Robert de La Myre-Mory

1898 - 1940

Mort pour la France

Informations générales
  • Né le 4 mars 1898 à Port-au-prince (Haïti)
  • Décédé le 10 juin 1940 à Voncq (Ardennes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 26 novembre 1933 au 31 mai 1936
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Républicains de gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 10 juin 1940 *
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 mars 1898 à Port-au-Prince (Haïti), mort au champ d'honneur le 10 juin 1940 à Voncq (Ardennes). Député du Lot-et-Garonne de 1933 à 1940.

Issu d'une ancienne famille de Picardie installée dans le Lot-et-Garonne, Robert de La Myre Mory, au sortir de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers, part pour le front en 1917, comme engagé volontaire dans l'infanterie. Il y est grièvement blessé en se portant à une attaque, ce qui lui vaut une citation.

Rendu à la vie civile, il seconde son père, le comte Joseph, dans la direction de l'important domaine familial de Cadiès, situé aux environs de Villeneuve-sur-Lot. Désireux de servir la classe paysanne, il se fait élire au Conseil général, où il siégera jusqu'à la guerre et où sa réputation est si vite telle que, le 26 novembre 1933, il est élu député en remplacement de Georges Leygues, décédé, au second tour de scrutin, par 8.282 voix sur 17.006 votants.

Au parlement, membre de la commission des boissons, de la marine militaire, des travaux publics, et des moyens de communication, il s'intéresse essentiellement aux problèmes propres à sa région, et notamment à l'assainissement du marché du vin.

Aux élections générales de 1936, il est réélu au deuxième tour, le 26 avril, par 9.536 voix sur 18.507 votants, contre le candidat de front populaire.

Bien que dégagé de toute obligation militaire, il s'engage comme caporal dès la déclaration de guerre ; promu sergent, puis chef de char, c'est comme tel qu'il trouve une mort glorieuse le 10 juin 1940 au combat de Voncq, dans les Ardennes. Il avait 42 ans.