1ère séance : Huit accords internationaux; Accord France-Inde : droits de propriété intellectuelle dans les accords d'utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire; Refonte de la carte intercommunale
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Manche (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Intervention en séance publique
M. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la baisse probable du remboursement par la sécurité sociale des appareils de correction auditive. Les finances de notre système de santé sont comme chacun le sait déficitaires et nul ne doit ignorer les efforts importants que les Français doivent et devront encore consentir pour espérer préserver un système qui permet à tous de bénéficier de soins de qualité lorsque cela s'avère nécessaire. Toutefois, la disparité parfois très importante des ressources des Français ne doit pas les pénaliser lorsqu'il s'agit de se doter d'un appareil de correction auditive. Chacun sait que la perte partielle ou totale de l'un des sens est un handicap parfois très lourd qui peut être source d'exclusion. Aussi, il lui demande s'il réfléchit à moduler la baisse annoncée de 65 % à 60 % le montant de remboursement de ces appareils afin de préserver le pouvoir d'achat des plus fragiles.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les inquiétudes qui se font jour dans le secteur de la lutte contre l'exclusion. Membres de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), les professionnels bas-normands s'inquiètent de la baisse des crédits alloués en 2011. Cette baisse, estimée à 2,9 % ne permettrait plus aux associations locales de répondre à leurs missions à destination des publics les plus précaires. Soucieux de pouvoir maintenir les services d'accueil et d'orientation (SAO), les ateliers d'adaptation à la vie active (AVA), etc. les associations membres de la FNARS souhaiteraient pouvoir disposer de budgets conformes aux années précédentes. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend prendre des mesures destinées à soutenir le réseau FNARS dans les prochaines semaines.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur le projet de mise en place d'un système de réservation obligatoire des places sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg par la SNCF. Si la direction de l'entreprise de chemin de fer a décidé, sous la pression des élus locaux, de reporter ce projet, il reste néanmoins un objectif à moyen terme pour la SNCF. Si cette décision était finalement prise, elle aurait nécessairement des répercussions sur la fréquentation de cette ligne, déjà très affectée par des retards et les difficultés techniques récurrentes. Ligne bénéficiaire, considérée comme prioritaire par le Gouvernement, le « Paris-Caen-Cherbourg » mérite plus de considération de la part de l'opérateur historique. Depuis plusieurs mois maintenant, les clients de cette ligne « malade », relayés par les quinze élus du groupe UMP-centriste au conseil régional de Basse-Normandie, souhaitent que les conditions de trafic soient la priorité des priorités pour la SNCF. Le règlement des retards des trains de cette ligne n'étant en aucun cas lié à des problématiques d'embarquement de passagers, il apparaît évident que la mise en place d'une réservation obligatoire pour accéder aux trains est une solution inadaptée. Aussi, il lui demande de bien vouloir faire le nécessaire pour que la SNCF considère l'avis de ses clients avant de lui imposer des contraintes supplémentaires pour voyager à bord de ses trains.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les gares SNCF non agrémentées « accessibles » en France et plus particulièrement en Basse-Normandie. Dans un souci de contribuer au développement durable mais aussi avec l'augmentation importante du coût du carburant ces dernières semaines, de nombreux Français modifient leurs modes de déplacement et utilisent de plus en plus les transports en commun, au premier rang desquels figure le train. Or les personnes handicapées rencontrent davantage de difficultés que les autres pour voyager parce qu'un nombre trop faible de gares sont « agrémentées accessibles ». C'est une curiosité puisque de nombreuses gares disposent désormais d'ascenseurs et que seuls les accès aux trains nécessitent cette labellisation qui répond, semble-t-il, à une réglementation très stricte. Sur la ligne TER Caen-Rennes par exemple, la gare de Coutances (accessible) ne dispose pas d'agrément. Les passagers à mobilité réduite sont donc dans l'obligation de parcourir plus de 40 kilomètres par la route pour enfin pouvoir être pris en charge dans une gare labellisée ! Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend agir afin de permettre aux clients handicapés de bénéficier d'un traitement égal à celui des autres usagers du train.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le dispositif NACRE. Mis place en 2009 par le Gouvernement et la Caisse des dépôts, le dispositif NACRE, destiné à soutenir les demandeurs d'emplois souhaitant créer leur entreprise serait, à ce jour, menacé. Dans sa conception, ce dispositif a démontré qu'il permettait à la fois aux chômeurs de s'en sortir (pérennisation importante des emplois) et de créer des richesses supplémentaires pour le pays. Avec un coût global estimé à 2 000 euros par emploi, le dispositif a permis de créer plus de 35 000 emplois. Pour autant, le prêt support du dispositif NACRE, accordé par la Caisse des dépôts et garanti par le Fonds de cohésion sociale à 100 % risque d'être très prochainement bloqué. En effet, la dotation inscrite dans le budget de l'État pour 2011 sera totalement engagée à la fin de ce mois de juillet, ce qui pourrait avoir des conséquences lourdes sur le dispositif. Aussi, il lui demande si elle entend proposer une solution pour permettre au dispositif NACRE de fonctionner jusqu'à la fin de l'année.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires. Alors que les locataires du secteur privé ont le taux d'effort le plus important pour se loger (23 % contre 20 % pour les accédants à la propriété et 18 % pour le logement social), l'UFC-Que Choisir de la Manche a publié une enquête intéressante. Cette dernière visait à connaître les modalités pratiques d'accès à la location, vérifier la conformité des agences à leurs obligations légales, et apprécier le service offert au candidat à la location. Ses conclusions sont parfois étonnantes. En matière d'information, les agences ne jouent toujours pas le jeu de la transparence. Bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne sont pas toujours affichées par les agences. Selon l'UFC, dans 40 % des cas, les honoraires n'étaient pas ou peu visibles de l'extérieur. De plus, dans 75 % des cas où l'enquête a pu être menée jusqu'au bout, les agences ont parfois demandé - pour la constitution du dossier - des documents interdits : l'attestation de l'employeur dès lors que peuvent être fournis le contrat de travail et les derniers bulletins de paie (pour la moitié des agences), l'attestation du précédent bailleur dès lors que peuvent être fournies des quittances, une photographie de la personne, un chèque de réservation de logement... Enfin, alors que l'essentiel des services proposés par l'agence sont principalement au profit du bailleur, les honoraires acquittés par les locataires sont trop souvent onéreux (un mois de loyer). Au-delà de l'accès, le logement locatif pose également problème aux locataires principalement en raison des conditions d'élaboration des états des lieux et bien évidemment des conditions de restitution du dépôt de garantie. Au vu de ce constat, il semble opportun que des mesures législatives et réglementaires simplifient l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires, notamment via une limitation des honoraires des agences immobilières pour les locataires à la seule rédaction du bail, une meilleure information sur les états des lieux, ainsi que le placement sur un fonds des dépôts de garantie pour dégager des intérêts servant à la solidarité nationale en matière de logement. Aussi, il lui demande les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour remédier aux dysfonctionnements constatés mais également les initiatives que le Gouvernement entend prendre pour simplifier l'accès au logement et les conditions de sortie des locataires.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur le plan européen d'aide aux plus démunis (PEAD) qui pourrait être annulé sur demande de notre partenaire allemand. Initié en 1986 par le Gouvernement et mis en place en 1987, ce programme avait pour double objectif de favoriser l'écoulement des stocks mais surtout de soulager les plus démunis. Malheureusement, 25 ans plus tard, son utilité n'est plus à démontrer. Sa gestion rigoureuse réalisée par les associations françaises a été reconnue efficace par les organismes de contrôle. Toutefois, ce plan européen d'aide aux plus démunis (PEAD) est aujourd'hui menacé. En effet, l'Allemagne a demandé à la Cour européenne d'annuler le PEAD au prétexte que la Commission avait été au-delà de l'application du règlement qui ne l'autorise qu'à utiliser des stocks d'intervention pour alimenter le PEAD. Le 13 avril 2011, la Cour de justice a répondu favorablement à la demande de l'Allemagne et a interdit à la Commission européenne de compléter par une allocation financière le PEAD lorsque les stocks sont insuffisants. Cette décision va, vous l'avez compris, avoir des conséquences graves à un moment où les stocks européens sont au plus bas. