Henri Le Loup de La Biliais

1836 - 1916

Informations générales
  • Né le 22 mars 1836 à Nantes (Loire-Inférieure - France)
  • Décédé le 22 juillet 1916 à Saint-etienne -de-mer-morte (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 8 novembre 1896 au 31 mai 1898
Département
Loire-Inférieure

Biographies

Député depuis 1876, né à Nantes (Loire-Inférieure) le 22 mars 1836, propriétaire, conseiller général de la Loire-Inférieure pour le canton de Machecoul et maire de Machecoul, il protesta dans les journaux (octobre 1870), contre la dissolution des conseils généraux décrétée par Gambetta, et servit, dans la guerre franco-allemande comme chef de bataillon de mobilisés.

Elu député dans la 3e circonscription de Nantes, le 5 mars 1876, au 2e tour de scrutin, par 8 593 voix sur 15 150 votants et 21 161 inscrits, contre M. Roch (6 484 voix), il prit place à l'extrême droite et soutint le ministère de Broglie.

Après la dissolution de la Chambre il fut réélu, le 14 octobre 1877, comme candidat du gouvernement du Seize-Mai, par 9 545 voix sur 15 623 votants et 21 441 inscrits, contre le candidat républicain, M. Roch qui eut 6 014 voix.

Les électeurs nantais lui renouvelèrent son mandat le 21 août 1881, par 9 542 voix sur 15 975 votants et 22 105 inscrits, contre 6 313 voix données à M. Roch.

Le département de la Loire-Inférieure le renvoya à la Chambre aux élections du 4 octobre 1885, au scrutin de liste, le 2e sur 9, par 72 450 voix sur 121 474 votants et 165 624 inscrits. Il continua de voter avec la droite monarchique et demanda sans succès, le 1er juillet 1886, l'insertion au Journal officiel des noms des soldats morts au Tonkin et à Madagascar.

Dans la dernière session, M. de La Biliais a voté :
- contre le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision des lois constitutionnelles (14 février, chute du ministère Floquet),
- contre les poursuites contre trois députés membres de la ligue des Patriotes (14 mars),
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (2 avril),
- contre les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).


Né le 22 mars 1836 à Nantes (Loire-Inférieure), mort le 22 juillet 1916 à Saint-Etienne-de-Mer-Morte (Loire-Inférieure).

Député de la Loire-Inférieure de 1876 à 1889 et de 1896 à 1898.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY Dictionnaire des-Parlementaires, t. 1, p. 321.)

Il ne se représenta pas aux élections générales des 22 septembre 1889 et 20 août 1893. Mais, candidat à l'élection partielle du 8 novembre 1896 dans la troisième circonscription de Nantes, en remplacement de M. de Cazenove de Pradine, décédé, il fut élu sans concurrent par 16.555 voix sur 18.069 votants. et 35.055 inscrits.

A la Chambre il reprit sa place à l'extrême droite royaliste et fut désigné en 1896 comme membre de la Commission chargée d'examiner le projet de loi sur les vignes à complant et en 1897 comme membre de la Commission d'initiative parlementaire.

En séance publique il n'intervint que deux fois. La première en 1897 pour demander l'augmentation de la subvention destinée à reconstituer les vignobles de Loire-Inférieure détruits par le phylloxera, la seconde en 1898 pour protester contre l'équipement insuffisant des gares du réseau de chemin de fer de l'Etat.

Là se termina sa carrière parlementaire, car il n'obtint aux élections générales du 8 mai 1898 que 13.637 suffrages contre 14.311 à M. Dubochet, vice-président de la Chambre de commerce de Nantes, républicain modéré, candidat élu. Il ne fut plus candidat aux élections suivantes et mourut à Saint-Etienne-de-Mer-Morte le 22 juillet 1916, à 80 ans.