1. Approbations de conventions et d'accords internationaux (nos 4091-4171-4172-4173-4175-4176-4177-4304)
2. Accord France-Inde de répartition des droits de propriété intellectuelle dans les accords d'utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire (n° 4191)
Réponse à la question écrite n° 119698 publiée le 01 mai 2012 retraites : régime général - réglementation - régime de retraite supplémentaire des entreprises. perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la taxation des retraites supplémentaires d'entreprises, dites "retraites chapeau", dont le dispositif est défini à l'article L. 137-11 du code de la sécurité sociale introduit par la loi portant réforme des retraites du 21 août 2003. Alors que les entreprises versant des retraites chapeau sont assujetties à une contribution spécifique affectée au fonds de solidarité vieillesse, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2011, visant les dirigeants de grandes entreprises en retraite, a créé un prélèvement sur l'ensemble des rentes, à la charge des bénéficiaires au moment de leur perception. Ainsi, pour les rentes versées au titre des retraites liquidées à compter du 1er janvier 2011, le taux est de 7 % pour les rentes comprises entre 400 et 600 euros par mois, 14 % au-delà, les rentes inférieures à 400 euros étant exonérées de contributions. Résultat : de très nombreux retraités, principalement d'anciens cadres, percevant à peine plus de 400 euros par mois au titre de leur complémentaire d'entreprise, se retrouvent injustement taxés. Qui plus est, ils sont imposés sur la taxe, pas déductible de l'impôt sur le revenu. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer s'il envisage, par souci d'équité, de revenir sur cette contribution, dont l'application ne correspond pas à l'objectif initial.
Question écrite n° 129339 publiée le 28 février 2012 retraites : régimes autonomes et spéciaux - travailleurs de la mine : montant des pensions - revalorisation
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le syndrome du nez vide (SNV) qui affecte aujourd'hui un grand nombre de patients à la suite d'une turbinectomie (opération chirurgicale au cours de laquelle est retirée une partie de la muqueuse des cornets du nez). Cette maladie, non reconnue à l'heure actuelle, se traduit par une altération considérable des facultés respiratoires extrêmement douloureuse pouvant aller jusqu'à l'incapacité, pour le patient concerné, de poursuivre tout activité normale, a fortiori d'ordre professionnel. Hélas, deux suicides pouvant être liés à ce syndrome sont d'ores et déjà pu être déplorés. Malgré la gravité - si peu connue - de la situation qu'impose de fait le syndrome du nez vide, cette maladie ne figure pas sur la liste des affections de longue durée. Les patients affectés par le SNV n'ont de ce fait aucun droit à la pension d'invalidité dont jouissent pourtant nombre de malades qui, tout comme eux, ne peuvent en aucun cas exercer d'activité professionnelle. Elle le sollicite donc afin que les personnes souffrant du SNV soient reconnues comme victimes d'une affection de longue durée et puissent, à ce titre et selon le degré de gravité du syndrome, bénéficier du statut qui incombe à leur pathologie.
Compte rendu de réunion de la commission des finances, de l'économie générale et du plan
Lundi 13 février 2012 - Séance de 16 heures
- Examen, en application de l'article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi de finances rectificative pour 2012 (n° 4332) (M. Gilles Carrez, Rapporteur général)
Question écrite n° 124967 publiée le 20 décembre 2011 santé - réglementation - droits des malades. fin de vie
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, présentée par M. Jean Leonetti et adoptée définitivement le 12 avril 2005. Si cette loi a eu le mérite d'apporter les premières réponses aux inquiétudes justifiées de millions de patients et proches de patients à travers notre pays, nombre de nos concitoyens pensent désormais que les dispositions qu'elle a instituées peuvent aujourd'hui aller plus loin. En effet, la loi Leonetti indique que « les traitements ne doivent pas être poursuivis par une "obstination déraisonnable" et fait obligation de dispenser des soins palliatifs ». Hélas, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) fait état de nombreux patients qui continuent de mourir dans des souffrances atroces malgré la requête préalablement formulée auprès de leur médecin. Cette association, qui depuis de nombreuses années, se fait le porte-parole des patients mais aussi de leurs familles et proches, suggère que le temps est venu d'instaurer un accompagnement réel vers la mort, fondé sur une décision délibéré, consciente et renouvelable du patient intéressé. Elle souhaite donc savoir si le Gouvernement compte, dans l'avenir, aller plus loin sur la voie du « droit à mourir dans la dignité » et connaître, si tel est le cas, les avancées dont il s'agirait.
