Robert, Emile Nerzic

1922 - 2008

Informations générales
  • Né le 8 mars 1922 à Rennes (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 8 septembre 2008 à Saint-brieuc (Côtes d'Armor - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Union et fraternité francaise

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 8 mars 1922 à Rennes (Ille-et-Vilaine)

Député d'llle-et-Vilaine de 1956 à 1958

Fils d'un pâtissier rennais, Robert Nerzic a été requis en 1943 par le Service du travail obligatoire en Allemagne. Rentré en France en 1945, marié et père de deux enfants, il a repris la profession paternelle comme salarié. Dès 1953, il milite dans les rangs de l'Union des commerçants et artisans, fondée par Pierre Poujade, dont il devient secrétaire-trésorier de son département, puis délégué national à la propagande pour l'Ille-et-Vilaine et les Côtes-du-Nord.

Aux élections législatives du 2 janvier 1956, il est désigné tête de la liste d'Union et de fraternité française présentée par Pierre Poujade, qui obtient 45 855 voix, soit 15,3 % des 300 280 suffrages exprimés, et un siège. Cette « poussée » poujadiste, jointe au bon score et à l'élection d'Henry d'Halluin, dit Dorgères, prive le MRP de son troisième siège et le parti gaulliste du siège qu'il avait conquis en 1951.

Secrétaire de l'Assemblée nationale en raison de son jeune âge, Robert Nerzic est nommé aux commissions de la marine marchande et des affaires économiques. Il a déposé quelques propositions de résolution à caractère fiscal en faveur des commerçants et artisans, mais n'est jamais intervenu en séance publique durant la législature. Ses votes sont conformes à ceux du groupe poujadiste, hostile aux gouvernements successifs. Il vote l'investiture du général de Gaulle et la révision constitutionnelle, mais, comme la plupart des députés de son groupe, ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs (1er et 2 juin 1958). Robert Nerzic ne se représente pas aux élections de novembre 1958 et abandonne la politique.