Antoine-Marius Gallet

1877 - 1958

Informations générales
  • Né le 15 août 1877 à Trévoux (Ain - France)
  • Décédé le 10 mai 1958 à Trévoux (Ain - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Ain
Groupe
Gauche démocratique et radicale indépendante

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 15 août 1877 à Trévoux (Ain).

Député de l'Ain de 1936 à 1942.

Débitant de boissons à Trévoux, membre de la chambre de commerce, vice-président du syndicat des cultivateurs et maraîchers de Trévoux et des environs, président des groupements commerciaux de la région de Trévoux, Marius Gallet s'intéresse non seulement à l'activité professionnelle de son arrondissement mais à la vie politique puisqu'il a été conseiller municipal, puis maire de sa ville natale, de 1930 à 1933, et que, depuis 1928, il représente son canton au Conseil général de l'Ain. C'est donc tout naturellement qu'il va solliciter la confiance des électeurs de la circonscription de Trévoux aux élections législatives de 1932. S'il obtient 8.180 voix, il est battu de justesse par André Fribourg.

Nullement découragé, il se présente de nouveau aux élections de 1936, comme candidat de la gauche démocratique et radicale indépendante. En appelant à la « démocratie dombiste », il se propose de défendre les agriculteurs et les commerçants, et de lutter contre les grands magasins à prix uniques ou à succursales multiples. Il est élu le 3 mai, au deuxième tour, par 8.008 voix contre 6.243 à M. Héraut et 4.835 à M. Fabre-Luce. Inscrit à la commission du commerce et de l'industrie, Marius Gallet dépose une proposition de loi sur l'exercice des professions ambulantes et la circulation des nomades. Dès 1936 - c'est l'époque des grands mouvements sociaux - il intervient dans la discussion du projet de loi instituant un congé annuel payé dans l'industrie, le commerce, les professions libérales, les services domestiques et l'agriculture. Il dépose un amendement, qui n'est pas adopté, tendant à encourager la fidélité à une même entreprise en accordant aux salariés un congé annuel d'une semaine à partir d'une année de présence ininterrompue dans la même entreprise, de deux semaines à partir de deux années, de trois semaines à partir de dix années.

Le dernier acte politique de Marius Gallet sera, le 10 juillet 1940, à Vichy, de voter les pleins pouvoirs au gouvernement du maréchal Pétain.



Né le 15 août 1877 à Trévoux (Ain)

Décédé le 10 mai 1958 à Trévoux

Député de l'Ain de 1936 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1764, 1765)

Le 6 juillet 1945 le Jury d'honneur maintient l'inéligibilité qui frappait Marius Gallet en raison de son vote du 10 juillet 1940 en faveur du projet de loi portant révision constitutionnelle en « considérant que rien n'établit que l'intéressé ait accompli des actes impliquant une participation à la lutte » contre l'occupant.

Marius Gallet abandonne alors la carrière politique. Il meurt à Trévoux, le 10 mai 1958, à l'âge de 80 ans.