• Travaux récents

  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 108613 publiée le 16 août 2011
    formation professionnelle - OPCA - instruction des demandes. délais

    M. Gaëtan Gorce demande à Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, de bien vouloir lui préciser dans quels délais un OPCA doit instruire une demande de prise en charge d'une formation, dès lors que ladite demande comporte l'accord de l'employeur et toutes les autres mentions nécessaires, quels sont les textes ou normes qui précisent de tels délais et dans quelle mesure le dépassement du délai est sanctionné ou se traduit par un accord tacite.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 108612 publiée le 16 août 2011
    formation professionnelle - OPCA - demandes. décisions de rejet. recours

    M. Gaëtan Gorce interroge Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les voies de recours dont disposent un employeur ou un salarié confrontés à un refus de prise en charge d'une action de formation professionnelle par un OPCA. Alors que les sommes collectées par ces organismes font l'objet d'une obligation légale de versement, il semble que certains OPCA considèrent qu'ils disposent en revanche d'un pouvoir d'appréciation très large pour déterminer les actions de formation qu'ils financent et demandent parfois au salarié et à l'employeur eux-mêmes d'apporter les éléments probants de l'éligibilité de ces actions. Il lui demande, donc, en outre, s'il existe un contrôle d'autorités publiques ou privées sur ces décisions, à la demande de parties s'estimant lésées, et quelle est la procédure à suivre.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 108611 publiée le 16 août 2011
    formation professionnelle - fonds de la formation professionnelle - actions de formation éligibles. réglementation

    M. Gaëtan Gorce attire l'attention de Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur l'interprétation parfois faite par certains OPCA des règles qui président à l'éligibilité des actions de formation professionnelle. Ces règles, résultant de l'application des articles L. 6313-1 et L. 6353-1 du code du travail et de la circulaire DGEFP n° 2006-35 du 14 novembre 2006, sont en effet parfois évoquées pour refuser la prise en charge d'actions dispensées par des instituts ou organismes publics pour des motifs purement formels, par exemple parce que les cours sont intitulés « conférence », qu'une distinction n'est pas établie entre les frais d'inscription et le financement de déplacements pendant la durée du cycle, ou qu'un public « d'auditeurs » est hétérogène. Au nom de telles interprétations, manifestement erronées, des cycles particulièrement sélectifs et de haut niveau, dispensés par des organismes publics tels que l'IHEDN ou l'INHESJ, pour ne citer que ces exemples, pourraient être exclus des dépenses financées par les employeurs au titre de la formation professionnelle, sans égard au caractère particulièrement performant de ces cycles de formation, à leur contenu, aux obligations d'assiduité et à leur caractéristiques propres. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser si de tels cycles sont par principe exclus du champ des dépenses éligibles et, en cas de réponse négative à cette question, si une précision de la circulaire précitée est ou non nécessaire.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Question écrite n° 116135 publiée le 02 août 2011
    politique extérieure - Turkménistan - prisonniers. droits de l'Homme. attitude de la France

    M. Gaëtan Gorce alerte M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les récentes informations selon lesquelles les deux ressortissants turkmènes ayant collaboré à la réalisation du reportage d'envoyé spécial sur « la folie Niazov », diffusé sur France 2 en septembre 2006, seraient toujours en vie. Ces ressortissants turkmènes auraient reçu la visite de leurs proches et pu recevoir des colis ainsi que des soins. Il demande s'il peut confirmer ces informations et s'il serait envisageable que nos diplomates puissent rendre visite à ces prisonniers, à défaut de pouvoir négocier une remise de peine, permettant leur libération sous liberté conditionnelle.

