Albert, Augustin Pétrot

1837 - 1897

Informations générales
  • Né le 3 juin 1837 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 11 décembre 1897 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 11 décembre 1897
Département
Seine
Groupe
Radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 juin 1837 à Paris, mort le 11 décembre 1897 à Paris.

Député de la Seine de 1893 à 1897.

Albert Pétrot fit des études de droit et devint avocat à la Cour d'appel de Paris. Franc-maçon convaincu, il est appelé à la présidence du Conseil de l'ordre du Grand Orient. Il s'intéresse, d'autre part, aux problèmes municipaux. En 1887, il est élu membre du conseil municipal de Paris, aux travaux duquel il ne cessera de prendre une part active. Membre, également, du conseil général de la Seine, il devient vice-président de cette assemblée.

Les services ainsi rendus à la cause publique l'amènent à solliciter tardivement un mandat politique. Il a 56 ans quand il se présente, comme candidat radical-socialiste, dans la 1re circonscription du VIe arrondissement de Paris. Son principal adversaire est un républicain libéral, Després. Au premier tour, le 20 août 1893, Albert Pétrot n'obtient que 1.534 voix sur 5.523 votants. Després est en tête avec 2.247 voix. Mais, par suite de désistements, la situation se renverse au second tour. Albert Pétrot est élu, le 3 septembre, par 2.739 voix contre 2.667 à son adversaire. Sa santé déjà compromise ne lui permettra pas de jouer un rôle très important à la Chambre. Membre de diverses commissions, il présente, en 1894, plusieurs propositions de loi concernant des problèmes juridiques précis : le commerce de brocanteur, le secret des lettres. Il rapporte diverses propositions et intervient dans la discussion du budget, en 1895, pour obtenir un relèvement des traitements des garçons de laboratoire à l'Ecole supérieure de pharmacie, en 1897, pour que l'on améliore la situation des employés de la Faculté de médecine. La même année, il dépose une proposition de loi relative aux juridictions compétentes en matière de délit de presse. La maladie qui le ronge ne lui permettra malheureusement pas d'achever cette première et unique législature. Il meurt le 11 décembre 1897 à Paris.