Louis, Emile, Marir Madelin

1871 - 1956

Informations générales
  • Né le 8 mai 1871 à Neufchâteau (Vosges - France)
  • Décédé le 18 août 1956 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Vosges
Groupe
Union républicaine démocratique

Biographies

Né le 8 mai 1871 à Neufchâteau (Vosges). Député des Vosges de 1924 à 1928 Louis Madelin naquit dans les Vosges, d'une mère de souche purement lorraine. Quant à son père, procureur de la République, il comptait parmi ses ancêtres des marchands drapiers d'origine savoyarde qui s'étaient installés à Nancy au XVIIIe siècle. Son enfance et sa jeunesse se déroulèrent à Neufchâteau, sa ville natale, dont il fréquenta la petite école religieuse, puis à Bar-le-Duc et enfin à Nancy, où il était jeune étudiant. Elève brillant, il était reçu premier en 1891 au concours d'agrégation d'histoire et de géographie. Dès lors, sa carrière était tracée. Après l'Ecole des Chartes et un passage à l'Ecole française de Rome de 1895 à 1899, il soutint sa thèse de doctorat avec un ouvrage devenu un « classique » sur Fouché. Des missions l'envoyèrent en Italie, en Angleterre, en Pologne et aux Etats-Unis. Chargé de cours à la Sorbonne de 1904 à 1910, il publie pendant cette période un certain nombre d'ouvrages : La Révolution, prix Gobert 1911 ; Histoire politique de 1516 à 1804 dans l'histoire de la nation française, dirigée par Gabriel Hanotaux. Mais la guerre éclate en 1914. il est d'abord à Verdun simple sergent au 44e territorial. Il est ensuite attaché au quartier général de Chantilly. De ces quatre années, il retire la matière de plusieurs ouvrages : La Bataille de la Marne, La Mêlée des Flandres, La Bataille de France, mais aussi une compréhension plus grande des problèmes militaires qui devait favoriser son travail lorsqu'il entreprendra ses grandes études napoléoniennes. Par ailleurs, sa conduite devait lui valoir la croix de guerre.

1919 : la paix. C'est dans les années qui suivirent que se place l'intermède politique de la vie de Louis Madelin, bien qu'il ait fait une tentative aux élections de 1910 dans la 1re circonscription de Saint-Dié où les électeurs lui préférèrent son concurrent, Verlot.

En 1924, il se présenta dans le département des Vosges sur une liste d'union républicaine et nationale et fut élu avec 33.071 voix. Député modéré, inscrit au groupe de l'union républicaine démocratique, il fut membre de la commission des affaires étrangères ; il intervint dans les discussions budgétaires ou à propos de problèmes de politique étrangère, comme la ratification des accords de Locarno.

En 1928, il se présenta dans la circonscription de Mirecourt et fut battu au second tour par Porterat, président du Conseil général, qui l'emporta par 9.289 voix contre 8.264 à son adversaire.

Cet échec politique était largement compensé par la célébrité que lui valurent ses travaux d'historien. Commandeur de la Légion d'honneur Louis Madelin avait succédé en 1927 à Robert de Flers à l'Académie française où il avait été reçu par Henry Bordeaux. En 1936, il commença de publier la grande œuvre de sa vie : L'Histoire du Consulat et de l'Empire et ne reparut pas sur la scène politique.




Né le 8 mai 1871 à Neufchâteau (Vosges)
Décédé le 18 août 1956 à Paris

Député des Vosges de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des Parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2326, 2327)

Retiré de la vie politique, Louis Madelin se consacre à la rédaction de L'histoire du Consulat et de l'Empire, dont le seizième et dernier volume paraît à la fin de 1955. Cette œuvre lui vaut le grand Prix de la Ville de Paris.

Il meurt moins d'un an après, à Paris, dans le 16e arrondissement, à l'âge de 85 ans.