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend agir pour proposer une réforme du programme permettant de répondre durablement à l'objectif de sécurité alimentaire des populations européennes.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur le montant de l'aide accordée aux conjoints survivants. Les 11 et 12 mai 2011, s'est tenue la réunion du comité national de la fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie. La FNACA est une association ayant pour mission, notamment, la défense des droits matériels et moraux des anciens combattants. Il y a quelques semaines, le comité national de la FNACA a exprimé sa volonté de voir l'indice de la retraite du combattant fixé à 48 points et l'aide différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants être portée au niveau du seuil de pauvreté, c'est-à-dire à 949 euros. Si chacun est pleinement conscient des efforts déjà réalisés par le Gouvernement pour revaloriser les pensions de nos anciens combattants, il n'apparaît pas disproportionné d'envisager une nouvelle augmentation en début d'année prochaine. En effet, l'augmentation du prix des matières premières que notre pays connaît depuis plusieurs mois grève le budget des anciens combattants qui ne disposent pas de ressources importantes pour vivre. Aussi, il lui demande s'il entend étudier une nouvelle augmentation de la pension de nos anciens combattants dans les mois à venir.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la fin des dispositifs d'aide à la construction et à l'aménagement des serres maraîchères. En 2008, l'État avait engagé une politique de soutien destinée aux organisations de producteurs leur permettant de construire des serres multichapelles. Dans la Manche, les aléas climatiques ont poussé les investisseurs à préférer ériger des structures très résistantes aux aléas climatiques qui ont, de ce fait, entraîné un surcoût. Aujourd'hui, alors que ces investissements se poursuivent, le dispositif d'aide vient de s'achever. Une décision qui augmente mécaniquement le coût de chaque serre construite dans notre pays alors qu'au sud de l'Europe, en Espagne, le gouvernement poursuit sa politique de soutien à hauteur de 35 %. Ce décalage entre les politiques publiques européennes pose évidemment un problème de distorsion de concurrence entre les deux pays, ceci d'autant que le coût du travail en Espagne est moindre qu'en France. Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage de soutenir les investissements réalisés par les organisations professionnelles de maraîchers pour qu'ils puissent proposer des produits de qualité à leur clientèle sans distorsion de concurrence avec des producteurs des pays partenaires européens.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le montant des dépassements d'honoraires pratiqués par les professionnels de santé. L'union nationale des indépendants retraités du commerce (UNIRC), association ayant pour objet la défense des droits sociaux des retraités commerçants et collaborant étroitement à l'administration du régime social des indépendants, a récemment fait part de ses inquiétudes concernant les possibilités d'accès aux soins des retraités les plus démunis, parmi lesquels les veuves avec une pension de réversion et les retraités titulaires de l'ASPA. L'UNIRC pointe les difficultés engendrées par d'importants dépassements d'honoraires dont le système d'assurance maladie ne permettrait pas la prise en charge. Si le Gouvernement a récemment mis en oeuvre une réforme de grande ampleur visant à assurer la pérennité de nos systèmes de retraite et à garantir à nos aînés le maintien d'un certain niveau de prestations, il apparaît également nécessaire d'encadrer le coût de certains services afin que les retraités puissent continuer à bénéficier de la meilleure offre de soins possible. Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage d'adopter des mesures complémentaires destinées à limiter les dépassements d'honoraires pratiqués par les professionnels de santé.