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    Réponse à la question écrite n° 80673 publiée le 07 décembre 2010
    télécommunications - téléphone - portables. répertoire. personnes à appeler en cas d'urgence

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les numéros d'urgence à détenir sur soi en cas d'accident. Les ambulanciers ont remarqué que la plupart des blessés dans un accident de la route disposent d'un téléphone portable sur eux. Toutefois, une personne spécifique n'est que rarement mentionnée, et les services de secours perdent beaucoup de temps à déterminer la personne à contacter en priorité dans ces cas d'urgence. Aussi, il pourrait être efficace et utile que chacun d'entre nous rentre dans son répertoire téléphonique personnel, sous le même pseudonyme, la personne à contacter en cas d'urgence. Il se trouve que le pseudonyme international connu est « ICE » (in case of emergency). Ce dernier présente l'avantage d'être utilisé à l'étranger et peut être bien utile concernant un accident touchant un Français dans un pays étranger. Mais on peut, bien évidemment, réfléchir à un autre pseudonyme, moins international. L'important est qu'il y en ait un commun et facilement mémorisable. Le Gouvernement français pourrait ainsi réaliser une campagne d'information sur ce sujet qui permettrait de sensibiliser nos concitoyens. Aussi lui demande-t-il s'il estime cette campagne judicieuse et réalisable.

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    Réponse à la question écrite n° 91392 publiée le 23 novembre 2010
    sécurité publique - sapeurs-pompiers volontaires - allocation de vétérance. calcul. modalités

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les modalités et le calcul de l'allocation de vétérance bénéficiant aux sapeurs-pompiers volontaires. La loi n° 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans le corps des sapeurs-pompiers a créé un droit à percevoir une allocation de vétérance pour les pompiers volontaires ayant effectué au moins vingt années de service. Depuis le 1er janvier 2004, ceux ayant cessé leur activité avant le 1er janvier 1998 et remplissant les conditions d'ancienneté d'engagement peuvent bénéficier, en plus de la part forfaitaire de l'allocation de vétérance, de la part variable des collectivités et établissements qui le décident. La loi permet enfin aux sapeurs-pompiers volontaires, bénéficiant avant le 1er janvier 1998 d'un régime d'allocation vétérance plus favorable sur la base de décisions locales, de conserver le bénéfice de ce régime si les collectivités concernées le décident. La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile institue une prestation de fidélisation et de reconnaissance ayant vocation à se substituer à l'allocation de vétérance. L'adoption de ces dispositions successives conduit à une situation complexe et différenciée selon les sapeurs-pompiers. Il lui demande dans quelle mesure il entend homogénéiser les modalités de calcul et donc les montants des prestations en faveur des anciens sapeurs-pompiers volontaires.

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    Réponse à la question écrite n° 91063 publiée le 02 novembre 2010
    impôt sur le revenu - crédit d'impôt - agriculteurs. remplacement pour congés. pérennité

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la menace de suppression du crédit d'impôt "remplacement pour congés des agriculteurs". Ce crédit pourrait être remis en cause dès cette année dans le cadre de la loi de finances. Depuis sa mise en place, en 2006, cette mesure a largement fait la preuve de son efficacité et de sa nécessité. Plus de 20 000 agriculteurs et agricultrices en bénéficient chaque année. Ce sont ainsi 160 000 journées de remplacement pour congés qui ont été réalisées en 2009, soit une augmentation de 60 % depuis la création du crédit d'impôt. En permettant aux agriculteurs de quitter leurs exploitations en toute tranquillité durant quelques jours, cette mesure constitue une réelle avancée sociale pour la profession. C'est pourquoi, notamment dans le contexte actuel de crise où se trouvent les exploitations d'élevage, premières bénéficiaires du dispositif, il lui demande dans quelle mesure cette disposition juste et équilibrée pourrait être maintenue.

