 juillet 1793, mort au château de Bernoville (Aisne), le 3 septembre 1858, il entra à l'Ecole normale (octobre 1812), et, à sa sortie, obtint un emploi de bibliothécaire-adjoint à la Bibliothèque de l'Arsenal (1815), grâce à la protection de M. de Treneuil, administrateur. Puis il débuta (1818) dans l'enseignement comme chargé du cours d'histoire au lycée Charlemagne, et part à la rédaction des premiers programmes et précis historiques en usage dans l'Université.

Professeur agrégé au lycée Charlemagne, il garda cette fonction jusqu'en 1837, époque à laquelle il fut nommé inspecteur de l'Académie de Paris. Cette même année, il suppléa pendant quelques mois M. Letronne au collège de France.

Le 11 juillet 1840, il entra dans la carrière parlementaire. M. Pélissié de Mirandole, député du Lot, ayant donné sa démission, les électeurs libéraux du collège de Cahors se souvinrent que Cayx avai refusé, sous la Restauration, la place de « censeur royal », et le nommèrent député.

Il siégea à la Chambre à côté et sous le patronage de Calmon. Son opposition fut, d'ailleurs, extrêmement réservée. Plus tard, il subit, politiquement, l'influence d'un antre de ses amis, Dufaure, et s'associa à la plupart de ses votes.

Réélu, le 9 juillet 1842, par 158 voix (275 votants, 349 inscrits), contre 107 à M. de Folmont, ancien député légitimiste, il fut promu, dans le cours de la législature, inspecteur général de l'Université (1845), et dut solliciter un renouvellement de son mandat législatif : il l'obtint, le 5 avril 1845, par 190 voix (298 votants) contre 100 à M. de Folmont.

Il ne fut pas réélu en 1846.

La révolution de Février le mit quelque temps en disponibilité. Mais le ministère de M. de Parieu le chargea du rectorat du département de la Seine (septembre 1850). Lors de l'établissement des grandes académies, en 1854, il fut nommé vice-recteur.

On doit à M. Cayx plusieurs ouvrages d'enseignement : Récits d'histoire ancienne (1823), Histoire de France pendant le Moyen Âge (1835), etc. Il a collaboré aussi au Plutarque français, et annoté les Mémoires du maréchal de Villars.