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Document mis en distribution le 11 décembre 1998 N° 1254 ______ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l' Assemblée nationale le 9 décembre 1998. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES FINANCES, DE LÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN(1) PAR M. Alain RODET Député. (1) La composition de cette commission figure au verso de la présente page. Banques et établissements financiers.
La commission des finances, de léconomie générale et du plan est composée de : MM. Augustin Bonrepaux, président ; Didier Migaud, rapporteur général ; Jean-Pierre Brard, Arthur Dehaine, Yves Tavernier, vice-présidents ; Pierre Bourguignon, Jean-Jacques Jegou, Michel Suchod, secrétaires ; MM. Maurice Adevah-Poeuf, Philippe Auberger, François dAubert, Dominique Baert, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, François Baroin, Alain Barrau, Jacques Barrot, Alain Belviso, Christian Bergelin, Éric Besson, Jean-Michel Boucheron, Michel Bouvard, Mme Nicole Bricq, MM. Christian Cabal, Jérôme Cahuzac, Thierry Carcenac, Gilles Carrez, Henry Chabert, Didier Chouat, Alain Claeys, Yves Cochet, Charles de Courson, Christian Cuvilliez, Jean-Pierre Delalande, Francis Delattre, Yves Deniaud, Michel Destot, Patrick Devedjian, Laurent Dominati, Raymond Douyère, Tony Dreyfus, Jean-Louis Dumont, Daniel Feurtet, Pierre Forgues, Gérard Fuchs, Gilbert Gantier, Jean de Gaulle, Hervé Gaymard, Jacques Guyard, Pierre Hériaud, Edmond Hervé, Jacques Heuclin, Jean-Louis Idiart, Mme Anne-Marie Idrac, MM. Michel Inchauspé, Jean-Pierre Kucheida, Marc Laffineur, Jean-Marie Le Guen, Guy Lengagne, François Loos, Alain Madelin, Mme Béatrice Marre, MM. Pierre Méhaignerie, Louis Mexandeau, Gilbert Mitterrand, Alain Rodet, Nicolas Sarkozy, Gérard Saumade, Philippe Séguin, Jean-Pierre Soisson, Georges Tron, Philippe Vasseur, Jean Vila. Mesdames, Messieurs Lorsquà lautomne dernier le Gouvernement a, par la bouche de M. Christian Sautter, secrétaire dÉtat au budget, proposé à lAssemblée nationale de proroger jusquau 1er mars 1999 les mandats des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne, il a indiqué que trois raisons rendaient cette prorogation nécessaire. Tout dabord, le statut des caisses dépargne devait être modernisé, afin de les mettre à même de sadapter aux évolutions de lenvironnement et des marchés tout en leur permettant de poursuivre leurs deux missions essentielles : assurer à lépargne populaire la sécurité et le rendement quelle mérite et contribuer au financement du logement social. En deuxième lieu, le Gouvernement a tenu à ce que lindispensable modernisation résulte, comme ce fut le cas pour les deux réformes précédentes, de 1983 et 1991, dune procédure concertée. Enfin, le secrétaire dÉtat au budget estimait souhaitable que la réforme intervienne dans un climat apaisé, en dehors des inévitables débats qui ont cours lors des campagnes pour les élections aux conseils consultatifs et aux conseils dorientation et de surveillance. * * * Votre Rapporteur rappellera que ces différentes instances contribuent, avec les directoires, au fonctionnement et à ladministration des trente quatre caisses dépargne régionales. Pour être complet, il convient dajouter à lorganigramme du groupe caisses dépargne, lorgane central, appelé Centre national des caisses dépargne et de prévoyance (CENCEP), constitué sous la forme dun groupement dintérêt économique détenu à 65 % par les caisses dépargne et à 35 % par la Caisse des dépôts et consignations et dirigé par un directoire de trois membres et un conseil de surveillance de 23 membres. Les conseils consultatifs de clients sont prévus par les articles 10 et 10-1 de la loi du 1er juillet 1983 portant réforme des caisses dépargne et de prévoyance. Les membres de ces conseils sont élus pour six ans parmi les déposants âgés de plus de 16 ans et titulaires dun compte ouvert depuis un an au moins. Ils assurent en principe la représentation des clients auprès de chaque caisse dépargne. Les conseils dorientation et de surveillance (COS), prévus par larticle 11 de ladite loi, jouent à la fois un rôle dassemblée générale et celui de conseil dadministration ou de