Etienne Lamoureux

1854 - 1939

Informations générales
  • Né le 17 septembre 1854 à Viplaix (Allier - France)
  • Décédé le 28 juillet 1939 à Viplaix (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Allier
Groupe
Républicains radicaux-socialistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 17 septembre 1854 à Viplaix (Allier), mort le 28 juillet 1939 à Viplaix.

Député de l'Allier de 1910 à 1914.

Fils d'un bûcheron, Etienne Lamoureux commence par travailler avec son père et ses frères dans la forêt de Trougail et apprend ensuite le métier de menuisier qu'il exerce jusqu'en 1900 à Viplaix, sa commune natale. 11 ne se laisse cependant pas absorber par ses activités professionnelles car, très tôt, et restant d'ailleurs fidèle à une tradition familiale - son père François Lamoureux avait été déporté en Algérie lors du coup d'Etat du 2 décembre - il s'intéresse à la politique. Elu conseiller municipal de Viplaix en 1881, il en devient le -maire en 1884. En 1895 il est conseiller général du canton d'Huriel, puis secrétaire, puis vice-président de l'assemblée départementale.

Aux élections législatives de 1902, il se présente dans la 2e circonscription de Montluçon comme radical-socialiste contre le socialiste Constans, député sortant, mais il n'obtient au premier tour que 3.319 voix contre 6.124. En 1906, il est battu à nouveau par Constans, mais au second tour, et par 7.541 voix contre 8.231. Il l'emporte cependant sur lui le 8 mai 1910, au scrutin de ballottage, par 9.747 voix contre 7.787, sur 22.351 inscrits.

Au parlement, où il appartient à la commission des postes et télégraphes, il se fait avant tout le défenseur des intérêts locaux, réclamant l'indemnisation des dégâts causés par des intempéries, défendant les intérêts financiers des petites communes, protestant enfin - et c'est l'ancien bûcheron qui parlait- contre la destruction de semis d'arbres dans les pépinières servant à l'aménagement des forêts.

Candidat à nouveau en 1914, il est cette fois battu par Constans, et dès le premier tour, avec 5.236 voix contre 9.472. Il se consacre dès lors à ses mandats cantonaux - jusqu'en 1919 - et municipaux, ainsi qu'au commerce de bois, de vins et de grains qu'il avait acquis en 1900.

Il mourut le 28 juillet 1939, âgé de 84 ans, dans sa commune natale dont il avait été maire pendant 46 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur.