Albert Daille

1879 - 1941

Informations générales
  • Né le 19 janvier 1879 à Verdelais (Gironde - France)
  • Décédé le 24 novembre 1941 à Montpezat-de-quercy (Tarn-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 29 octobre 1933 au 31 mai 1936
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 24 novembre 1941 *
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 19 janvier 1879 à Vadelais (Gironde), mort le 23 novembre 1941 à Montpezat- de-Quercy (Tarn-et-Garonne).

Député du Tarn-et-Garonne, de 1933 à 1942.

La carrière politique d’Albert Daille est celle d’un « notable » que ses activités successives et ses compétences amènent tout naturellement à solliciter un mandat parlementaire. Après avoir fait des études de vétérinaire, il devient professeur à l’École nationale vétérinaire de Toulouse. Membre du Conseil supérieur de l’Assistance publique, vice-président de la société d’agriculture du Tarn-et-Garonne, il est élu maire de Montpezat-de-Quercy, puis conseiller général du département. C’est le 29 octobre 1933, à l’occasion d’une élection partielle pour le remplacement de M. Ulrich, qu’il se présente pour la première fois à la députation. Distancé au premier tour de scrutin, il triomphe de justesse au second, obtenant 8.914 voix sur 17.916 votants, contre 8.590 à son adversaire, M. de Maulde.

À la Chambre, où il s’inscrit au groupe radical socialiste, ses interventions porteront essentiellement sur les questions de sa compétence. C’est ainsi que, membre de la Commission de l’hygiène et de l’enseignement, il présente, en 1933 un rapport pour l’assainissement du marché de la viande et du lait et participe activement au débat sur ce problème.

De nouveau candidat aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, sous l’étiquette radicale-socialiste, Albert Daille soutient un programme consacré à la défense des intérêts agricoles. Il souhaite que l’on revalorise les prix payés aux agriculteurs, réclame des garanties contre les calamités et les épizooties, préconise une organisation souple des marchés qui permette à l’État d’intervenir, le cas échéant, pour maintenir les prix, notamment dans le domaine viticole.

Rèèlu au second tour, dans la circonscription de Montauban, par 9.330 voix contre 8.489 à M. Augarde sur 18.875 votants, il appartiendra successivement aux commissions de l’agricultuNé le 19 janvier 1879 à Vadelais (Gironde), mort le 23 novembre 1941 à Montpezat- de-Quercy (Tarn-et-Garonne).

Député du Tarn-et-Garonne, de 1933 à 1942.

La carrière politique d’Albert Daille est celle d’un « notable » que ses activités successives et ses compétences amènent tout naturellement à solliciter un mandat parlementaire. Après avoir fait des études de vétérinaire, il devient professeur à l’École nationale vétérinaire de Toulouse. Membre du Conseil supérieur de l’Assistance publique, vice-président de la société d’agriculture du Tarn-et-Garonne, il est élu maire de Montpezat-de-Quercy, puis conseiller général du département. C’est le 29 octobre 1933, à l’occasion d’une élection partielle pour le remplacement de M. Ulrich, qu’il se présente pour la première fois à la députation. Distancé au premier tour de scrutin, il triomphe de justesse au second, obtenant 8.914 voix sur 17.916 votants, contre 8.590 à son adversaire, M. de Maulde.

À la Chambre, où il s’inscrit au groupe radical socialiste, ses interventions porteront essentiellement sur les questions de sa compétence. C’est ainsi que, membre de la Commission de l’hygiène et de l’enseignement, il présente, en 1933 un rapport pour l’assainissement du marché de la viande et du lait et participe activement au débat sur ce problème.

De nouveau candidat aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, sous l’étiquette radicale-socialiste, Albert Daille soutient un programme consacré à la défense des intérêts agricoles. Il souhaite que l’on revalorise les prix payés aux agriculteurs, réclame des garanties contre les calamités et les épizooties, préconise une organisation souple des marchés qui permette à l’État d’intervenir, le cas échéant, pour maintenir les prix, notamment dans le domaine viticole.

Réélu au second tour, dans la circonscription de Montauban, par 9.330 voix contre 8.489 à M. Augarde sur 18.875 votants, il appartiendra successivement aux commissions de l’agriculture et de l’hygiène (1936) et de la santé publique (1938). En 1936, il interviendra à plusieurs reprises au cours de la discussion budgétaire sur les assurances contre les calamités et sur les études vétérinaires, et fera adopter un amendement tendant à créer un enseignement postscolaire de médecine vétérinaire publique. Participant, d’autre part, aux débats qui aboutiront à la création de l’Office du blé, il souhaite que les négociants en grains ne soient pas exclus du nouveau système de distribution. L’année suivante, il soutient un rapport sur la prophylaxie de la fièvre aphteuse, participe aux discussions relatives à la vente des produits agricoles et à la propriété culturale, demande que les agriculteurs français soient protégés contre le dumping et invite le Gouvernement à soutenir l’industrie du chapeau de paille à Montauban. Au printemps 1940, enfin, il prend part à la discussion d’interpellations sur la politique agricole du Gouvernement.

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vote en faveur du projet de loi constitutionnelle présenté par le Maréchal Pétain. Retiré à Montpezat-de-Quercy, il y meurt le 23 novembre 1941 à l’âge de 62 ans.re et de l’hygiène (1936) et de la santé publique (1938). En 1936, il interviendra à plusieurs reprises au cours de la discussion budgétaire sur les assurances contre les calamités et sur les études vétérinaires, et fera adopter un amendement tendant à créer un enseignement postscolaire de médecine vétérinaire publique. Participant, d’autre part, aux débats qui aboutiront à la création de l’Office du blé, il souhaite que les négociants en grains ne soient pas exclus du nouveau système de distribution. L’année suivante, il soutient un rapport sur la prophylaxie de la fièvre aphteuse, participe aux discussions relatives à la vente des produits agricoles et à la propriété culturale, demande que les agriculteurs français soient protégés contre le dumping et invite le Gouvernement à soutenir l’industrie du chapeau de paille à Montauban. Au printemps 1940, enfin, il prend part à la discussion d’interpellations sur la politique agricole du Gouvernement.

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vote en faveur du projet de loi constitutionnelle présenté par le Maréchal Pétain. Retiré à Montpezat-de-Quercy, il y meurt le 23 novembre 1941 à l’âge de 62 ans.



Né le 19 janvier 1879 à Verdelais (Gironde)
Décédé le 24 novembre 1941 à Montpezat-de-Quercy (Tarn-et - Garonne)

Député du Tarn-et-Garonne de 1933 à 1941

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1205 et 1206)

Retiré à Montpezat-de-Quercy, il y meurt le 24 novembre 1941, à l'âge de 62 ans.