    Voir la question  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 109095 publiée le 02 août 2011
    associations - Confédération nationale du logement - agrément. renouvellement

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les raisons qui ont conduit au non renouvellement de l'agrément à la Confédération nationale du logement (CNL). Cette association oeuvre en effet pour la défense des usagers du logement : pour un logement décent, pour des services publics de qualité, pour le respect de l'environnement et le bien-être de tous. Elle aide au quotidien des familles qui traversent de graves difficultés, des familles surendettées, des mères seules, et son action permet souvent d'éviter des expulsions dramatiques pour les familles. Au moment même où la crise économique fragilise de plus en plus des centaines de familles, il est pour le moins surprenant, que, par courrier du 23 septembre 2010, M. Novelli ait informé l'association du non renouvellement de son agrément. Cette décision entraînerait la non reconduction de la subvention consommation nationale, d'un montant de 276 000 euros, qui correspond pourtant à plus de 10 % du budget national de la CNL. Il lui demande donc s'il peut lui fournir les motivations exactes de ce qui apparaît comme une décision injuste et lourde de conséquences pour nos concitoyens les plus dramatiquement touchés par la crise et l'enjoint donc à revenir sur cette décision.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 103433 publiée le 12 juillet 2011
    chômage : indemnisation - allocation de retour à l'emploi - conditions d'attribution

    M. Gaëtan Gorce attire l'attention de Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur les difficultés rencontrées par les personnes entrant en formation, bénéficiaires de droits ARE (allocation de retour à l'emploi) mais dont les droits arrivent à terme au cours de celle-ci les privant par conséquent de rémunération jusqu'à la fin de leur formation. Alors qu'une personne sans aucun droit ouvert après instruction de son dossier auprès de l'ASP (Agence de services et de paiements) pourra bénéficier d'une rémunération sur l'intégralité de sa formation, cette situation entraîne le plus souvent un refus d'entrer en formation des bénéficiaires de l'ARE. En conséquence, il lui demande si une « solution relais » ne pourrait pas être envisagée pour pallier cette carence, en déposant par anticipation un dossier de prise en charge auprès de l'ASP, l'échéance de la fin de leurs droits étant connue, et ce avant le début de la formation.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Question écrite n° 113346 publiée le 05 juillet 2011
    politique extérieure - Afrique - élections. déroulement. attitude de la France

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la cohérence de la politique étrangère de la France en Afrique. Le mardi 12 avril 2011, M. le Premier ministre, a été particulièrement clair : « nous avons envoyé avec l'ONU un message symbolique extrêmement fort à tous les dictateurs. Nous leur avons indiqué que la légalité, la démocratie devaient être respectées et qu'il y avait des risques pour ceux qui ne le faisaient pas ». Pourquoi, dans ces conditions, en Centrafrique, le ministère des affaires étrangères n'a-t-il pas trouvé mieux, le 15 février que d'inviter l'opposition à accepter les résultats de la présidentielle du 23 janvier, alors que les observateurs de l'ONU et de l'Union européenne, ont constaté dans leur rapport que plusieurs résultats de bureaux de votes étaient fictifs, ou que les urnes avaient été bourrées, que 25 % des bulletins n'avaient pas été comptés, que les opposants avaient fait l'objet de pressions, de violences, et d'intimidation ? Pourquoi, dans ces conditions, au Tchad, le ministère des affaires étrangères a-t-il jugé utile de saluer, dès le 17 février, « le bon déroulement des élections législatives » alors que les conclusions préliminaires de la mission d'observation menée par les observateurs de l'Union européenne faisaient état de milliers d'irrégularités ? Pourquoi le Quai d'Orsay n'a-t-il émis aucune réserve à un processus électoral entaché pourtant par la disparition, le 3 février 2008, du principal opposant à Idriss Déby, le professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh ? Dans ces conditions, il demande également à M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, quelles seront les mesures mises en place pour que les élections à venir, en septembre prochain, à Madagascar, en octobre, au Cameroun, au Liberia, en Zambie, en novembre, en Guinée Conakry, en République démocratique du Congo, en décembre, au Gabon, et en 2012 au Sénégal, au Zimbabwe, au Congo-Brazzaville, ou encore au Mali, se déroulent dans les meilleures conditions.