Question écrite n° 123638 publiée le 06 décembre 2011 ministères et secrétariats d'État - écologie, développement durable, transports et logement : structures administratives - Conseil national de l'information géographique. fonctionnement
Mme Chantal Brunel attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le CNIG (Conseil national de l'information géographique). Le CNIG (conseil national de l'information géographique) a été réorganisé par le décret n° 2011-127 du 31 janvier 2011. Placé auprès de la ministre chargée du développement durable, il a pour mission « d'éclairer le Gouvernement dans le domaine de l'information géographique, notamment pour ce qui concerne la coordination des contributions des acteurs concernés et l'amélioration des interfaces entre ces derniers». L'information géographique connaît un développement important. Elle contribue à la protection de l'environnement en facilitant l'information des acteurs et en améliorant la communication entre les autorités publiques. Elle permet la mise en place de meilleurs services aux citoyens et aux entreprises et favorise la croissance économique et la création d'emplois, à travers le développement non seulement du secteur de l'information géographique, mais aussi des nombreuses activités qui ont besoin d'utiliser des données géographiques pour créer de nouveaux services. La composition du CNIG fait une large place aux collectivités territoriales, aux entreprises et aux associations concernées. Ces acteurs souhaitent que le CNIG puisse commencer rapidement ses travaux. Or ce démarrage ne pourra intervenir que lorsque le président aura été nommé par arrêté de la ministre chargée du développement durable. Elle souhaiterait donc savoir quand sera nommée la personne chargée de la présidence de ce conseil.
Question écrite n° 121855 publiée le 15 novembre 2011 défense - industrie - groupe Thalès. filiales. cession
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation de Thalès services, filiale du groupe Thalès, dont l'État est actionnaire à 27 %. La direction de Thalès services a annoncé récemment son projet de céder une part de son activité au profit d'une entreprise qui pourrait être le groupe GFI. Une vente avait déjà été proposée à ce même repreneur potentiel en 2002, mais n'avait pu aboutir faute de financement viable. Force est de constater que la direction du groupe n'a pas changé d'objectif depuis neuf ans. Elle utilise les mêmes arguments de regroupement des activités et de suppression de filiales insuffisamment rentables. Mais les organisations syndicales soulignent que la direction n'investit plus suffisamment dans Thalès services et a laissé s'installer les pertes pour des clients importants. Concrètement, ce plan de cession risque de faire disparaître près de 550 emplois très qualifiés sur 3 600 emplois. Il est à craindre, comme cela s'est vu dans des situations similaires, qu'une grande partie des employés de Thalès services transférée au repreneur ne soit poussée à partir par la suite et qu'ils voient leurs conditions de travail se dégrader. Ces salariés exercent dans l'informatique et dans les métiers tournés vers l'avenir. Ils connaissent parfaitement la structure du groupe Thalès ainsi que les besoins liés à son activité. Ces suppressions d'emplois qualifiés risquent de se traduire par une perte de compétences, de savoir-faire et d'efficacité dans la prestation. Cela aurait également des conséquences sur le travail des salariés toujours en poste. Ainsi, c'est l'entreprise Thalès services dans sa globalité qui se trouve menacée. Elle déplore que la logique de rentabilité à court terme prévale une fois de plus dans la gestion de ce groupe. L'État actionnaire ne peut se satisfaire de ces décisions prises en fonction des résultats financiers sans mener de politique d'investissement. Cette gestion ne s'assied pas sur une stratégie de développement de l'activité mais vise principalement la rentabilité. Les salariés de Thalès services témoignent d'un profond malaise et d'une grande inquiétude, les conséquences sur leur santé sont d'ores et déjà perceptibles. Pour la plupart, ils ont choisi de travailler au sein d'un grand groupe industriel français pour lequel ils se sont investis et auquel ils sont attachés. Aussi, elle lui demande de réexaminer ce projet. L'État étant actionnaire de Thalès, elle lui demande d'ouvrir un dialogue avec les organisations syndicales en vue d'aboutir à un projet humainement et économiquement viable.