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les mesures prises par le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR). Face à la recrudescence du nombre de victimes sur nos routes, le Gouvernement a décidé, le 11 mai 2011, de renforcer l'arsenal répressif en vigueur pour lutter contre la violence routière. À ces mesures se sont ajoutées des initiatives visant à prévenir les automobilistes de leur vitesse en installant des radars pédagogiques. Ces derniers, qui seront installés pour la majorité d'entre eux, en amont des radars automatiques, ont pour objectif de sensibiliser les usagers de la route aux dangers de la vitesse excessive. Pour compléter ces dispositions, le Premier ministre a annoncé la tenue, en département, de réunions de consultations pour évoquer ces sujets. Dans le département de la Manche, cette rencontre a été organisée et a permis à toutes les personnes présentes (élus, associations, etc.) de s'exprimer. Compte tenu des quelques réticences exprimées ici et là, il serait opportun que les services de l'État publient, de façon régulière et à grande échelle, les statistiques de l'accidentologie dans les prochains mois, département par département, afin que le public puisse juger de l'efficacité des mesures prises par l'État. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend demander aux préfets d'informer le public de façon exhaustive dans les prochains mois sur les chiffres de la sécurité routière.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la reconnaissance agricole pleine et entière du cheval et des activités qui en découlent. Depuis 2005, la France reconnaît cette spécificité à l'économie du cheval qui représente en France et surtout en Basse-Normandie un gisement d'emplois très conséquent. Cette disposition législative mise en place sous la précédente présidence permet notamment aux ventes de chevaux et à certaines prestations de service de bénéficier d'un taux réduit de TVA (5,5 %). Or la Commission européenne entend traduire plusieurs pays de l'Union, dont la France, devant la cour de justice de l'Union européenne (CJUE) estimant que l'application du taux à 5,5 % ne devait s'appliquer qu'aux animaux destinés à la consommation humaine. Inutile de rappeler que ce taux réduit est, à l'instar de celui pratiqué dans la restauration, synonyme d'emplois directs et indirects mais aussi de valorisation de nos territoires déjà fortement touchés par la crise agricole depuis 2008. Ce sujet étant crucial pour tout un pan de notre économie, il lui demande si le Gouvernement entend tout mettre en oeuvre pour préserver ce taux réduit pour toute la filière équine.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales, sur la question de l'équilibre nutritionnel des repas fournis dans les cantines scolaires. L'obésité infantile touche aujourd'hui près d'un enfant sur six en France. Alors que nombre d'enfants prennent cinq repas par semaine à l'école, l'équilibre alimentaire dans la restauration scolaire constitue un axe important dans la lutte contre l'obésité. C'est d'ailleurs l'un des objets de la loi de modernisation de l'agriculture, votée en juillet 2010, et dont l'article premier impose des règles relatives à la qualité nutritionnelle des repas servis dans la restauration scolaire. Or le 6 janvier 2011, la commission consultative d'évaluation des normes (CCEN) a donné un avis défavorable à cette mesure. Cette décision est d'autant plus inquiétante que, depuis dix ans, de nombreuses études ont démontré qu'en matière de restauration scolaire le volontariat s'avère insuffisant, et que seules des normes d'application obligatoire sont efficaces pour améliorer l'équilibre nutritionnel des plats. Ainsi, les enquêtes réalisées notamment par l'agence nationale de sécurité sanitaire montrent que malgré des progrès, les menus proposés aux enfants ne présentent pas toujours les critères d'équilibre et de qualité attendus, avec des écarts importants d'un prestataire à l'autre. Enfin, l'avis de la CCEN contredit le vote des parlementaires et les recommandations élaborées en matière de restauration scolaire par la direction générale de la santé ou le rapport de la mission d'information sur la prévention de l'obésité. Plusieurs mois après l'avis négatif de la CCEN, cette disposition se trouve aujourd'hui bloquée. C'est pourquoi il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer à quelle date le Gouvernement compte mettre en oeuvre cette mesure d'importance cruciale sur le plan sanitaire.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur des réglementations françaises et européennes en vigueur pour les radioamateurs. Aujourd'hui, faute d'harmonisation, les 15 000 radioamateurs de notre pays ont l'impression que cette inégalité de traitement entre eux et leurs confrères européens entraînera, à terme, leur disparition. Aussi, et compte tenu des inquiétudes relayées par les antennes départementales, il lui demande si le Gouvernement entend faire évoluer la réglementation des radioamateurs vers une harmonisation européenne.