    Voir la question  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 101189 publiée le 05 juillet 2011
    énergie et carburants - énergie nucléaire - commissions locales d'information. financement

    M. Gaëtan Gorce attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les inquiétudes du président de la commission locale d'information (CLI) de Belleville-sur-Loire quant aux sources de financement de ces structures. En effet, outre les subventions des collectivités locales et de l'État, depuis la loi du 13 juin 2006, elles peuvent bénéficier d'une partie de la taxe sur les installations nucléaires de base (INB) prélevée par l'État. Cependant, cette ressource n'a toujours pas été mise en place par la loi de finances. En conséquence, il lui demande que les CLI puissent bénéficier, d'une part, de la taxe sur les INB lors de la prochaine loi de finances et souhaiterait connaître son avis sur cette proposition.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 103131 publiée le 28 juin 2011
    politique extérieure - pays du Sahel - ONG. sécurité des personnels

    M. Gaëtan Gorce attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur le courrier adressé le 17 février 2011 par dix organisations humanitaires françaises au Premier ministre, au ministre des affaires étrangères et européennes et au ministre de la défense au sujet de l'approche française quant à la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel. Ces ONG ont été très choquées par la mort brutale des deux ressortissants français enlevés dans la capitale nigérienne, Niamey, le 8 janvier dernier, et tués au cours d'une opération militaire pour les reprendre à leurs ravisseurs. L'évolution de la situation et les conséquences potentielles des actions militaires en cours, auxquelles des soldats français participent, suscitent des inquiétudes sur la poursuite d'opérations humanitaires pourtant primordiales et sur la sécurité du personnel des organisations travaillant dans la zone. Alors que les besoins humanitaires sont grandissants, il lui demande comment le Gouvernement français compte-t-il préserver la neutralité du travail des ONG humanitaires dans les pays du Sahel, et comment il envisage le dialogue avec ces acteurs non étatiques français qui, guidés par leur devoir d'assistance aux populations, sont aujourd'hui en première ligne sur le terrain.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 103721 publiée le 21 juin 2011
    politique extérieure - Bahreïn - coopération policière. accord. contenu

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les accords de coopération qui nous lient, entre autres, à Barheïn. Il rappelle qu'un accord signé en novembre 2007 par la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie précise que « la France contribue notamment à la formation des forces de maintien de l'ordre bahreïniennes chargées d'encadrer les manifestations ». Il l'interroge sur la nature exacte de cet accord. Il souhaiterait savoir s'il a donné lieu à des exportations de matériel de maintien de l'ordre ou de matériel militaire. Dans l'affirmative, il voudrait connaître le détail des livraisons d'armes et de matériel de maintien de l'ordre depuis le début de l'année. Plus globalement, il souhaiterait savoir si la France est liée par de tels accords avec d'autres États de la région et ce qu'est la position du Gouvernement sur l'opportunité de telles livraisons.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 103135 publiée le 21 juin 2011
    politique extérieure - Tchad - droits de l'Homme. enfants soldats

    M. Gaëtan Gorce alerte M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des enfants soldats au Tchad. L'organisation non gouvernementale "Amnesty International" vient de publier un rapport qui démontre clairement que l'armée nationale tchadienne et des groupes armés tchadiens et soudanais enrôlent de force des milliers d'enfants dans leurs rangs. Selon l'ONG, ce phénomène s'est dramatiquement accéléré à partir de 2005 quand les affrontements entre les groupes d'opposition armés et l'armée nationale tchadienne son devenus endémiques et quand le conflit du Darfour a gagné le Tchad. Si les tensions se sont apaisées depuis 2010, les affrontements perdurent et le recrutement d'enfants n'a pas cessé. Si, entre 2008 et 2010, la présence de l'Eufor, puis de la Minurcat permirent de renforcer la sécurité des camps de réfugiés et donc de limiter l'enrôlement d'enfants soldats, le départ, exigé par le Tchad, des forces internationales, le 31 décembre 2010, risque de se traduire par une nouvelle campagne de recrutement. Il lui demande donc ce qu'il entend faire pour que des milliers d'enfants ne soient pas à nouveau engagés et armés, en particulier par l'armée nationale tchadienne, à laquelle nous lient des accords de coopération.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 100038 publiée le 31 mai 2011
    État - gouvernement - réunions. organisation

