Amable, Luglien Dubois

1797 - 1871

Informations générales
  • Né le 18 septembre 1797 à Amiens (Somme - France)
  • Décédé le 6 septembre 1871 à Amiens (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Somme
Groupe
Gauche modérée
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Somme
Groupe
Droite monarchiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Amiens (Somme) le 18 septembre 1796, mort à Amiens le 6 novembre 1871, d'une famille de riches propriétaires, il se fit recevoir docteur médecin le 6 novembre 1821, et, après quinze ans d'exercice, se fit agriculteur et horticulteur. Il fut conseiller municipal d'Amiens de 1840 à 1848.

Connu pour ses opinions libérales, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Somme à l'Assemblée constituante, le 14e et dernier, par 84,959 voix. Il prit place à la gauche modérée, fit partie du comité du travail, proposa de régler définitivement les attributions de la commission exécutive, et vota :

- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret contre les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,

s'abstint sur l'ordre du jour en faveur de Cavaignac, « parce que, dit-il, à une époque aussi rapprochée de l'élection du 10 décembre, un ordre du jour motivé ressemblait trop à une réclame électorale, » se prononça

- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'abolition de l'impôt sur les boissons.

Réélu, le 13 mai 1849, par le même département, à l'Assemblée législative, le 11e sur 12, avec 59,390 voix sur 106,444 votants et 169,321 inscrits, il fit partie de la majorité monarchique, hostile à la politique personnelle du prince président. Le coup d'Etat de décembre 1851 l'éloigna de la vie politique; il se fixa comme médecin à Paris.

Il fut nommé, sous le second empire, inspecteur des eaux de Vichy.