Ernest Sourioux

1895 - 1944

Informations générales
  • Né le 1er janvier 1895 à Saint-alpinien (Creuse - France)
  • Décédé le 20 mai 1944 à Dora (Allemagne)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 mars 1939 au 31 mai 1942 *
Département
Creuse
Groupe
Indépendants d'union républicaine et nationale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 1er janvier 1895 à Saint-Alpinien (Creuse).

Député de la Creuse de 1939 à 1942.

Exploitant agricole, membre de la chambre d'agriculture de la Creuse, Sourioux n'aborde que tardivement la vie politique en se présentant à une élection partielle le 26 mars 1939 comme candidat d'union républicaine et nationale au siège laissé vacant par Chambonnet, député d'Aubusson, élu sénateur le 23 octobre 1938 et démissionnaire le 31 janvier 1939. Il est élu au second tour de scrutin par 5.589 voix - contre 5.099 à Moluçon - sur 17.232 inscrits et 13.352 votants.

Il siège à la Chambre des députés au groupe des indépendants d'union républicaine et nationale et fait partie de la commission de l'Algérie, des colonies et des pays de protectorat.

Durant les quelques mois où il exerce son mandat, il prend part à la discussion de plusieurs projets de loi, notamment ceux portant amnistie, tendant à accorder aux mobilisés un moratoire pour le paiement du montant de leur loyer, tendant à instituer la représentation proportionnelle pour l'élection des députés. Il intervient également dans la fixation de la date d'une interpellation sur la tragédie de Finlande de mars 1940 et demande à interpeller le gouvernement sur les mesures que celui-ci compte prendre pour « enlever sans délai aux Allemands et aux Russes de plus en plus intimement associés dans le crime, les initiatives des opérations diplomatiques et militaires ».

Le 10 juillet 1940, à Vichy, il ne prend pas part au scrutin accordant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.


Né le 1er janvier 1895 à Saint-Alpinien (Creuse)


Décédé le 20 mai 1944 à Mittelbau, Dora (Allemagne)


Député de la Creuse de 1939 à 1942


(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VIII, p. 3029-3030)


Après la déclaration de guerre, dégagé, en raison de son âge, de toutes obligations militaires, Ernest Sourioux s’engage comme lieutenant d’infanterie coloniale. Son corps n’est fait prisonnier qu’après l’armistice, au titre des unités encerclées. Il est promu capitaine.

Après quatorze mois de captivité, il est rapatrié d’Allemagne, sur « ordre » du maréchal Pétain, qui lui confie la direction du mouvement légionnaire de la Creuse.

Il entretient également des contacts amicaux avec Pierre Laval.

Président de l’union départementale de la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale, Ernest Sourioux est, déporté au camp de Dora à Mittelbau, en Allemagne en janvier 1944, en raison, semble-t-il, de désaccords avec Joseph Darnand. Il y meurt le 20 mai 1944, à l’âge de 49 ans.