Marie, Jules Blancsubé

1834 - 1888

Informations générales
  • Né le 11 décembre 1834 à Gap (Hautes-Alpes - France)
  • Décédé le 2 mars 1888 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Cochinchine française
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 2 mars 1888
Département
Cochinchine française
Groupe
Union républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1881 à 1888, né à Gap (Hautes-Alpes), le 11 décembre 1834, mort à Paris, le 2 mars 1888, après avoir appartenu au barreau de Marseille, il partit pour la Cochinchine en 1864, et s'établit à Saïgon comme avocat. Il fut nommé maire de cette ville et président du conseil colonial ; il fut longtemps aussi le conseiller de Norodom, roi du Cambodge.

Lorsque, le 20 novembre 1881, la Cochinchine fut appelée à élire un député au Parlement, M. Blancsubé obtint 491 voix sur 930 votants et 1 398 inscrits, et fut élu, contre MM. Vienot, 230 voix, et Vinson, 182.

À la Chambre, il vota le plus souvent avec l'union républicaine, et intervint surtout dans la discussion des affaires coloniales. Le 19 juillet 1882, il interpella le gouvernement en réclamant pour Paris le droit commun en matière d'organisation municipale ; rapporteur, en mai 1883, d'un projet de crédit de 5 millions et demi pour le Tonkin, il soutint la demande du ministère, en ajoutant au projet l'institution d'un commissaire civil.

Réélu, le 25 octobre 1885, par 418 voix (856 votants, 1 740 inscrits), contre 412 voix à M. Ternisien, M. Blancsubé prit encore la parole, le 29 novembre 1886, quelques jours après la mort de Paul Bert, pour soutenir une nouvelle demande de 30 millions de crédits pour le Tonkin, et, en janvier 1887, il attaqua l'amiral Aube, ministre de la Marine, et lui reprocha de réaliser de funestes économies en rapatriant les soldats du Tonkin sur des navires de commerce insalubres, au lieu d'employer à cet usage les transports de l'Etat.

M. Blancsubé mourut au cours de la session, laissant une veuve et huit enfants.