surveillance. Cette double fonction est liée au statut particulier des caisses dépargne qui sont dépourvues dactionnaires ou de sociétaires. Le nombre de leurs membres est de 17, 21 ou 25 selon la taille de la caisse. Ces membres sont élus pour six ans, au sein de quatre collèges distincts, représentant respectivement les collectivités territoriales, les salariés des caisses, les déposants personnes physiques et les déposants personnes morales (1). Les mandats des membres de ces organes devaient arriver à expiration, respectivement en novembre/décembre 1997 pour les conseils consultatifs et en janvier/mars 1998 pour les conseils dorientation et de surveillance. Cest dans ce contexte que le Parlement a adopté larticle 8 de la loi du 10 novembre 1997 portant diverses mesures urgentes à caractère fiscal et financier. En conséquence, et conformément aux engagements pris par M. Dominique Strauss-Kahn, ministre de lÉconomie, des Finances et de lIndustrie, cest lensemble de la pyramide des administrateurs des caisses dépargne, y compris le conseil de surveillance et le directoire du CENCEP qui a été gelée jusquau 1er mars 1999, date présumée de lentrée en vigueur de la loi réformant le statut des caisses dépargne. * * * Par ailleurs, le 5 novembre 1997, le Premier ministre chargeait notre collègue, M. Raymond Douyère, dune mission temporaire auprès du ministre de lÉconomie, des Finances et de lIndustrie au terme de laquelle, après une concertation de lensemble des parties concernées, il lui était demandé de présenter au Gouvernement des orientations permettant de mettre au point un projet de loi à la hauteur des enjeux qui se posent aujourdhui aux caisses dépargne dans lévolution du système financier français . Toutefois, dès la lettre de mission, le calendrier initialement défini par larticle 8 de la loi du 10 novembre 1997 se trouvait quelque peu bousculé, puisque le Premier ministre indiquait que le Gouvernement se fixait pour objectif de soumettre le texte au Parlement, à léchéance de lété 1998. M. Raymond Douyère a procédé à de nombreuses consultations qui lont conduit à rencontrer près de 300 personnes, quil sagisse de représentants du ministère de lÉconomie, des Finances et de lIndustrie, de la Commission européenne, de la Commission bancaire ou de la Caisse des dépôts et consignations, de représentants des autres établissements de crédit, mutualistes ou commerciaux, français ou européens. Il a également rencontré des agences de notations financières, des représentants du monde économique et associatif et des élus, ainsi que des délégués des organisations syndicales nationales ou des représentants des syndicats du personnel des caisses dépargne. Il sest en outre déplacé dans une dizaine de caisses régionales. Cest le 8 avril dernier quil a remis au Premier ministre les conclusions de ses travaux, qui ont dailleurs inspiré les dispositions relatives aux caisses dépargne contenues dans le projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière, adopté par le Conseil des ministres du 2 décembre, en même temps que le présent projet. En effet, compte tenu du fait que la réforme du statut des caisses dépargne devrait être examiné en première lecture par notre assemblée au début du mois de mars prochain, le texte ne pourrait être définitivement adopté que dici la fin de la présente session. Dans ces conditions, les mêmes raisons qui militaient en faveur du vote de larticle 8 de la loi du 10 novembre 1997 plaident pour un maintien du gel de la situation des caisses dépargne jusquà la date attendue de la promulgation de la loi qui doit moderniser leur statut. Cest pourquoi le présent projet propose de proroger de cinq mois supplémentaires, jusquau premier août 1999, les mandats des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne. * * * Tout comme la loi du 10 novembre 1997, le présent projet ne vise pas les membres des directoires des caisses, élus nommés par les conseils dorientation et de surveillance, avec lagrément du CENCEP, pour une durée de cinq ans renouvelable. En effet, les membres du directoire, dont les mandats arrivaient à échéance en avril/mai 1997 ont été renouvelés récemment et la question de la prorogation de leur mandat ne