Voir la réponseM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur la possibilité qui devrait, lui semble-t-il, être offerte aux offices de tourisme de pouvoir délivrer, en contrepartie des dons qu'ils reçoivent, des reçus fiscaux permettant aux donateurs de bénéficier de la réduction d'impôt prévue par les articles 200-1 et 238 bis du code général des impôts (CGI). Pour pouvoir entrer dans le champ d'application des articles suscités, les organismes doivent être considérés d'intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou relatif à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises. Or les activités exercées par un office de tourisme sont non lucratives, la gestion est désintéressée et les actions et autres animations menées sont destinées à tous et non à un cercle restreint de personnes. La mission première d'un office de tourisme est la promotion d'un territoire et, entre autres, la promotion et la mise en valeur de ses richesses culturelles : ses savoir-faire, sa gastronomie, son histoire, ses édifices religieux, ses monuments, etc. Bien que son activité première ne soit pas « la création, la diffusion ou la protection des oeuvres de l'art et de l'esprit sous ses différentes formes », un office de tourisme contribue largement à leur promotion et leur développement, et donc à leur protection et leur pérennisation. De plus, ne peut-on pas considérer, par exemple, la visite guidée théâtralisée en costume d'époque d'un monument ou d'un quartier historique comme une véritable création de l'esprit ? Par ailleurs, les offices de tourisme sont, en règle générale, financés majoritairement avec de l'argent public venant des différentes collectivités locales, ce financement n'aurait donc aucune légitimité si leurs missions ne relevaient pas de l'intérêt général. Enfin, les offices de tourisme ne sont pas précisément nommés dans les articles 200-1 et 238 bis du code général des impôts (CGI), ni précisément exclus dans les dispositions générales. Aussi, à l'heure où l'argent public se fait de plus en plus rare, il souhaiterait savoir si le Gouvernement ne pourrait envisager de clarifier cette situation en donnant la possibilité aux offices de tourisme de percevoir des dons ouvrant droit pour les bienfaiteurs à une réduction d'impôt sur le revenu.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur la traçabilité des produits vendus aujourd'hui en Europe. Il y a quelques semaines, plus de 70 députés ont signé une résolution visant à ce que les instances européennes puissent réglementer l'origine des produits fabriqués dans le monde. À l'heure d'une mondialisation anonyme, la notion de traçabilité des produits devient essentielle pour permettre aux consommateurs de choisir, avec une information fiable et de qualité, les produits qu'il souhaite acquérir. Cette résolution, qui ne doit pas s'apparenter à un protectionnisme déguisé, a simplement pour objectif de lutter contre les distorsions de concurrence qui peuvent s'opérer entre les États et de responsabiliser le consommateur en bout de chaîne. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend défendre, au sein des instances européennes cette idée d'une meilleure traçabilité des produits qui sont amenés à être vendus dans les pays de l'Union.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation sur le statut de l'auto-entrepreneur. Heureux de pouvoir contourner la loi, des chefs d'entreprises peu scrupuleux utilisent de manière abusive le statut d'auto-entrepreneurs qui externalisent ainsi leurs salariés afin de bénéficier d'allègements de charges propres à ce statut. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour mieux contrôler et encadrer ce nouveau statut afin de lutter contre des abus dont certains profitent depuis quelques mois.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, au sujet du taux de TVA applicable aux travaux d'assainissement individuel ou de raccordement à un réseau collectif, actuellement fixé à 5,5 % qui pourrait être remis en cause dans le cadre de la loi de finances pour 2011. Utile et pertinent lorsque les communes engagent des travaux qui concourent à la préservation et la sauvegarde de l'environnement, ce taux réduit de TVA pourrait avoir des conséquences délicates sur la modernisation des réseaux s'il devait être relevé dans le prochain PLF. En effet, de nombreux élus ruraux redoutent cette hypothèse d'autant qu'elle s'inscrit dans un climat général difficile. Aussi il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement au sujet du maintien ou non de ce taux de TVA réduit.
Voir la questionM. Alain Cousin attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du logement et de l'urbanisme sur la décision de l'État de recentrer ses aides en matière de logement social sur les territoires particulièrement tendus. Bien conscient que les plus grandes difficultés à trouver un logement pour nos concitoyens se situent majoritairement en zone urbaine, il me semble cependant indispensable que, dans le cadre de l'aménagement de notre territoire, nos communes rurales puissent être accompagnées dans la construction de logement sociaux destinés aux publics les plus défavorisés. En effet, ces derniers ne sont pas uniquement localisés en zone urbaine mais sur l'ensemble du territoire national, et notamment dans les communes rurales les plus reculées. Aussi, il lui demande si le Gouvernement, en réponse aux attentes des élus des territoires ruraux, envisage d'adapter sa politique en matière d'aide à la construction de logements sociaux.
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