Félix, Marie Imbaud de la Rivoire de La Tourrette

1812 - 1886

Informations générales
  • Né le 26 janvier 1812 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 18 juin 1886 à Tournon (Ardèche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Ardèche
Groupe
Centre droit
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 10 mars 1850 au 2 décembre 1851
Département
Ardèche
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 24 juillet 1864 au 27 avril 1869
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1846 à 1848, représentant en 1850, député au Corps législatif de 1864 à 1870, né à Paris le 26 janvier 1812, mort à Tournon (Ardèche) le 18 juin 1886, « fils de Marie-Louis-Just-Antoine de la Rivoire, marquis de la Tourrette, et de Victoire Chaptal », petit-fils par sa mère du comte Chaptal, il fit de brillantes études au collège Henri IV, entra ensuite à l'Ecole de Saint-Cyr, et en sortit (1832) sous-lieutenant au 37e de ligne.

Démissionnaire (1839), il épousa, la même année, une nièce du colonel La Bédoyère et se retira dans ses propriétés de l'Ardèche. Le 1er août 1846, il se présenta à la députation dans le 2e collège de ce département (Tournon), et fut élu par 136 voix (202 votants, 220 inscrits), contre 64 à M. Chambaud. Il siégea au centre droit, et soutint la politique de Guizot.

En 1848, il fut nommé commandant de la garde nationale de Tournon, mais il échoua aux élections pour la Constituante. M. de la Tourrette ne fut nommé représentant de l'Ardèche que le 10 mars 1850, à l'Assemblée législative, par 37,549 voix (65,261 votants, 103,105 inscrits), contre 27,622 à M. Carnot, en remplacement de M. Rouveure, démissionnaire. Il prit place dans les rangs de la majorité, se montra très attaché à la politique du parti catholique, et vota pour la loi restrictive du suffrage universel.

Conseiller général de l'Ardèche pour le canton de Saint-Félicien (1852-1871), il se présenta, avec l'appui du clergé, aux élections du 29 février 1852, pour le Corps législatif, et échoua dans la 2e circonscription du département, avec 8,899 voix, contre 10,811 à M. Boissy d'Anglas, élu. Mais, après le décès de ce député, il fut élu, avec l'appui du gouvernement, le 24 juillet 1864, dans la 3e circonscription du même département, par 17,315 voix (28,932 votants, 37,499 inscrits), contre 11,618 à M. Chalamet, candidat de l'opposition.

Il siégea à droite jusqu'à la fin du règne et obtint encore le renouvellement de son mandat aux élections de 1869, toujours comme candidat officiel, au deuxième tour de scrutin, avec 18,985 voix (31,355 votants, 40,247 inscrits), contre 12,285 à M. Hérold, de l'opposition. La gauche attaqua vivement cette élection, que M. de la Tourrette défendit en déclarant qu'il représentait particulièrement l'opinion catholique. Il se montra constamment opposé, au Corps législatif, à toute concession au libéralisme parlementaire.

La révolution de 1870 le rendit à la vie privée. Candidat à la députation dans la 1re circonscription de Tournon le 20 février 1876, il échoua avec 7,394 voix, contre 9,114 à l'élu républicain, M. Seignobos. Chevalier de la Légion d'honneur (1860).

Date de mise à jour: novembre 2016