se pose donc pas. Il ne fait pas davantage référence aux mandats des membres du conseil de surveillance et du directoire du CENCEP, qui relèvent des dispositions statutaires propres à ce groupement dintérêt économique. Votre rapporteur rappellera, pour mémoire, que les mandats des intéressés ont été prolongés jusquen mars 1999 par une assemblée générale extraordinaire réunie en juin dernier. En revanche, comblant une lacune de larticle 8 de la loi du 10 novembre 1997, larticle unique du présent projet prévoit que les dispositions relatives à la limite dâge ne seront pas opposables aux administrateurs qui en seraient atteints du fait de la prorogation de leur mandat. Il y a lieu de rappeler que larticle 10 des statuts types des caisses dépargne annexés au décret du 23 octobre 1991 relatif à lorganisation des caisses dépargne et de prévoyance fixe cette limite dâge à 65 ans pour les membres du directoire et à 68 ans pour les membres des conseils dorientation et de surveillance. Il nest, par contre, prévu aucune limite dâge pour les membres des conseils consultatifs. Le présent projet nintroduit toutefois, et à dessein, aucune dérogation aux dispositions de la loi du 1er juillet 1983, qui prévoient que la perte de la qualité au titre de laquelle ils ont été élus au sein des conseils consultatifs des conseils dorientation et de surveillance met fin au mandat des administrateurs concernés. Il sagit là dune position de bon sens. On voit mal en effet une personne ayant perdu tout mandat électif continuer à siéger en tant que représentant des élus ou un salarié ayant cessé ses fonctions continuer à représenter les salariés. En pareil cas, ce sont donc les dispositions de droit commun qui sappliqueront : pour les conseils consultatifs et les représentants des élus et des salariés dans les conseils dorientation et de surveillance, élus sur un scrutin de liste, la suppléance est assurée par le suivant de liste. Pour les représentants des déposants personnes physiques, le remplaçant est le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix après le dernier élu et pour les représentants des personnes morales, il y a lieu de procéder à une nouvelle désignation, sauf si le siège devient vacant moins dun an avant lexpiration du mandat du conseil dorientation et de surveillance. Il sagit là, au demeurant, de suppositions largement théoriques, labsence déchéance électorale locale dici au 1er août 1999 rendant largement improbable au bouleversement du collège des élus locaux et les autres collèges faisant, en règle générale, preuve dune certaine stabilité. En ce qui concerne, enfin, la date déchéance de la prorogation de ces mandats, le 1er août 1999 correspond à la date à laquelle on peut légitimement espérer, compte tenu des délais de promulgation, que la loi relative à lépargne et à la sécurité financière, dont la première partie contiendra les dispositions propres aux caisses dépargne, définitivement adopté avant le 30 juin 1999, sera entrée en vigueur. * * * Laisser cette page blanche sans numérotation EXAMEN EN COMMISSION Au cours de sa séance du 9 décembre 1998, la commission des Finances, de lÉconomie générale et du Plan a examiné, sur le rapport de M. Alain Rodet, rapporteur, le projet de loi portant prorogation des mandats des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne et de prévoyance (n° 1243). M. Alain Rodet, rapporteur, après avoir rappelé que larticle 8 de la loi du 10 novembre 1997 portant diverses mesures urgentes à caractère fiscal et financier avait prorogé les mandats des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne, jusquau 1er mars 1999, a indiqué que pour des raisons de calendrier parlementaire et de délais nécessaires aux travaux des deux assemblées, larticle unique du présent projet proposait de reporter cette échéance au 1er août 1999. Il a observé que le projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière, également adopté le 2 décembre en Conseil des ministres, proposait une adaptation du statut des caisses dépargne afin de les mettre à même de sadapter aux évolutions de lenvironnement économique et des marchés financiers, sur une base coopérative et faisait suite à la mission de M. Raymond Douyère, qui