François Peissel

1879 - 1944

Informations générales
  • Né le 22 mai 1879 à Lyon (Rhône - France)
  • Décédé le 15 mars 1944 à Caluire-et-cuire (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Rhône
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Rhône
Groupe
Républicain et social
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Rhône
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 mai 1879 à Lyon.

Député du Rhône de 1928 à 1942.

Négociant en soieries, François Peissel fut élu tant en 1928 qu'en 1932 et en 1936 au premier tour de scrutin. La rédaction de ses programmes électoraux définit clairement son orientation politique. En 1928 il stigmatise « la faillite lamentable du cartel » ajoutant : «citoyens, on vous dira que je représente la réaction. La véritable réaction réside dans la politique qui a fait tripler le prix de la vie et avili notre monnaie ». En 1936 il réprouve avec force « les luttes fratricides que le Front populaire venait de déchaîner ».

François Peissel vota pour le cabinet Poincaré de novembre 1928, pour celui de M. Tardieu en novembre 1929, contre le cabinet Herriot de juin 1932, pour le ministère Doumergue en février 1934, contre le cabinet Blum de juin 1936, pour le cabinet Daladier d'avril 1938.

François Peissel eut une intense activité au Parlement. Ses propositions de loi, interventions et rapports portent sur des sujets extrêmement divers : l'aide aux travailleurs, aux orphelins de famille nombreuse, aux anciens combattants ; la réglementation en faveur du petit commerce de l'agriculture. Il s'efforça également d'améliorer la législation des assurances sociales et des allocations familiales, celles concernant les courtiers en vins, les prix des hôtels, pensions et meublés, la vente des fonds de commerce. Il se consacra enfin à la protection de la dénomination « soie naturelle » et fut l'auteur d'une proposition de loi tendant à la révision du tarif douanier en ce qui concerne les chapeaux de paille. Il vota la loi du 10 juillet 1940 accordant au maréchal Pétain les pleins pouvoirs.