Réponse à la question écrite n° 51407 publiée le 06 septembre 2011 emploi - chômeurs - offres raisonnables d'emploi. mise en oeuvre
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur la double offre valable d'emploi, mesure faisant partie des engagements du Président de la République et issue du projet de loi sur les droits et devoirs des demandeurs d'emploi, entrée en application au 1er janvier 2009. Elle voudrait savoir, après la révélation du chiffre de 500 000 emplois non pourvus, combien de salariés au chômage ont été jusqu'à présent concernés par cette mesure et si ce dispositif s'avère ou non efficace.
Question écrite n° 96066 publiée le 14 décembre 2010 relations internationales - commerce international - OMC. adhésion. Russie. perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'entrée potentielle de la Russie dans l'OMC. le 11 décembre 2001, la Chine adhérait à l'OMC après plus de quinze ans de négociations. Si cette adhésion a suscité un impact positif en termes de développement des marchés, et permis d'ouvrir de nouvelles opportunités commerciales pour l'ensemble des pays membres, elle a également révélé qu'une telle adhésion a montré des insuffisances dans plusieurs domaines. Le rôle du cours de la monnaie qui, à partir du moment où son cours est contrôlé par le pays concerné, peut créer un avantage injustifié. L'insuffisance en matière de responsabilité sociale et environnementale qui crée une distorsion défavorable à nos entreprises. Les faibles protections dans le domaine de la propriété industrielle et des marques. Au moment où l'adhésion de la Russie à l'OMC devient très probable, elle voudrait savoir quelles précautions la France, d'une part, et l'UE, de l'autre, envisagent de prendre pour éviter la reproduction des graves inconvénients notés après l'adhésion de la Chine. Il s'agit bien évidemment d'un enjeu considérable.
Réponse à la question écrite n° 85081 publiée le 09 novembre 2010 femmes - égalité professionnelle - perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la question de l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales au sein des établissements publics administratifs dépendant de son ministère. À titre d'exemple on ne trouve pour le moment aucune femme parmi les neuf membres nommés au sein du conseil d'administration du parc national de Port-Cros ou une seule sur les onze membres nommés au CA de l'agence de l'eau Loire-Bretagne. Sachant que moins de 10 % de femmes siègent dans ces instances, elle attire son attention sur la nécessité d'une exemplarité de l'État en matière de lutte contre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Ne doutant pas qu'il entend mener une politique volontariste à ce sujet, conforme aux objectifs de constitutionnalité fixés par la réforme de 2008, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quel bilan statistique a été réalisé par ses services sur l'ensemble des EPA et EPIC placés sous sa tutelle et quels engagements concrets il entend prendre pour passer d'une égalité de droit à une égalité dans les faits.
