Gaston Coulondre

1857 - 1922

Informations générales
  • Né le 1er juin 1857 à Nîmes (Gard - France)
  • Décédé le 12 décembre 1922 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Vaucluse
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Vaucluse
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1" juin 1857 à Nîmes (Gard), mort le 12 décembre 1922 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Député du Vaucluse de 1902 à 1910.

Après avoir terminé ses études secondaires, Gaston Coulondre s'inscrivit à la faculté de droit de Paris, où après avoir passé sa licence, il soutint une thèse de doctorat sur : Les acquisitions de biens par les établissements de religion chrétienne. Avocat stagiaire à Paris en 1886, il fut admis au barreau, de Nîmes en 1888. Nommé, cette même année, juge d'instruction à Uzès, il devint juge à Avignon en 1898, et président du tribunal d'Apt en 1901. Il démissionna le 13 juillet 1902, après son élection à la Chambre.

Il fut en effet élu député de la circonscription d'Avignon aux élections générales législatives des 27 avril et 11 mai 1902, au deuxième tour de scrutin, par 9.364 voix contre 8.862 à M. Joseph Pourquery de Boisserin, député sortant, et 1903 à M. Gardair, sur 19.608 votants. Inscrit au groupe de la gauche radicale-socialiste, il appartint à diverses commissions, dont celle des affaires extérieures, protectorats et colonies, et celle des économies. Il se fit entendre au cours de la discussion ; du budget des affaires étrangères de l'exercice 1905, au sujet de la laïcité de l'enseignement dans les établissements français en Orient et Extrême-Orient (1904), du projet de loi adopté par le Sénat sur la répression des fraudes et la falsification des denrées alimentaires et produits agricoles (1904), du projet et des propositions de loi concernant la fraude sur les vins et le régime des spiritueux (1905), des budgets des travaux publics et des postes et télégraphes de l'exercice 1906, au sujet des caisses de retraite des agents des chemins de fer et des indemnités de séjour (1905 et 1906).

Il fut réélu aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, au deuxième tour de scrutin, par 9.102 voix contre 7.125 à M. Joseph Pourquery de Boisserin et 4.500 à M. Amic, sur 20.913 votants. Il siégea à la Commission de l'agriculture, à celle des postes et télégraphes, et à celle de la fête nationale de Jeanne d'Arc. Auteur d'un rapport sur le projet de loi relatif à la taxe du pain et de la viande (1909), il participa aux débats sur : le projet de loi concernant le mouillage des vins et les abus du sucrage et le rapport de la Commission d'enquête sur la crise de la viticulture (1907), le projet de loi concernant la réglementation des eaux de la Durance (1907), et la loi de finances de l'exercice 1910 pour évoquer les droits de circulation sur les vendanges fraîches (1910).

Il ne se représenta pas aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, mais n'abandonna pas pour autant la politique. Il se fit élire maire de Vérargues (Hérault), où il possédait d'importantes propriétés et conserva ce mandat pendant 14 ans.

Le fait de ne plus exercer de mandat législatif lui permit de réintégrer son administration d'origine. Il fut nommé juge d'instruction à Marseille le 27 mars 1912 et conseiller à la Cour d'appel d'Aix le 23 juillet 1918.

Il s'engagea durant la première guerre mondiale et fut commandant d'artillerie sous Verdun. Plusieurs fois cité, il fut décoré de la Croix de guerre et de la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur.

Il mourut le 12 décembre 1922 à Marseille, à l'âge de 65 ans, dans l'exercice de ses fonctions.

Il était en outre Officier d'académie.