Auguste, Jean-Baptiste Grandpierre

1814 - 1880

Informations générales
  • Né le 31 décembre 1814 à Piste-en-rigaud (Meuse - France)
  • Décédé le 23 février 1880 à Buzy (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Meuse
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Meuse
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 16 janvier 1879
Département
Meuse
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, député de 1876 à 1879, né à Piste-en-Rigaut (Meuse) le 31 décembre 1814, mort à Buzy (Meuse) le 23 février 1880, avocat à Bar-le-Duc et docteur en droit, il était un républicain de la veille.

Nommé conseiller de préfecture de la Meuse après la révolution de 1848, il démissionna au mois d'août suivant, fut, dans son département, un des adversaires les plus acharnés du prince Louis-Napoléon, combattit sa candidature à la présidence, et passa, après le coup d'Etat de décembre 1851, devant une commission mixte, qui l'acquitta, le jugeant inoffensif. Il n'en continua pas moins à lutter contre l'Empire.

Le 8 février 1871, il fut élu représentant de la Meuse à l'Assemblée nationale, le 4e sur 6, par 20 150 voix sur 40 190 votants et 89 314 inscrits. Il prit place au centre gauche et vota :

- contre la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- pour l'amendement Barthe,
- pour le retour à Paris,
- contre la démission de M. Thiers,
- contre la prorogation des pouvoirs du Maréchal,
- contre l'état de siège,
- contre le ministère de Broglie,
- pour la dissolution,
- pour la proposition du centre gauche,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.

Réélu, le 20 février 1876, député de l'arrondissement de Bar-le-Duc, par 11 081 voix sur 18 815 votants et 22 628 inscrits, contre 4 359 voix à M. Jacquot et 3 167 à M. Gillon, il combattit le ministère de Broglie-Fourtou et fut des 363.

Aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre, il vit renouveler son mandat, le 14 octobre 1877, par 11 104 voix sur 19 950 votants et 23 087 inscrits, contre 8 692 voix à M. Paul Henry. Il vota contre l'amnistie pleine et entière, pour la proposition Gatineau, contre l'augmentation du traitement des desservants, etc.

Démissionnaire pour raisons de santé, il fut remplacé, le 6 avril 1879, par M. Develle, républicain.