Réponse à la question écrite n° 82804 publiée le 24 août 2010 transports ferroviaires - SNCF - transilien Paris-Est. perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur la situation des usagers de la ligne P du transilien, reliant Paris au pôle-gare de Thorigny-Lagny, qui ont plus que jamais le sentiment d'être les laissés pour compte du réseau est de l'Île-de-France. En 2005, cette ligne, autrefois citée en exemple pour le confort de ses trains, pour la qualité de son service et pour la régularité de son cadencement, s'est brusquement transformée. Depuis ce jour où les trains modernes à double étage ont disparu, petits-gris vétustes, rames surpeuplées et nombre anormalement réduit de trains aux heures de pointe sont le lot commun de milliers de voyageurs au quotidien. Cette ligne étant l'une des plus utilisées de notre région, l'État ne peut pas laisser les dizaines de milliers d'usagers quotidiens, pour lesquels cette rame est souvent le seul moyen de transport, dans de telles conditions, d'autant plus que le Francilien qu'il compte mettre en place en 2012, ne possédant qu'un seul plancher, sera lui aussi très vite saturé. Compte tenu de ces éléments, elle demande que compte faire le Gouvernement pour améliorer les conditions de voyages des usagers de la ligne P du transilien.
Question écrite n° 85079 publiée le 27 juillet 2010 femmes - égalité professionnelle - perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur la question de l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales au sein des établissements publics administratifs dépendant de son ministère. À titre d'exemple on ne trouve pour le moment aucune femme parmi les trois membres nommés au sein du conseil d'administration de l'Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (INTEFP) ou les quatre membres nommés au CA du Fonds de réserve pour les retraites (FRR). Sachant que moins de 10 % de femmes siègent dans ces instances, elle attire son attention sur la nécessité d'une exemplarité de l'État en matière de lutte contre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Ne doutant pas qu'il entend mener une politique volontariste à ce sujet, conforme aux objectifs de constitutionnalité fixés par la réforme de 2008, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quel bilan statistique a été réalisé par ses services sur l'ensemble des EPA et EPIC placés sous sa tutelle et quels engagements concrets il entend prendre pour passer d'une égalité de droit à une égalité dans les faits.
Question écrite n° 85082 publiée le 27 juillet 2010 femmes - égalité professionnelle - perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la question de l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales au sein des établissements publics administratifs dépendant de son ministère. À titre d'exemple on ne trouve pour le moment qu'une femme parmi les quatre membres nommés au sein du conseil d'administration de l'École nationale supérieure d'architecture et du paysage de Bretagne (ENSAB) ou les cinq membres nommés au CA de l'École nationale supérieure d'architecture et du paysage de Nantes (ENSAN). Sachant que moins de 15 % de femmes siègent dans ces instances, elle attire son attention sur la nécessité d'une exemplarité de l'État en matière de lutte contre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Ne doutant pas qu'il entend mener une politique volontariste à ce sujet, conforme aux objectifs de constitutionnalité fixés par la réforme de 2008, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quel bilan statistique a été réalisé par ses services sur l'ensemble des EPA et EPIC placés sous sa tutelle et quels engagements concrets il entend prendre pour passer d'une égalité de droit à une égalité dans les faits.
Question écrite n° 85080 publiée le 27 juillet 2010 femmes - égalité professionnelle - perspectives
Mme Chantal Brunel attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la question de l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales au sein des établissements publics administratifs dépendant de son ministère. À titre d'exemple on ne trouve pour le moment aucune femme parmi les huit membres nommés au sein du conseil d'administration de l'École des hautes études en santé publique (EHESP) ou les quatre membres nommés au CA de l'École nationale supérieure de la sécurité sociale (EN3S). Sachant que moins de 15 % de femmes siègent dans ces instances, elle attire son attention sur la nécessité d'une exemplarité de l'État en matière de lutte contre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Ne doutant pas qu'elle entend mener une politique volontariste à ce sujet, conforme aux objectifs de constitutionnalité fixés par la réforme de 2008, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quel bilan statistique a été réalisé par ses services sur l'ensemble des EPA et EPIC placés sous sa tutelle et quels engagements concrets elle entend prendre pour passer d'une égalité de droit à une égalité dans les faits.
