Edmond Vian

1874 - 1930

Informations générales
  • Né le 23 février 1874 à Liverdun (Meurthe-et-Moselle - France)
  • Décédé le 9 juin 1930 à Saint-chéron (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Républicains radicaux-socialistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 février 1874 à Liverdun (Meurthe-et-Moselle), mort le 9 juin 1930 à Saint-Chéron (Seine-et-Oise).

Député de la Seine-et-Oise de 1910 à 1914.

Fils de Georges Vian qui fut député de la Seine-et-Oise de 1890 à 1893, Edmond Vian est né en Meurthe-et-Moselle. Docteur en médecine et, comme son père, maire de Saint-Chéron, vice-président du Conseil général de Seine-et-Oise, où il représentait le canton de Dourdan-nord, son élection à la Chambre des députés, en 1910, est une manière de revanche familiale.

En effet, le député sortant de la circonscription de Rambouillet, Gast, se présentant dans une autre circonscription, Edmond Vian se porte candidat, avec pour principal concurrent Marcel Habert qui avait battu son père en 1893 et 1898. Placé en seconde position au premier tour, il l'emporta cependant au second par 8.484 voix sur 16.448 votants contre 7.833 à Marcel Habert.

Sa profession de foi faisait bien augurer de son mandat : il y exprime des idées avancées et des jugements clairvoyants sur l'enseignement postscolaire et technique qu'il souhaite voir développer, sur les monopoles d'Etat auxquels il se déclare hostile, sur la participation des travailleurs aux bénéfices qui doit résoudre les problèmes de la lutte entre le capital et le travail.

Toutefois, son activité parlementaire reste mince. Inscrit au parti radical-socialiste il est membre de la commission d'hygiène publique et de celle des pensions civiles. Il dépose une proposition de loi ayant pour objet l'application du taux proportionnel à tous les frais d'exécutions mobilières et prend part, en 1912, à la discussion budgétaire lors d'un amendement concernant la bergerie de Rambouillet.

A nouveau candidat aux élections de 1914, il est battu le 26 avril, au premier tour, par André Thome.

Edmond Vian est mort le 9 juin 1930, à l'âge de 56 ans, à Saint-Chéron.