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    Question écrite n° 91406 publiée le 19 octobre 2010
    sécurité routière - alcoolémie - éthylotests antidémarrage. mise en oeuvre

    M. Michel Lezeau interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'article L. 234-14 du code de la route. Cet article mentionne que, « à compter d'une date et dans les conditions fixées par décret en Conseil d'État, tout conducteur d'un véhicule automobile devra justifier de la possession d'un éthylotest ». Il souhaiterait avoir des précisions quant à l'application de ce texte de loi. Fera-t-il partie de la prochaine LOPSI (loi d'orientation et de programmation de sécurité intérieure) et comment sera-t-il précisément rédigé ? Concernera-t-il tous les automobilistes ou simplement ceux ayant été condamnés pour conduite en état d'ébriété ? Par ailleurs, ces éthylotests seront-ils simples, c'est-à-dire un appareil permettant d'évaluer le taux d'alcoolémie dans le sang, ou bien seront-ils anti-démarrage (une fois installé sur le véhicule, ce dispositif obligeant toute personne voulant prendre le volant à souffler pendant cinq secondes dans l'appareil, qui enregistre le taux d'alcool dans l'air expiré : au-delà d'un certain seuil, la voiture ne démarre pas, un deuxième essai étant possible après quelques minutes) ? Ce dernier dispositif étant coûteux, plus de 1 000 euros, quelles mesures pourraient être prises pour en réduire le coût ? Aussi lui demande-t-il des précisions sur l'ensemble de ces questions.

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    Question écrite n° 90514 publiée le 12 octobre 2010
    industrie - meubles - canapés et matelas. normes de sécurité. réglementation

    M. Michel Lezeau interroge M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation sur la réglementation relative à la résistance à l'inflammabilité des meubles rembourrés. Depuis la réponse apportée par le ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, publiée dans le JO Sénat du 24 avril 2008 (page 827), à une question écrite portant sur un projet de décret, aucune mesure réglementaire n'a été prise, tant au niveau national qu'européen. Une étude sur l'inflammabilité des canapés à usage domestique vient d'être publiée par une association de consommateurs. Si la totalité des canapés testés résistent à la cigarette, seul un modèle sur treize survit à une petite flamme (allumette ou briquet), et aucun ne tolère le dépôt d'un élément enflammé. En moins de trois minutes, l'incendie peut devenir mortel en raison des fumées toxiques qui se dégagent. Or, depuis 1988, la réussite de ces trois tests est le préalable obligatoire à toute commercialisation au Royaume-uni ou en Irlande. Ces éléments militent pour que la résistance des meubles rembourrés ne se limite pas à la seule cigarette (comme dans le projet de décret transmis à la Commission européenne début 2007), mais doit être compatible avec les trois tests. La prévention des incendies domestiques et le souci de protection du consommateur imposent donc un encadrement plus strict de la résistance à l'inflammabilité de ces meubles. Aussi, lui demande-t-il de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte prendre afin d'adopter une réglementation rapide sur ce point crucial.

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    Réponse à la question écrite n° 79813 publiée le 28 septembre 2010
    propriété intellectuelle - droits d'auteur - oeuvres musicales. montant. augmentation

    M. Michel Lezeau attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les conséquences de l'augmentation des redevances versées au titre des droits d'auteurs et droits voisins aux sociétés de perceptions. En effet, en cas de diffusion de musique par les artisans dans leurs locaux accueillant de la clientèle, ceux-ci doivent verser une redevance aux sociétés de perception et de distribution au titre des droits d'auteurs et droits voisins pour les artistes interprètes et les producteurs de disques. Les tarifs sont réglementaires et décidés par une commission où siègent des représentants des redevables et des bénéficiaires des droits. En raison de la crise que subit l'industrie du disque actuellement, une commission a eu lieu à la demande des bénéficiaires le 5 janvier 2010 et a augmenté le montant de ces redevances de manière considérable. Cette mesure augmente encore les charges d'exploitation des petites entreprises et donc risque de compromettre l'emploi. Il semble anormal que la compensation de la perte des recettes subie par les producteurs de disques et les artistes interprètes retombe sur les petites entreprises, et notamment celles du secteur artisanal. Aussi il lui demande s'il n'existe pas un autre moyen de compenser les pertes engendrées par la crise sur les recettes des producteurs et interprètes que l'augmentation continue des taxes dues par les petites entreprises qui ont déjà d'énormes difficultés à survivre, et, par voie de conséquence, à embaucher.