Réponse à la question écrite n° 52042 publiée le 25 mai 2010 élections et référendums - élections européennes - propagande électorale. réglementation
Mme Chantal Brunel indique à Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales qu'elle a découvert, avec stupeur, vendredi dernier la présence d'un bulletin d'adhésion présentant un appel au don sur le tract de campagne pour les élections européennes de la liste antisioniste de Monsieur Dieudonné Mbala Mbala. En effet, il semblerait qu'aucune disposition du code électoral n'interdise l'appel au don et l'insertion d'un bulletin d'adhésion dans un tract de campagne, profession de foi comprise, dans le cadre d'élections européennes comme d'élections nationales. Il y a donc ici un cas inédit d'une liste antisioniste qui, faut-il le rappeler, avait été menacée d'interdiction avant d'être finalement autorisée le 25 mai dernier, et qui se sert des circuits de diffusion officiels de la République pour recruter ses adhérents. Dans la mesure où c'est la première fois que se produit ce genre de situation, et face à l'absence de dispositif juridique inhérent à cette faille dans le code électoral, elle lui demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement afin d'éviter que ne se reproduise ce genre de scénario.
Réponse à la question écrite n° 52107 publiée le 04 mai 2010 enseignement maternel et primaire - programmes - contenu
Mme Chantal Brunel expose à M. le ministre de l'éducation nationale les faits suivants. « Un bébé égorgé comme un rat », « un gros trou dans le ventre », « ses boyaux et ses veines explosées », voici comment débute la chanson de fête de fin d'année des élèves d'une classe de CM1 et CM2 de l'école des Pointes à Thorigny-sur-Marne, commune de sa circonscription. Conformément à ce qui avait été prévu par la directrice de l'établissement, cette chanson a été élaborée à partir d'une nouvelle policière écrite par les élèves eux-mêmes lors d'un atelier d'écriture. Choqués par le récit que leur ont fait leurs enfants, certains parents d'élèves se sont immédiatement plaints auprès de la directrice qui a simplement rétorqué « qu'il faut laisser les enfants s'exprimer et respecter leur parole ». Certes elle ne peut qu'approuver qu'un enfant puisse exprimer librement son imagination. Toutefois ce principe a des limites. Les propos violents et morbides de cette chanson sont non seulement déplacés compte tenu du public d'enfants en bas âge attendu à cette fête, mais aussi parce que, prononcés à l'école, ils vont à l'encontre de la confiance que tant de parents ont placé dans la rigueur morale de notre éducation nationale. Aussi elle voudrait lui demander ce que compte faire le Gouvernement pour empêcher qu'un tel laxisme ne se propage à l'avenir et que nos écoles ne perdent ainsi de leur crédibilité.
Réponse à la question écrite n° 42604 publiée le 23 février 2010 donations et successions - donations - rapport à la succession. réglementation
Mme Chantal Brunel attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les difficultés générées par les règles du rappel fiscal des dons manuels de somme d'argent. La valeur imposable des biens donnés à prendre en compte pour la calcul des droits de donation est celle des biens à la date du fait générateur de l'impôt. La révélation d'un don manuel au jour de la succession du donateur impose donc de prendre en compte la valeur des biens donnés au jour de l'ouverture de la succession. Toutefois, deux réponses ministérielles (JO AN du 03 novembre 2003, n° 12972 ; JO AN du 01 août 2006, n° 93845) ont reconnu l'application de règles particulières aux dons manuels de somme d'argent. Pour ces derniers, l'impôt est toujours dû sur le montant donné, sans réévaluation, même lorsque les sommes données ont servi à acquérir un bien. L'application d'un régime particulier aux dons manuels de somme d'argent provoque des distorsions inéquitables entre les héritiers. La révélation de plusieurs dons manuels, au jour du décès, du donateur entraînera un traitement différent selon que l'objet du don était une somme d'argent ou un autre bien. Elle lui demande donc de bien vouloir lui expliquer les raisons du traitement particulier des dons manuels de somme d'argent.
