Edmond, Sébastien Archdeacon

1864 - 1906

Informations générales
  • Né le 24 décembre 1864 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 20 février 1906 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 20 février 1906
Département
Seine
Groupe
Républicains nationalistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Paris le- 24 décembre 1864, mort à Paris le 20 février 1906.

Député de Paris de 1902 à 1906.

Propriétaire dans l'Yonne, où il était conseiller général de Tonnerre et conseil-1er municipal de Chenay, il avait adhéré au mouvement nationaliste issu de l'affaire Dreyfus et avait pris part au coup de force manqué du 23 février 1899 lorsque Déroule de avait voulu conduire à l'Elysée le général Roget. Peut-être tenait-il cette passion de ses origines irlandaises.

Candidat de la Patrie française aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902 dans le 1" arrondissement de Paris, il fut élu au 2e tour de scrutin avec une importante majorité, battant à la fois Alexis Muzet, député sortant qui représentait la circonscription depuis 19 ans et Fernand Faure ancien député de la Gironde.

Siégeant avec l'opposition nationaliste, et membre de diverses Commissions, il manifesta une grande activité, prenant part à maints débats sur : les courses de chevaux (1902-1903); la contribution des patentes (1902); le budget des P.T.T. (1902); les droits d'entrée sur les bestiaux et les viandes abattues (1903); la réglementation du pari aux courses (1903); la composition du Comité Consultatif des chemins de fer (1903); l'éclairage du jardin des Tuileries (1903); le traité franco-anglais (1904); le service militaire de deux ans (1904); le contrat d'association (1904); la répartition des fonds du pari mutuel (1904); l'établissement d'un impôt sur le revenu (1904); les affaires du Maroc (1905); la séparation des églises et de l'État (1905).

A la tête d'une grande fortune, administrateur de nombreuses sociétés et notamment de la Régie générale des chemins de fer, il était très répandu dans les milieux sportifs étant propriétaire d'une écurie de courses réputée.

Il assistait à la course d'un de ses chevaux à Auteuil, le 20 février 1906, lorsqu'il fut frappé d'une congestion cérébrale à laquelle il succomba.

Son éloge funèbre fut prononcé à la 2e séance du 21 février 1906, par M. Paul Doumer, Président de la Chambre.