Raymond, Eugène, Marcel Larrabure

1799 - 1875

Informations générales
  • Né le 16 janvier 1799 à Saint-jean-pied-de-port (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 16 avril 1875 à Argagnon (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 25 octobre 1857 au 7 mai 1863
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 4 octobre 1865
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 4 novembre 1865 au 27 avril 1869
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
majorité dynastique

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 6 mai 1869 au 4 septembre 1870

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, député au Corps législatif de 1857 à 1869, sénateur du second empire, né à Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées) le 16 janvier 1799, mort au château d'Argagnon (Basses-Pyrénées) le 18 avril 1875, il fut négociant dans son pays natal.

Conseiller général des Basses-Pyrénées pour le canton d'Orthez, il entra dans la vie politique le 13 mai 1849, ayant été élu représentant de ce département à l'Assemblée législative, le 6e sur 10, par 35,356 voix (71,463 votants, 117,931 inscrits). M. Larrabure appartint à la majorité conservatrice, appuya de son vote les mesures de réaction, et adhéra à la politique du coup d'Etat.

Désigné comme candidat officiel, le 25 octobre 1857, dans la 2e circonscription des Basses-Pyrénées, il fut élu par 29,137 voix (29,173 votants et 35,688 inscrits) député au Corps législatif, en remplacement de M. de Balmont, décédé. Membre de la droite dynastique, il prit part à de nombreuses discussions, notamment à celles qui eurent trait à l'agriculture, intervint fréquemment dans l'examen du budget, se plaignit (juillet 1860) de l'insuffisance des attributions budgétaires du Corps législatif, et constata que le déficit, permanent depuis 1852, n'était soldé que par des surtaxes et des emprunts.

Réélu, le 1er juin 1863, député de la 2e circonscription des Basses-Pyrénées, par 27,882 voix (27,955 votants, 34,857 inscrits), il suivit la même ligne de conduite que précédemment, fut rapporteur de la commission de l'emprunt de 300 millions (1864), et signala l'aggravation constante de la dette publique.

Elu au conseil municipal de Pau, puis nommé maire de cette ville (26 août 1865), il donna sa démission de son mandat de député le 4 octobre, entre deux sessions, et posa en même temps sa candidature dans la 1re circonscription de son département, vacante par suite de la nomination du député qui la représentait, M. O'Quin, à la recette générale des Basses-Pyrénées. Ces incidents se produisirent sans que le Corps législatif ait pu statuer sur sa démission, bien qu'une démission ne puisse être reçue que par la Chambre elle-même, en vertu du principe constitutionnel de la division des pouvoirs. C'est le seul cas de ce genre, croyons-nous, qui se soit présenté depuis l'établissement en France du régime parlementaire.

M. Larrabure fut élu, le 4 novembre 1865, par 20,688 voix (27,382 votants, 39,043 inscrits), contre 6,572 au candidat de l'opposition, M. Barthe, et remplacé, comme député de la 2e circonscription, par M. Chesnelong.

A l'approche des élections législatives générales de 1869, M. Larrabure, qui était alors maire de la ville de Pau, fut appelé (6 mai) au Sénat impérial. Il donna sa démission de maire aussitôt après, et soutint au Luxembourg, comme au Palais-Bourbon, le gouvernement de Napoléon III, jusqu'à la révolution du 4 septembre 1870, qui le rendit à la vie privée.

Date de mise à jour: octobre 2016