Réponse à la question écrite n° 52002 publiée le 06 octobre 2009 consommation - crédit - surendettement. lutte et prévention
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation sur les dangers du crédit revolving. Le crédit revolving se caractérise par la mise à disposition d'une somme d'argent empruntable à tout moment, en totalité ou en partie, et se reconstituant au fur et à mesure des remboursements de l'emprunteur. Outre son coût global complexe à évaluer, le crédit revolving présente un taux d'intérêt élevé, plus que pour un crédit à la consommation traditionnel et des mensualités de remboursement faibles ; il est ainsi souvent proposé aux ménages à revenus modestes. Il est cependant deux à trois fois plus cher que les autres crédits à la consommation et se rembourse avec plus de difficultés. Même s'il est encadré légalement, le crédit revolving peut devenir très dangereux pour ceux qui ne font pas preuve de vigilance ou qui sont mal informés, comme le prouve son implication dans de nombreux cas de surendettement. Ainsi, alors qu'un projet de loi relatif à la réforme du crédit à la consommation est actuellement présenté au Sénat par la ministre de l'économie, et que la mobilisation des parlementaires autour de ce texte est importante, elle lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre afin de moraliser le crédit à la consommation et ainsi en finir avec les effets néfastes du crédit revolving.
Question écrite n° 19875 publiée le 01 avril 2008 handicapés - allocation aux adultes handicapés - conditions d'attribution
Mme Chantal Brunel attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur les inégalités de ressources entre les travailleurs en ESAT (établissement ou service d'aide par le travail) selon qu'ils bénéficient ou non de l'allocation aux adultes handicapés. Le décret n° 2006-703 du 16 juin 2006, pris en application de la loi du 11 février 2005 prévoit pour les travailleurs en ESAT une rémunération garantie comprise entre 55 % et 110 % du SMIC. Cette rémunération garantie est cumulable, dans certaines limites, avec l'AAH. Cette possibilité de cumul constitue une avancée importante pour ceux qui peuvent en bénéficier, à savoir ceux dont le taux d'incapacité permanente est évalué à 80 %, mais crée une grande disparité de traitement, puisque ceux dont le taux d'incapacité est inférieur à 50 % ont des ressources bien inférieures, avec un écart de traitement pouvant atteindre 50 %. Elle lui demande ce que le Gouvernement entend faire pour réduire cette inégalité de traitement et éviter cet effet de seuil.
Question écrite n° 1873 publiée le 31 juillet 2007 entreprises - chefs d'entreprise - sociétés en nom propre. décès. conséquences
Mme Chantal Brunel appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les graves conséquences du décès d'un entrepreneur à la tête d'une société en nom propre. Avant qu'un mandataire ne soit nommé, ce qui prend quelques semaines ou mois, la société continue à la charge des membres de la famille de l'entrepreneur, qui souvent n'y travaillent pas et ne sont pas à même de s'en occuper. Quant aux salariés, la situation n'est pas claire pour eux, puisqu'il n'y a pas rupture de contrat et donc pas d'indemnités de licenciement. Elle lui demande donc s'il ne serait pas possible de combler ce vide juridique pour le bien de tous.
Réélue le 17/06/2007 (Date de début de mandat : 20/06/2007 (élections générales))
Commissions
Membre de la commission des finances
Rapporteure spécial au nom de la commission des finances : Travail et emploi : Politiques du travail et de l'emploi
Groupes d'études
Membre :
- Cancer et causes sanitaires nationales - Dépendance - Emergents - Entrepreneuriat au féminin - Maladies orphelines - Prisons et conditions carcérales - Tibet - Vie associative et bénévolat
Groupe d'amitié
Présidente :
- Cambodge
Secrétaire :
- Chine - Vietnam
Fonctions dans les instances internationales ou judiciaires
Membre de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers.
Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation.
Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".