Ernest, François, Richard Grelier de Fougeroux

1804 - 1883

Informations générales
  • Né le 9 avril 1804 à La chapelle-thémer (Vendée - France)
  • Décédé le 30 avril 1883 à La chapelle-thémer (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Vendée
Groupe
Extrème droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Vendée
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à la Chapelle-Thémer (Vendée) le 9 avril 1804, mort au château du Fougeroux, commune de La Chapelle-Thémer le 30 avril 1883, fils d'un émigré, il fit son droit à Paris.

Riche propriétaire et légitimiste libéral, il reçut, en 1844, des électeurs indépendants de la Vendée, l'offre d'une candidature à la Chambre des députés et n'échoua que de quelques voix, grâce aux manœuvres du gouvernement.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Vendée à l'Assemblée constituante, le 2e sur 9, par 47,032 voix (86,221 votants, 104,486 inscrits). Il prit place à l'extrême droite, fit partie du comité des cultes, déposa, en cette qualité, le rapport sur le célibat des prêtres, et vota:

- pour le décret sur les clubs,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la mise en accusation du président et des ministres.

Au 15 mai, il se fit remarquer par son intrépidité en face de l'émeute qui menaçait l'Assemblée.

Réélu, le 13 mai 1849, à la Législative, par le même département, le 2e sur 8, avec 43,978 voix (61,522 votants, 103,432 inscrits), il continua de siéger à la droite de l'assemblée et de voter avec elle, pour les lois sur l'enseignement, contre le suffrage universel, etc., parla dans quelques discussions financières, combattit le libre-échange, et protesta, à la mairie du 10e arrondissement, contre le coup d'Etat du 2 décembre. Emprisonné à Vincennes, il fut bientôt rendu à la liberté, et rentra dans la vie privée.

Date de mise à jour: mars 2016