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    Réponse à la question écrite n° 83622 publiée le 17 août 2010
    banques et établissements financiers - services bancaires - tarification. encadrement

    M. Michel Lezeau attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la question des frais bancaires payés par les consommateurs. Une récente enquête d'un organisme de consommateurs sur l'évolution des tarifs bancaires entre 2004 et 2009 montre principalement que le manque de transparences des tarifs tend à s'aggraver avec le temps. Les brochures comptent en moyenne 24 pages et 303 tarifs, dont 9 nouveaux tarifs, auparavant gratuits, rien que pour les opérations sur compte. La comparaison, pourtant indispensable à la concurrence, est rendue malaisée par ce flot d'informations, d'autant que les libellés diffèrent d'un établissement à l'autre, et que les tarifs concernent des périodicités différentes (mensuelle, trimestrielle, annuelle...) ou sont appliqués à l'opération. De plus, les banques ont multiplié les packages incluant des services dont l'utilité est parfois discutable ; un client prenant à l'unité les seuls services utiles - compte-chèques, carte bancaire et son assurance, accès Internet et téléphone - économise en moyenne 26 % par rapport au package. Mais l'inflation s'est surtout concentrée sur les frais-sanction. En cinq ans, les incidents de paiement ont augmenté de 28 %. Les banques ont détourné à leur profit le plafond réglementaire des frais d'incidents de paiement des chèques pour accroître leur montant de 26 %. En parallèle, la qualité du service est loin de s'améliorer puisque le nombre de conseillers particuliers a diminué de 10 % en cinq ans. Enfin, les baisses de coût ne sont pas répercutées. À titre d'exemple, le coût pour les banques d'un paiement par carte ou chèque a diminué d'au moins 9 % depuis 2004 ; le prix de la carte bancaire a, lui, augmenté de 13 %. Une réforme d'ampleur s'impose donc, afin d'améliorer la transparence et de modérer la cherté des frais appliqués par les banques. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui indiquer les mesures que compte prendre le Gouvernement pour faire évoluer les pratiques en la matière.

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    Réponse à la question écrite n° 81307 publiée le 17 août 2010
    sécurité publique - sécurité des biens et des personnes - bandes organisées. lutte et prévention

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la recrudescence des violences par armes à feu, sur fond de guerre de la drogue entre bandes. Encore récemment, un homme est décédé à Sevran lors d'un règlement de comptes dans le cadre de trafic de stupéfiants. Alors que deux groupes rivaux se battaient, une voiture a surgi, un inconnu a sorti une arme et ouvert le feu en direction de l'une des deux bandes, selon la préfecture de police de Paris. Deux hommes avaient été touchés, dont l'un est décédé. Fin mai 2010, un homme de 28 ans avait été tué d'une balle en plein coeur, un meurtre lié également à des rivalités entre trafiquants de stupéfiants. Les actes concernés se sont déroulés en région parisienne, mais, malheureusement, peuvent avoir lieu sur l'ensemble du territoire. En plus de la mort tragique de ces personnes, le climat instauré par ces règlements de compte est insupportable, notamment pour les habitants des quartiers concernés, qui vivent dans la peur qu'une balle perdue puisse toucher une personne totalement étrangère à ces actes d'une violence inouïe. Aussi il lui demande de lui faire part des décisions qu'il compte prendre afin de tenter de rétablir sérénité et sécurité dans ces quartiers sensibles. Plus généralement, il souhaiterait savoir ce qui peut être entrepris pour démanteler les réseaux de trafic de drogue à l'origine de cette violence aveugle.

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    Réponse à la question écrite n° 79456 publiée le 20 juillet 2010
    assurance maladie maternité : prestations - forfait hospitalier - hausse. conséquences

    M. Michel Lezeau attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les conséquences d'une nouvelle augmentation du forfait hospitalier pour les personnes handicapées. Alors que de nombreuses personnes ne bénéficient pas de mutuelle bien qu'étant souvent hospitalisées, elles pâtiraient énormément d'une nouvelle hausse de ce forfait. Aussi lui demande-t-il les mesures qu'elle envisage de prendre à ce sujet afin que les personnes handicapées n'aient pas à subir une nouvelle forme d'injustice.

