Emile Seitz

1896 - 1981

Informations générales
  • Né le 11 juillet 1896 à Biarritz (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 16 septembre 1981 à Montaut (Landes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 juillet 1896 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

Député de la Meurthe-et-Moselle de 1932 à 1936.

D'une famille originaire de l'Est, Emile Seitz, lorsque éclate la Grande guerre, interrompt ses études pour s'engager. Sa conduite lui vaut d'obtenir la Croix de guerre. Après le conflit, il prépare et obtient le doctorat en droit. Il s'inscrit au barreau et publie plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire de la procédure criminelle anglo-saxonne. Lors des élections législatives de 1932, il est désigné comme candidat du parti républicain radical et radical-socialiste dans la 2e circonscription de Nancy. Arrivé seulement en troisième position au premier tour, derrière le député de droite sortant et le candidat démocrate populaire, il l'emporte au second tour grâce à la division de ses adversaires et à l'appoint des voix S.F.I.O. avec 6.623 voix sur 16.103 votants.

Membre de la commission de la législation civile et criminelle, il déploie à la Chambre une activité intense, tournée essentiellement vers les problèmes de loyers. Il dépose ainsi de nombreuses propositions de loi favorables au droit des locataires et tendant à la réduction des droits d'enregistrement sur les mutations d'immeubles et de fonds de commerce. Il rapporte à plusieurs reprises sur les mêmes sujets au nom de la commission. Cette spécialisation n'exclut pas des préoccupations plus générales puisqu'il demande à interpeller sur la politique du gouvernement à l'égard de la Tunisie. Lors des élections de 1936, après avoir été très nettement distancé au premier tour, il réussit au second tour à faire le plein des voix de gauche, mais les diverses tendances de la droite s'étant cette fois réunies, il est battu, n'obtenant que 7.189 voix contre 9.217 à François Valentin. Il se fait alors nommer trésorier-payeur général dans les territoires français de l'Afrique occidentale, poste qu'il occupe toujours en 1940.