Nicolas Fenal

1851 - 1905

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1851 à Badonviller (Meurthe - France)
  • Décédé le 8 mai 1905 à Pexonne (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 12 septembre 1851 à Badonviller (Meurthe), mort le 8 mai 1905 à Pexonne (Meurthe-et-Moselle).

Député de la Meurthe-et-Moselle de 1898 à 1902.

Il fit son droit à Nancy ; inscrit au barreau de cette ville en 1873, il se fit recevoir docteur et vint se fixer à Lunéville en 1878, où il acquit une belle réputation d'avocat.

En 1883, des raisons de famille l'engagent à quitter la robe pour se consacrer à l'industrie. Il se mit alors à la tête d'une importante fabrique de faïence et tuiles à Pexonne (Meurthe-et-Moselle) et tout de suite fit preuve d'un esprit « social », novateur à cette époque, courageux certainement puisque, même à titre privé, il devait en subir des contrecoups ; il créa une caisse de secours avec fonds de réserve pour l'établissement des retraites et s'occupa de construire des habitations à bon marché, vendues à terme à ses ouvriers ; ses créations philanthropiques rendirent vite son nom populaire dans la région.

Evincé en 1896 de l'industrie de famille par ses cointéressés, il se décida, en 1897, à en créer une semblable à Badonviller, dans laquelle il appliqua la participation des ouvriers aux bénéfices.

Nommé conseiller général du canton de Badonviller en mars 1888, et constamment réélu depuis, ce précurseur tint dans cette assemblée une place importante, notamment comme rapporteur du budget départemental, fonction dans laquelle il avait succédé à M. Marquis, sénateur.

Lors des élections législatives de 1898, Nicolas Fénal fut porté candidat dans l'arrondissement de Lunéville par le congrès républicain et il fut élu le 8 mai, au premier tour, par 12.814 voix contre 8.255 à M. Corrard des Essarts, sur 21.347 votants.

Républicain libéral progressiste, il fut nettement protectionniste en ce qui concerne les intérêts agricoles.

Sa santé déclinant, malgré sa relative jeunesse, il ne se représenta pas aux élections de 1902 et se retira dans son château de Pexonne, où il mourut le 8 mai 1905, dans sa 54e année.