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    Question écrite n° 83987 publiée le 13 juillet 2010
    mort - cimetières - extension. réglementation

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la législation relative à la création et la modification des cimetières dans les communes urbaines et rurales. L'article L. 2223-1 du code général des collectivités territoriales prévoit que la création ou toute modification de ces cimetières dans les communes urbaines relève d'une procédure spécifique définie par arrêté préfectoral. Dans les communes rurales, au contraire, la procédure est totalement différente et beaucoup plus simple. L'article R. 2223-1 prévoit par ailleurs que, pour l'application de l'article susvisé, sont considérées comme communes urbaines « les communes dont la population agglomérée compte plus de 2 000 habitants ». Qu'en est-il alors des communes de plus de 2 000 habitants mais qui sont composées de plusieurs villages éloignés de plusieurs kilomètres les uns les autres, ayant chacun moins de 2 000 habitants, et disposant chacun d'un cimetière et d'une église ? Le total des quatre populations agglomérées dépasse 2 000 habitants, mais chaque agglomération de population est largement inférieure à ce seuil. Il lui demande ainsi si l'extension de l'un des cimetières susvisés relève de la procédure afférente aux communes rurales ou de celle applicable aux communes urbaines.

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    Question écrite n° 83793 publiée le 13 juillet 2010
    enseignement - rythmes et vacances scolaires - aménagement. perspectives

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le plan de développement de l'éducation artistique et culturelle. Mis en oeuvre par les recteurs et les délégués académiques à l'action culturelle, il prévoit un renforcement de la pratique artistique dans le cadre des enseignements et des mesures spécifiques pendant le temps scolaire, la pause méridienne ou après les cours, par exemple lors de l'accompagnement éducatif défini par la circulaire publiée au bulletin officiel n° 28 du 19 juillet 2007. Mis en place dans les collèges de l'éducation prioritaire dès la rentrée 2007 et généralisé à tous les collèges à la rentrée 2008, ce dispositif devait favoriser les activités de découverte culturelle, d'expression et de création artistiques et aboutir à des réalisations concrètes par les élèves. Le plan de renforcement de l'éducation artistique et culturelle mettait l'accent sur la rencontre avec les artistes et les oeuvres et sur la fréquentation des établissements culturels. En outre, il prévoyait l'introduction de l'enseignement de l'histoire des arts à l'école, au collège et au lycée. L'éducation artistique et culturelle était une priorité mise en avant par le Président de la République dans la lettre aux éducateurs, et par les ministres de l'éducation nationale et de la culture au cours du conseil des ministres du 30 janvier 2008. Il lui demande ainsi de bien vouloir lui faire un bilan de la politique de renforcement de la pratique artistique et de l'enseignement de l'histoire des arts, en particulier en Côte-d'Or, et de préciser les perspectives de développement des actions en la matière.

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    Réponse à la question écrite n° 76078 publiée le 29 juin 2010
    sécurité routière - contrôle technique des véhicules - deux-roues motorisés. perspectives

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'obligation de contrôle technique des deux-roues. Le comité interministériel de la sécurité routière réuni le 18 février 2010 a présenté cet objectif ambitieux en termes de sécurité des deux-roues. Une telle mesure semble en effet nécessaire pour de nombreux cyclomoteurs, notamment les scooters régulièrement débridés qui sont cause d'accidents tragiques. Cependant, si cette prochaine disposition ne permet pas quelques exceptions, les vélosolex risquent de ne plus être autorisés à circuler. Il est en effet impossible de rendre compatibles ces cyclomoteurs, pour la plupart âgés de plus de 40 ans, avec les normes de sécurité actuelle. Ce vélomoteur réputé pour sa faible vitesse (inférieure à 30 km/h), écologique avec une consommation de moins d'un litre au cent, mérite mieux qu'une exposition dans des musées et ne présente pas un réel danger dans la mesure où, bien évidemment, ses utilisateurs respectent le code de la route et les règles les plus élémentaires de sécurité (port du casque, une seule personne par véhicule...). Aussi il lui demande si les vélosolex pourraient, dans des conditions précises à définir, être soumis à un contrôle technique aménagé tenant compte de leurs spécificités.