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le Premier ministre sur la fâcheuse conjoncture qui a conduit plusieurs ministres à s'absenter de Paris au moment où la crise tunisienne atteignait son paroxysme. M. Gorce souhaiterait savoir si les informations diffusées par de nombreux organes de presse selon lesquelles le Président de la République aurait été dans l'impossibilité de tenir un conseil interministériel sur la Tunisie le vendredi 14 janvier en fin d'après-midi sont biens exacts. D'après ces sources, au moment même où était annoncée la fuite de M. Ben Ali, ni la ministre des affaires étrangères, en charge directe du dossier, ni le ministre de la défense, évidemment concerné en raison des implications en matière de sécurité de nos ressortissants, ni le ministre de l'intérieur, malgré les problèmes d'ordre public que pouvaient poser en France ces évènements, ni accessoirement le porte-parole du Gouvernement n'étaient alors à Paris. Tous auraient estimé que la situation n'était pas suffisamment grave pour qu'ils diffèrent leurs déplacements dans leurs régions d'élection. Il lui demande, par conséquent, à lui qui selon l'article 21 de notre Constitution « dirige l'action du Gouvernement », s'il était en mesure, compte tenu de ces absences, d'assumer pleinement ses missions. Il lui demande également comment il convient de qualifier l'attitude de ces ministres. Convient-il de parler de « négligence » ? Préfère-t-il la qualification « d'amateurisme », ou celle de « nonchalance » ? Pourrait-il avoir l'amabilité de lui indiquer le terme qui aurait sa préférence dans un dictionnaire d'usage courant ? Au regard de la gravité de ces défaillances, il souhaiterait savoir quel type d'attitude il a l'intention d'adopter. Choisira-t-il la fermeté ? Et dans ce cas, le Parlement en sera-t-il informé ? Choisira-t-il au contraire la compréhension pour tenir compte de l'expérience encore insuffisamment acquise par trois de ses ministres qui n'ont été nommés que depuis quelques semaines ? Envisage-t-il au contraire de faire modifier la Constitution afin de faire reconnaître aux membres du Gouvernement, astreints à des tâches harassantes, un droit au week-end dont bénéficient les autres Français ? Pense-t-il qu'en raison des qualités éminentes dont font preuve ses ministres les jours ouvrables, la France puisse se passer de gouvernement le samedi et le dimanche, voire le vendredi à partir de 15 heures ? Enfin, il souhaiterait savoir s'il faut au contraire comprendre les propos de M. Copé, demandant un « relèvement de la durée du travail », comme s'appliquant tout particulièrement aux ministres ? Il a la faiblesse de lui rappeler (et lui demande de bien vouloir l'en excuser) que M. Lionel Jospin avait pour sa part souhaité interdire le cumul d'une fonction ministérielle avec un mandat électoral. Malgré le sens de l'État élevé dont font preuve ces ministres, auxquels seule cette défaillance, en pleine crise tunisienne, peut être aujourd'hui reprochée, le chef du Gouvernement ne juge-t-il pas utile de rétablir cette incompatibilité avant que l'on n'apprenne que le ministre de la défense était à Bordeaux le jour du premier essai nucléaire de l'Iran, que Mme Alliot-Maire était à Saint-Jean-de-Luz le jour du déclenchement d'un nouveau conflit entre Israël et le Hezbollah, et que M. Hortefeux était à Clermont-Ferrand le jour d'une manifestation spectaculaire et spontanée devant l'Élysée.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 101676 publiée le 24 mai 2011
    entreprises - création et reprise - dispositif d'accompagnement. financement

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le budget alloué au dispositif Nacre, outil renforcé d'appui à la création d'entreprises et d'emplois. Les crédits prévus sont en effet inférieurs à ceux nécessaires à l'attribution des 20 000 prêts prévus dans le cadre du protocole "Agir pour l'emploi". Il souhaiterait connaître les raisons du non-respect, par le ministère, de ses engagements et si celui-ci envisage, pour répondre aux besoins, de solliciter de nouvelles dotations.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Question écrite n° 108761 publiée le 17 mai 2011
    politique extérieure - Tchad - situation politique. attitude de la France

