Nicolas, Prosper Gellibert des Seguins

1788 - 1861

Informations générales
  • Né le 7 juillet 1788 à Ronsenac ( - France)
  • Décédé le 11 décembre 1861 à Toulouse (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Charente
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 23 janvier 1859
Département
Charente
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1859, né à Ronsenac (Charente) le 7 juillet 1788, mort à Toulouse (Haute-Garonne) le 11 décembre 1861, frère d'Alexis Gellibert qui fut député de 1827 à 1834, il entra à l'Ecole polytechnique en 1807, en sortit dans l'artillerie, fut blessé au siège de Tarragone (1813), et assista aux combats sous Paris (1814).

Il resta dans l'armée sous la Restauration, avec le grade de capitaine d'artillerie, passa chef d'escadron en 1830, coopéra à la prise de Constantine et devint colonel en 1840, officier de la Légion d'honneur en 1842, commandeur du même ordre et général de brigade en 1847.

Placé en 1848 à la tête de l'Ecole d'artillerie de Toulouse, il y resta jusqu'à sa retraite (1850).

Il habitait la Charente lorsque, après le coup d'Etat du 2 décembre, il fut porté (29 février 1852) comme candidat officiel au Corps législatif dans la 1re circonscription de la Charente, et élu député par 23 783 voix (26 888 votants, 43 033 inscrits), contre 2 292 voix à M. Mathieu-Bodet, ancien représentant.

Il prit part à l'établissement du régime impérial, siégea dans la majorité dynastique, vota avec elle, et fut réélu comme candidat officiel, le 22 juin 1857, par 16 623 voix (28 889 votants, 41 121 inscrit), contre 6 877 voix à M. Albert. Il reprit alors sa place dans la majorité, mais il donna sa démission le 23 janvier 1859, et fut remplacé à la Chambre par son fils.