sétait livré à un travail de fond en procédant à plus de 300 auditions et à des déplacements dans une dizaine des caisses régionales. Il a insisté sur le fait que ce texte, qui ferait suite à la proposition de loi de M. Dominique Taddéi, qui avait permis en 1983 une pérennisation du réseau des caisses dépargne et à une nouvelle réforme mise en uvre par la loi de 1991, avait donc fait lobjet dune large concertation et était très attendu par le réseau. Il a déclaré que la prorogation des mandats des administrateurs des caisses faciliterait la mise en place des nouvelles structures dans un climat plus serein. Il a précisé que le présent projet nemportait aucune conséquence quant au mandat des dirigeants du centre national des caisses dépargne et de prévoyance (CENCEP), prorogé jusquau 1er mars 1999, par une assemblée générale extraordinaire tenue en juin dernier, cette décision relevant des statuts de ce groupement dintérêt économique. Concluant son propos, il a indiqué que le présent projet prévoyait que les dispositions relatives aux limites dâge ne seraient pas applicables aux mandataires sociaux qui les atteindraient du fait de la prorogation, mais quen revanche, la perte de la qualité au titre de laquelle ils avaient été désignés pour siéger dans les conseils dorientation et de surveillance mettrait, en tout état de cause, un terme à leur mandat. Après que M. Yves Deniaud eut estimé que le Ministre de lÉconomie, des Finances et de lIndustrie devait confirmer la prolongation du mandat des membres du CENCEP, la Commission a examiné un amendement de M. Jean-Pierre Brard et plusieurs de ses collègues, tendant à fixer au 1er août 2001 la limite de la prorogation des mandats. M. Jean-Pierre Brard a jugé que le délai prévu par le projet de loi qui prolongeait le mandat des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne et de prévoyance jusquau 1er août 1999 était trop bref. Il a indiqué que le Ministre avait donné son accord à la tenue dun débat parlementaire consacré à la restructuration du secteur bancaire et financier et que ceci devait marquer le début dune large concertation associant lensemble des acteurs du secteur en France ainsi que les éventuels partenaires étrangers. Il a donc estimé que la date du 1er août 1999 ne permettrait pas à cette réflexion dêtre menée à bien et quil convenait de prévoir plutôt la date du 1er août 2001, étant entendu que la durée de cette prorogation pourrait toujours être raccourcie au cas où la réforme du statut des caisses dépargne intervenait plus rapidement. M. Philippe Auberger a tout dabord remarqué que les membres des conseils dorientation et de surveillance avaient été élus en 1991 pour une durée de cinq ans et que cette mesure, qui constituait la deuxième prorogation de leur mandat, aurait pour effet de le porter à huit ans sans même parler de la durée de dix ans proposée par lamendement de M. Jean-Pierre Brard. Il a relevé que le prochain texte consacré à la réforme du statut des caisses dépargne mais aussi à la sécurité des dépôts et au fonctionnement de la Commission bancaire posait des problèmes extrêmement délicats quil faudrait traiter avec le temps nécessaire et que ceci devrait empêcher le Gouvernement de déclarer lurgence sur ce projet de loi. M. Philippe Auberger en a déduit que la discussion parlementaire, qui devrait comprendre deux lectures dans chaque assemblée avant la réunion dune éventuelle commission mixte paritaire, serait difficilement terminée avant le 1er août 1999, ce qui annonçait une rupture de continuité entre la fin du mandat des membres des actuels conseils dorientation et de surveillance et la mise en place des futures institutions. Après avoir rappelé que le but du projet de loi était dassurer la pérennité des principes fondateurs des caisses dépargne, M. Alain Rodet, rapporteur, a indiqué que prolonger davantage les délais de discussion du futur statut des caisses dépargne risquait dempêcher la croissance externe ou la modernisation du réseau. Il a précisé que la durée du mandat des conseils dorientation et de surveillance avait été fixée à six ans et celle des membres du directoire à cinq ans et quils avaient été renouvelés en 1997. Il a ajouté que le projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière prévoyait, au titre des dispositions transitoires, un délai de 13 mois entre la promulgation de la loi et lélection des membres des futurs organes de direction, délai pendant lequel les administrateurs en place seraient maintenus dans leurs fonctions. M. Guy Lengagne a remarqué, à la suite de M. Jean-Pierre Brard, que le futur projet de loi pourrait raccourcir mais aussi étendre la durée du mandat des conseils dorientation et de surveillance sil en était besoin. M. Philippe Auberger sest déclaré peu convaincu par les arguments du Rapporteur et il a renouvelé son souci de voir assurer la continuité des membres des conseils dorientation et de surveillance dont il a rappelé limportance des compétences tant pour le vote du budget annuel que pour les décisions patrimoniales. M. Jean-Louis Dumont a indiqué que le Gouvernement navait pas déclaré lurgence sur le projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière, ce qui permettrait au Parlement dentreprendre une réflexion approfondie sur ce texte qui proposait aux caisses dépargne un excellent statut, dinspiration coopérative, même si certaines tentations relatives à lutilisation de leurs fonds propres nétaient pas à exclure. Il a ajouté que le Gouvernement navait que trop tardé et que ce projet était attendu. Observant toutefois que la discussion parlementaire pouvait sétendre au-delà du 1er août 1999, il sest demandé sil ne risquait pas den résulter un léger décalage entre lentrée en vigueur de la loi et léchéance de la prorogation des mandats en question et sil ne serait pas envisageable, en conséquence, de repousser celle-ci de six mois supplémentaires. Le Rapporteur a rappelé que la date du 1er août 1999 faisait lobjet dun accord général, après concertation avec le réseau, et quil était donc préférable de se ranger à cette opinion, plutôt que de choisir une date plus lointaine, ce choix pouvant être perçu comme un signe de retard supplémentaire dans la mise en uvre du nouveau statut. Après avoir estimé que le contenu du projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière ne faisait pas lunanimité, M. Jean-Pierre Brard a demandé un geste de conciliation sur la prorogation des mandats des membres des conseils dorientation et de surveillance. Le Rapporteur a souligné que, sans lintervention de la loi de 1983, le réseau des caisses dépargne aurait été démantelé, du fait des appétits des grands réseaux qui se comportaient en lespèce comme de véritables piranhas , et avec lui la double mission de sécurité de lépargne populaire et de financement du logement social quil assumait. Il a estimé quil était en conséquence désormais urgent de procéder à une nouvelle réforme pour assurer la pérennité de ce réseau dans un environnement économique et financier en pleine évolution. M. Michel Inchauspé a protesté contre cette image dévalorisante des grands réseaux et a rappelé que les caisses dépargne disposaient dimportants avantages concurrentiels. La Commission a alors rejeté lamendement de M. Jean-Pierre Brard et a ensuite adopté larticle unique du projet de loi et vous demande démettre un vote favorable à son adoption. AMENDEMENT NON ADOPTÉ PAR LA COMMISSION Article unique Amendement présenté par MM. Jean-Pierre Brard, Daniel Feurtet Substituer les mots : 1er août 2001 aux mots : 1er août 1999 . _________ N° 1254.- Rapport de M. Alain Rodet (au nom de la commission des finances) sur le projet de loi (n° 1243) portant prorogation des mandats des membres des conseils consultatifs et des conseils dorientation et de surveillance des caisses dépargne et de prévoyance. 1 ) Les représentants des collectivités territoriales sont élus au scrutin proportionnel par les maires parmi les membres des conseils municipaux, les conseillers généraux et les conseillers régionaux. Les représentants des salariés sont élus par ceux-ci en leur sein. Les représentants des déposants personnes physiques sont élus au scrutin uninominal à un tour parmi les membres du ou des conseils consultatifs de la caisse et parmi ceux dentre eux qui sont majeurs de 18 ans. Les représentants des déposants personnes morales sont désignés par les trois premières catégories ci-dessus. |