    M. Gaëtan Gorce expose à M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, qu'à plusieurs reprises, et en particulier lors de son intervention militaire en Côte d'Ivoire, le Gouvernement français a indiqué qu'il serait désormais attentif à la régularité démocratique des élections dans toute l'Afrique et qu'il n'y aurait par conséquent pas « deux poids, deux mesures ». Or, au Tchad, viennent d'avoir lieu successivement des élections législatives et présidentielles. Ce dernier scrutin a été boycotté par les principaux leaders de l'opposition. La participation s'est révélée particulièrement faible et des soupçons importants de fraude pèsent. Ceux-ci avaient déjà été évoqués au moment de l'élection des députés. Dans ces conditions, je souhaiterais savoir ce que la France entend faire : s'apprête-t-elle à reconnaître le président élu, M. Idriss Déby, au mépris des principes que le Gouvernement vient d'afficher en Côte d'Ivoire, ou compte-t-elle exiger des explications sur la sincérité des votes dont l'issue ne devrait faire l'objet de notre part d'aucune reconnaissance ? Faut-il rappeler que M. Déby est soupçonné de nombreux crimes contre son peuple, ainsi que les conclusions de la commission d'enquête indépendante sur les événements de février 2008 le démontrent ? Faut-il rappeler que son administration n'a à ce jour fourni aucune explication sur les conditions de la disparition, à cette occasion, d'une des principales figures politiques du Tchad ? Ne serait-il pas temps de tirer toutes les conséquences de l'attitude d'un gouvernement dont on sait qu'il s'affranchit chaque fois qu'il l'estime nécessaire de la légalité la plus élémentaire, comme du respect des droits de l'Homme.

    Voir la question  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 101301 publiée le 10 mai 2011
    politique extérieure - Libye - mercenaires étrangers. attitude de la France

    M. Gaëtan Gorce interroge M. le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants, sur la présence de nombreux mercenaires africains dans les rangs des troupes encore fidèles au colonel Kadhafi en Libye. Parmi ces hommes, accusés d'être les principaux auteurs des différents massacres perpétrés contre la population libyenne, se trouveraient de nombreux Tchadiens. Les forces françaises étant présentes au Tchad dans le cadre de l'opération Épervier et disposant de moyens d'informations et de renseignements importants en relation avec le gouvernement du Tchad, il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il dispose ou s'il peut disposer rapidement d'informations permettant de confirmer ou d'infirmer d'éventuels mouvements de troupes ou de groupes armés du Tchad vers la Libye et, dans l'affirmative, si ces groupes appartiennent ou non, comme l'a évoqué récemment un article du Figaro , à la garde présidentielle tchadienne. Il lui demande enfin ce que le Gouvernement compte faire pour protéger les populations libyennes de toute intrusion d'éléments armés venant de pays voisins et susceptibles de contribuer à la répression sanglante dont il est victime.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 90835 publiée le 29 mars 2011
    chômage : indemnisation - allocation équivalent retraite - réglementation

    M. Gaëtan Gorce alerte M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur l'urgence de la mise en place d'une nouvelle allocation pour les travailleurs âgés qui, faute d'avoir atteint l'âge légal de départ, ne peuvent partir à la retraite alors qu'ils disposent de tous leurs trimestres de cotisation. Il est, en effet, prévu que l'allocation équivalent retraite (AER) soit supprimée à compter du 1er janvier 2011. Mais, devant les inquiétudes suscitées par cette suppression, le Premier ministre a annoncé, le 9 septembre, dans l'émission « À vous de juger », que le Gouvernement allait mettre en place un système pérenne équivalent à l'AER. Malheureusement, plus d'un mois après, on attend toujours l'entrée en vigueur du décret correspondant à la mise en place de ce système. Si cette mise en place ne devait pas se faire dans les plus brefs délais, cela signifierait, pour des milliers de seniors, une chute brutale de leurs revenus et un potentiel plongeon dans la pauvreté pour des personnes qui ont souvent eu des métiers difficiles, usants et qui malheureusement ont été frappées par le chômage en fin de carrière. Il lui demande donc des précisions sur le système équivalent qu'il compte mettre en place et à quelle date il entrera en vigueur.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 90564 publiée le 29 mars 2011
    marchés publics - collectivités territoriales - sous-traitant. agrément