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    Question écrite n° 81242 publiée le 15 juin 2010
    professions de santé - pédicures podologues - exercice de la profession

    M. Michel Lezeau interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur une proposition de loi récemment déposée au Parlement et visant à assimiler les pédicures-podologues, professionnels encadré par des règles déontologique selon l'article L. 4322-7 du code de sécurité publique, à de simples commerçants prestataires de services. L'ordre national des pédicures-podologues s'élève contre l'éventualité de la mise en place « d'un chéquier bien-être » à l'intention des aînés aux revenus modestes. Si l'intention est louable, il n'en demeure pas moins que l'emploi de ce chéquier ne peut s'appliquer aux pédicures-podologues pour les raisons évoquées ci-dessus. Néanmoins dans l'esprit de rendre les soins accessibles aux personnes âgées à revenus modestes, il paraîtrait souhaitable de mettre en place, à titre préventif, une consultation par an de pédicure-podologue prise en charge par l'assurance maladie pour les personnes âgées de plus de 60 ans, afin de prévenir à la fois les infections (liées notamment au diabète) et les chutes liées à l'âge. Les pédicures-podologues sont bel et bien une activité de santé (classification INSEE n° 86-90 E) qui les définit comme exerçant des activités de professionnels de la rééducation et de l'appareillage. Il lui demande donc quelles mesures elle entend mettre en oeuvre pour remédier à cette situation et désolidariser les pédicures-podologues des esthéticiens et si elle envisage la mise en place d'une visite annuelle pour les plus de 60 ans à revenus modestes.

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  • Question 

    Question écrite n° 80777 publiée le 15 juin 2010
    assurance maladie maternité : prestations - frais pharmaceutiques - accessoires superflus. coût

    M. Michel Lezeau interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur les conséquences financières pour les comptes de la sécurité sociale de la présentation des médicaments. De nombreux médicaments sont accompagnés de coffrets de présentation, de présentoirs, de livrets..., qui ont pour effet premier d'accroître le coût des prescriptions sur les comptes de la sécurité sociale. Au-delà des consignes d'utilisation, il semble que certains laboratoires ajoutent aux comprimés proprement dits des éléments qui peuvent être qualifiés de gadgets ou de fantaisie, simplement destinés à améliorer la présentation des médicaments concernés. Le Gouvernement s'est engagé dans une ambitieuse politique de redressement des comptes de la sécurité sociale, et des détails de la sorte choquent à raison certains usagers. Au vu de ces éléments, il souhaite connaître sa position à ce sujet et savoir quelles mesures elle envisage de mettre en oeuvre pour réduire les frais superflus liés à la présentation de certains médicaments.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 76471 publiée le 15 juin 2010
    professions immobilières - agents immobiliers - transactions. répertoire. réglementation

    M. Michel Lezeau interroge Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les opérations d'intermédiaires pour l'achat, la souscription ou la vente d'immeubles, de fonds de commerce, d'actions ou parts de sociétés immobilières. Ces opérations sont soumises à la TVA dans les conditions de droit commun en application des dispositions des articles 256 et 257- 6° du CGI. Les personnes qui réalisent les affaires visées à l'article 257- 6°, tels les intermédiaires agents immobiliers, sont astreintes à la tenue d'un répertoire en vertu de l'article 852 du CGI. Or la réforme de la TVA immobilière opérée par l'article 16 de la loi de finances rectificative pour 2010 supprime l'article 257- 6° du CGI et abroge l'article 852 du même code. Dès lors, il lui demande confirmation de la suppression de l'obligation pour les agents immobiliers de tenir un répertoire des actes en qualité d'intermédiaire, alors même que l'article 50 annexe IV du CGI n'a, quant à lui, pas été abrogé.

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    Question écrite n° 80646 publiée le 08 juin 2010
    services - emploi et activité - téléservices. développement

    M. Michel Lezeau interroge M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les téléservices. Ce secteur d'emploi est très porteur en termes de recrutement pour des postes tels que directeur de centre d'appels, consultant CRM, superviseur-chef de plateau, formateur, responsable formation, planificateur-responsable planification, télévendeurs, ou encore des postes en réception d'appels. Aussi il lui demande les mesures qu'il envisage afin de développer ces métiers.

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    Question écrite n° 80304 publiée le 08 juin 2010
    handicapés - politique à l'égard des handicapés - loi n° 2005-102 du 11 février 2005. mise en oeuvre. bilan et perspectives

    M. Michel Lezeau attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité sur le bilan de a loi du 11 février 2005, relative à l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi, très attendue par nos concitoyens à mobilité réduite, ainsi que par l'ensemble des associations oeuvrant dans ce domaine, a déjà eu des effets non négligeables sur l'accessibilité de nos compatriotes handicapés dans les transports. Aussi, cinq ans après son entrée en vigueur, il aimerait connaître le bilan précis de cette loi, ainsi que les prochaines mesures destinées à améliorer l'effectivité de cette loi en ce domaine.

