Etienne, Armand, Napoléon de Cambacérès

1804 - 1878

Informations générales
  • Né le 5 décembre 1804 à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 20 décembre 1878 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Aisne
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Aisne
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Aisne
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Aisne
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère de Marie Jean Pierre Hubert, duc de Cambacérès (1798-1881), pair de France et sénateur du Second Empire, Etienne, Armand, Napoléon de Cambacérès, député de 1842 à 1848, représentant à l'Assemblée législative de 1849, et député de 1852 à 1857, né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le 5 décembre 1804, mort à Paris, le 20 décembre 1878, il était, lors de sa première élection, « propriétaire à Montgobert », dans le département de l'Aisne.

Gendre du maréchal Davoust, il se rangea, sous Louis-Philippe, parmi les bonapartistes mécontents qui faisaient cause commune avec l'opposition, et, tandis que son frère Pierre-Hubert (V. ce nom) siégeait dans la majorité dynastique de la Chambre des pairs, lui se fit, le 9 juillet 1842, envoyer à la Chambre des députés, par les électeurs indépendants du 3e collège de l'Aisne (Saint-Quentin) : il avait obtenu 220 voix sur 418 votants et 446 inscrits, contre 193 à M. Bénédict Fould, député ministériel sortant.

Il vota constamment avec l'opposition, et, réélu, le 1er août 1846, par 302 voix (477 votants, 551 inscrits), contre 161 à M. B. Fould, il s'associa au mouvement réformiste, prononça au banquet de Saint-Quentin un discours où il but « à la vérité du gouvernement représentatif ! » et signa la mise en accusation du ministère Guizot.

Le comte Etienne de Cambacérès ne fit pas partie de l'Assemblée constituante. Mais, le 13 mai 1849, le département de l'Aisne l'élut représentant du peuple à la Législative, le 5e sur 12, par 62 287 voix (112 795 votants, 160 698 inscrits). Il observa tout d'abord une attitude très réservée, attendit les événements, et soutint la politique du ministère Barrot ; puis il appuya celle du prince président.

Il fit partie de la commission consultative nommée après le coup d'Etat, et reparut au Corps législatif du 29 février 1852, comme député de l'Aisne, élu par 17,810 voix (18 542 votants, 35 845 inscrits). Il vota, jusqu'à la fin de la législature, avec la majorité impérialiste, et se retira en 1857, pour faire place à son fils (V. ce nom).

Le comte de Cambacérès vécut, dès lors, à l'écart de la politique militante.

Il était officier de la Légion d'honneur.