    M. Gaëtan Gorce rappelle à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi que l'article 112 du code des marchés publics relatif à la sous-traitance dispose que : « Le titulaire d'un marché public de travaux, d'un marché public de services ou d'un marché industriel peut sous-traiter l'exécution de certaines parties de son marché à condition d'avoir obtenu du pouvoir adjudicateur l'acceptation de chaque sous-traitant et l'agrément de ses conditions de paiement ». Il lui demande de bien vouloir lui préciser, dans le cas d'une collectivité territoriale ou d'un groupement de coopération locale, si cette disposition autorise l'organe exécutif de cette collectivité ou de cet établissement public territorial à prendre cette décision d'agrément sans avoir obtenu au préalable l'autorisation de son assemblée délibérante.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Question écrite n° 101122 publiée le 01 mars 2011
    banques et établissements financiers - PEL - relevé annuel. lisibilité

    M. Gaëtan Gorce appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés rencontrées par certaines personnes, notamment des personnes âgées, concernant le peu de lisibilité des relevés annuels des plans épargne logement dont le rendement annuel n'est, la plupart du temps, pas détaillé. Tout comme la législation impose aux banques d'adresser à ses clients un relevé annuel des frais perçus, ne serait-il pas possible de faire de même pour que les taux de rémunération des intérêts et de la prime de l'État apparaissent systématiquement sur le relevé annuel ? En conséquence, il souhaiterait connaître sa position sur cette question.

    Voir la question  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 91821 publiée le 15 février 2011
    jeux et paris - jeux en ligne - filière hippique. ressources. perspectives

    M. Gaëtan Gorce rappelle à M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État que la mise en oeuvre de la nouvelle législation sur les jeux en ligne prévoit le versement aux sociétés de courses d'un prélèvement de 8 % prenant pour assiette les mises des parieurs. Ce prélèvement a pour objet de préserver le bon fonctionnement de la filière hippique qui s'est, à juste titre, émue de la disparition du monopole du PMU qui lui garantissait des ressources pérennes. La filière hippique représente plus de 250 hippodromes et sociétés de courses autour desquels gravitent environ 70 000 emplois qu'il faut à tout prix préserver. Il convient donc d'éviter tout ce qui pourrait menacer l'équilibre de son économie. Or, depuis l'ouverture à la concurrence des paris hippiques en ligne, les nouveaux opérateurs privés, à la différence du PMU, ne se sont pas acquittés du prélèvement prévu. Il semblerait même que le Gouvernement, s'abritant derrière un examen de ce dossier par la Commission européenne, ait invité les opérateurs à ne pas provisionner les sommes dues. Il souhaiterait, sur ce point, qu'il lui apporte les éclaircissements utiles et lui indique comment le Gouvernement entend faire appliquer la loi et garantir aux sociétés de courses les ressources qui leur reviennent de droit.

    Voir la réponse  
  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 92467 publiée le 18 janvier 2011
    organisations internationales - ONG - Transparency international. rapport. propositions

    M. Gaëtan Gorce alerte M. le Premier ministre sur les résultats de l'étude sur la corruption rendue publique le 26 octobre par l'ONG Transparency international. Avec 6,8 points, l'indice de perception de la corruption place la France à la 25e place, précédée par l'Uruguay et suivi l'Estonie. En cinq ans, notre pays a perdu 7 places dans ce classement. Il se trouve derrière la quasi-totalité des nations de l'Europe de l'ouest, les États-unis, Hong-Kong, le Qatar, la Barbade ou Singapour. Pour l'ONG, l'enquête sur l'attentat de Karachi et ses commissions occultes, l'usage abusif du secret défense dans des affaires de corruption ou le projet de suppression du juge d'instruction qui pousse à s'interroger sur l'indépendance et les moyens d'action de la justice française pour mener à bien des enquêtes dans des dossiers politiques et financiers sensibles expliquent une telle chute. Il lui demande donc ce qu'il compte entreprendre pour rendre à la France une image plus conforme à nos principes dès l'année prochaine et quel dispositif il compte mettre en place pour renforcer la lutte contre la corruption.

    Voir la réponse