Henri Schmidt

1874 - 1954

Informations générales
  • Né le 6 juillet 1874 à Saint-dié (Vosges - France)
  • Décédé le 26 octobre 1954 à Bonneval (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Vosges
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Vosges
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Vosges
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 6 juillet 1874 à Saint-Dié (Vosges).

Député des Vosges de 1906 à 1919.

Pharmacien, lauréat de l'Université de Nancy, conseiller général du canton de Gérardmer, président du cercle de l'union républicaine démocratique de l'arrondissement de Saint-Dié et vice-président de la fédération républicaine démocratique des Vosges, Henri Schmidt se présenta aux élections législatives générales de 1906, dans la 2e circonscription de l'arrondissement de Saint-Dié. Précédé de quelque 400 voix au premier tour par le député sortant, Ancel-Seitz qui se retira, il fut élu au second tour avec 6.606 voix contre 5.783 à Marcillat sur 12.533 votants. Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale.

Au cours de la législature, il vota notamment en faveur de la loi sur le repos hebdomadaire et de celle sur les retraites ouvrières - malgré « ses imperfections indéniables ».

Membre de diverses commissions, en particulier de celle de l'hygiène publique, il déposa une proposition de loi sur la pêche fluviale (1906), présenta deux rapports et prit part à un certain nombre de débats concernant notamment les habitations ouvrières (1907), les pharmaciens coloniaux (1908), la propagande anti-alcoolique (1908).

Aux élections de 1910, il se présente dans la même circonscription. Arrivé de fort peu en tête au premier tour (5.321 voix contre 5.236) il l'emporta au second avec 7.272 voix contre 5.633 à son suivant immédiat. Au cours de la législature, il vota notamment en faveur de la loi sur le service de trois ans.

Membre de diverses commissions, en particulier de la commission d'assurance et de prévoyance sociales et de celle de l'hygiène publique, il déposa quatre propositions de loi, dont deux sur la réglementation de la fabrication et de la vente des alcools et apéritifs (1911-1913) et une sur l'assistance maternelle (1913), propositions dont il fut rapporteur.

Il prit part à différents débats publics concernant essentiellement les problèmes auxquels il s'intéressait particulièrement : lutte anti-alcoolique, protection de la maternité.

En tête au premier tour des élections de 1914 avec 5.173 voix contre 4.276, il fut élu au second par 5.672 voix contre 4.382 à son principal concurrent. Dans sa déclaration électorale, il insistait en particulier sur les exigences à la fois du progrès social et de la défense de la nation. Il fut membre de quatre commissions : boissons, assurance et prévoyance sociales, hygiène publique, réparation des dommages causés par les faits de guerre.

Il déposa plusieurs propositions de loi destinées à lutter contre l'alcoolisme - en particulier il proposa d'interdire la fabrication et la vente de l'absinthe - et une proposition de résolution sur l'interdiction des boissons alcooliques. Il fut rapporteur de divers projets et propositions concernant les boissons alcooliques et la lutte anti-alcoolique, sujet sur lequel il intervint à de nombreuses reprises en séance publique.

Aux élections de 1919 qui eurent lieu au scrutin départemental de liste, à la proportionnelle, il ne fut pas réélu, arrivant en dernière position sur la liste d'union républicaine démocratique, avec 27.822 voix sur 79.877 votants.

De nouveau candidat en 1924, il arriva cette fois second de la liste républicaine d'union des gauches, avec 18.017 voix, mais seul Picard, tête de liste, fut élu député avec 18.874 voix.

Il ne se représenta pas aux élections de 1928.