Charles, Pierre, Paul Paulmier

1811 - 1887

Informations générales
  • Né le 21 octobre 1811 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 15 décembre 1887 à Bretteville-sur-laize (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Calvados
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Calvados
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 19 mars 1865 au 27 avril 1869
Département
Calvados
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Calvados
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 24 janvier 1885

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1846 à 1848, représentant en 1849, député au Corps législatif de 1865 à 1870, sénateur de 1876 à 1885, né à Paris le 21 octobre 1811, mort à Bretteville-sur-Laize (Calvados) le 15 décembre 1887, il fit de brillantes études au lycée Charlemagne, obtint le 1er prix de philosophie au concours général de 1830, se fit inscrire au barreau de Paris en 1833, plaida plusieurs procès politiques devant la Chambre des pairs, notamment pour Barbès en 1840, et collabora à la Gazette des tribunaux.

Elu, le 1er août 1846, député du 4e collège du Calvados (Falaise) par 242 voix (484 votants, 524 inscrits), contre 230 à M. Leclerc, il fut rapporteur de la pétition du roi Jérôme Bonaparte demandant à être autorisé à rentrer en France, et conclut en faveur de la demande.

Après avoir échoué aux élections pour la Constituante, le 23 avril 1848, il devint (même année) membre du conseil général du Calvados, et fut élu, le 13 mai 1849, représentant du Calvados à l'Assemblée législative, le 1er sur 10, par 66 567 voix (86 996 votants, 137 851 inscrits). Il prit place dans la majorité monarchiste et ne se montra pas hostile à la politique du prince Louis-Napoléon.

Après le 2 décembre, il reprit ses fonctions au barreau, fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 31 décembre 1855, et fut élu député au Corps législatif par la 4e circonscription du calvados, comme candidat du gouvernement, le 19 mars 1865, en remplacement de M. de Caulaincourt, décédé, par 15 802 voix (26 426 votants, 35 068 inscrits), contre 10 547 à M. Lenormand. Il siégea dans la majorité dynastique, devint président du conseil général de son département (1865).

Il fut réélu député, le 24 mai 1869, par 17 908 voix (24 515 votants, 32 431 inscrits), contre 6 511 à M. André Pasquet ; il prit place dans le tiers-parti et signa l'interpellation des 116.

Il resta quelque temps en dehors de la politique après la chute de l'Empire, reprit sa place au conseil général (8 octobre 1871), en redevint président, et se présenta, comme candidat constitutionnel, dans le Calvados, aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876 : il fut élu, bien que combattu par les bonapartistes, par 665 voix (861 votants). Inscrit au groupe constitutionnel, il vota avec les républicains modérés, accorda la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie, mais, après l'échec du 16 mai, soutint les cabinets républicains qui arrivèrent au pouvoir.

Le 25 janvier 1885, au renouvellement triennal du Sénat, il n'obtint que 565 voix sur 1175 votants et rentra dans la vie privée.

Chevalier de la Légion d'honneur (1855), officier du 4 août 1867.

On a de lui :
- De la misère et de la mendicité (1845) ;
- Traité de la législation et de la jurisprudence des théâtres (1883).

Date de mise à jour: octobre 2016