Aimé, Stanislas Darblay

1794 - 1878

Informations générales
  • Né le 26 novembre 1794 à Auvers-saint-georges (Seine-et-Oise - France)
  • Décédé le 12 novembre 1878 à Saint-germain-lès-corbeil (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Auvers-Saint-Georges (Seine-et-Oise), le 26 novembre 1794, mort au château de Saint-Germain-lès-Corbeil (Seine-et-Oise), le 12 novembre 1878, frère d'Auguste Darblay qui avait été député sous Louis-Philippe, il servit comme volontaire pendant les Cent-Jours.

Ayant succédé en 1816 à son père comme maître de poste, il fut bientôt révoqué à cause de ses opinions bonapartistes, et se consacra exclusivement désormais au commerce des grains où il réalisa une fortune considérable. Le système Darblay pour la fabrication des farines, et les diverses améliorations que son auteur apporta dans cette industrie, lui valurent une grande notoriété.

Conseiller d'arrondissement de Corbeil, ses antécédents et son influence le désignèrent comme le candidat du gouvernement au Corps législatif lors des élections du 29 février 1852 : il fut élu député de la 2e circonscription de Seine-et-Oise, par 17,812 voix sur 21,904 votants et 36,546 inscrits. Il prit part au rétablissement de l'Empire, fut de la majorité dynastique et vota, pendant toute la durée du règne, en faveur du gouvernement impérial, qui le nomma maire de Saint-Germain-sous-Corbeil, censeur de la Banque de France et du Crédit foncier, membre de la Chambre de Commerce de Paris, président du comité agricole de Seine-et-Oise, et officier, puis commandeur de la Légion d'honneur.

Comme député il obtint sa réélection :

- le 22 juin 1857, par 16,247 voix (28,033 votants, 35,413 inscrits), contre 11,363 à M. de Selve;
- le 31 mai 1863, par 21,307 voix (30,206 votants, 36,395 inscrits), contre 4,235 à M. Bos, 3,399 à M. de Selve, et 1,105 à M. de Jouvencel,
- et le 24 mai 1869, par 17,170 voix (32,271 votants, 37,647 inscrits), contre 14,699 à M. Bos.

Rentré dans la vie privée après le 4 septembre 1870, il tenta de reparaître sur la scène politique en se portant candidat aux élections sénatoriales de 1876; mais il ne fut pas élu.