René, Alfred, Emile Rollin

1907 - 1984

Informations générales
  • Né le 7 décembre 1907 à Saint-dizier (Haute-Marne - France)
  • Décédé le 13 septembre 1984 à Saint-dizier (Haute-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Haute-Marne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 7 décembre 1907 à Saint-Dizier (Haute-Marne).

Député de la Haute-Marne de 1936 à 1942.

René Rollin est le fils d'Henri Rollin, qui fut maire de Saint-Dizier, conseiller général et député de la Haute-Marne avant de périr dans la catastrophe ferroviaire de Lagny en 1933. Formé par son père aux responsabilités locales, René Rollin qui exerçait le métier de publiciste et avait été élu conseiller d'arrondissement, lui succéda à la mairie de Saint-Dizier.

Aux élections législatives de 1936, il décida de se présenter dans la circonscription de Wassy comme candidat du rassemblement démocratique de défense ouvrière et paysanne. Son principal adversaire était Courtier, républicain de gauche (alliance démocratique) qui avait été député de la Haute-Marne de 1919 à 1924 puis sénateur de 1924 à 1933, et qui avait retrouvé son siège de député en 1934, lors de l'élection partielle consécutive au décès d'Henri Rollin. Au premier tour de scrutin, avec 7.804 voix pour 16.395 votants, René Rollin distançait de 570 suffrages le député sortant. Il l'emportait au second tour, obtenant 8.660 voix contre 7.487 à Courtier.

Nommé secrétaire de la Chambre des députés, il fit partie de plusieurs commissions : assistance et prévoyance sociales, hygiène, travail, santé publique, Alsace-Lorraine. Il s'intéressa notamment au sort des familles nombreuses, aux accidentés du travail, à l'artisanat de la chaussure et aussi, comme l'avait fait son père, au traité de travail et d'assistance entre la Yougoslavie et la France.

Le 10 juillet 1940 il accorda, au Congrès de Vichy, les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.