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  • Question 

    Question écrite n° 76256 publiée le 13 avril 2010
    énergie et carburants - électricité et gaz - ouverture du marché. conséquences

    M. Michel Lezeau interroge Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la situation des syndicats de copropriétaires au regard de l'ouverture des marchés de l'énergie. En effet, alors qu'aux termes de nombreuses dispositions du code de la consommation, le syndicat des copropriétaires est assimilé à un non professionnel et bénéficie des prérogatives du consommateur personne physique, il est considéré, dans le cadre de l'ouverture des marchés de l'énergie, comme un client non résidentiel, soit comme une personne morale achetant de l'électricité ou du gaz naturel non destinés à son usage domestique et lié au fournisseur par un contrat « professionnel ». Aussi lui demande-t-il si des adaptations à ce principe sont envisagées, considérant que l'énergie consommée par les syndicats, tant par les chaufferies collectives, l'éclairage ou le fonctionnement des ascenseurs bénéficie directement aux copropriétaires de l'immeuble qui en assument le coût.

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    Question écrite n° 75643 publiée le 06 avril 2010
    enseignement - élèves - cartables. poids

    M. Michel Lezeau alerte M. le ministre de l'éducation nationale sur le poids des cartables de nos enfants. La plupart des enfants des écoles élémentaires ou des collèges portent des cartables d'un poids pouvant atteindre 40 % de leur propre poids ! Cela ne peut plus durer, ou nous prenons le risque qu'une partie des élèves, âgés en moyenne de 8 à 14 ans, connaisse de réels et sévères troubles de la santé, notamment du dos, bien entendu, avec des colonnes vertébrales abîmées, et un accroissement des scolioses. Pourtant, le ministre de l'éducation nationale, Monsieur Xavier Darcos, a pris la mesure de ce problème en rédigeant une circulaire (n° 2008-002 du 11 janvier 2008) qui reconnaît ce problème comme une question de santé publique, et demande que les conseils d'école et les conseils d'administration s'emparent de ce sujet. Deux ans plus tard, le problème reste entier puisque, dans la majorité des cas, les cartables pèsent toujours le même poids. Des solutions sont pourtant à rechercher et semblent possibles à mettre en place : création de casiers où les élèves pourraient déposer leurs affaires les plus lourdes et les retrouver les jours suivants, aménagement des salles de classe pour que les élèves et les professeurs puissent privilégier la stabilité des élèves dans une même salle. Bien entendu, cela implique des coûts, une organisation et une réelle volonté des parties concernées : académies, acteurs publics pour la décision et le financement des travaux, chefs d'établissements pour la demande et le suivi de l'aménagement de leurs établissements. Mais il faut savoir ce que l'on souhaite privilégier : le bien-être et la santé des enfants ou des comportements conservateurs et régressifs de certains qui souhaitent, avant toute chose, que rien ne change, et qui auront toujours les arguments les plus solides et définitifs pour le démontrer. Il y a des moments où les choix idéologiques et politiques de chacun, si respectables qu'ils soient, ne peuvent être des entraves aux améliorations à apporter dans un établissement, et il convient aujourd'hui de mobiliser toutes les énergies nécessaires pour parvenir à régler ce problème de santé publique. Aussi il lui demande les mesures urgentes qu'il compte prendre afin de doter les établissements français d'infrastructures nécessaires qui permettent à nos enfants de ne plus porter des poids considérables sur leurs épaules.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 73074 publiée le 30 mars 2010
    propriété - servitudes - obligations de débroussaillement

    M. Michel Lezeau attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur les difficultés rencontrées par les communes dont les propriétaires laissent leurs terrains agricoles en friche. Les nuisances à l'égard des propriétaires des parcelles voisines sont avérées et la plupart des mesures en vigueur n'offrent pas les moyens appropriés pour remédier à ce type de nuisances. En effet, les obligations de débroussaillement prévues par le code forestier ne s'appliquent qu'à proximité des habitations et non en zone agricole. Le code général des collectivités territoriales permet au maire d'obliger un propriétaire à exécuter à ses frais les travaux de remise en état de son terrain, mais seulement en zone d'habitation. Il semble que, lorsque la friche n'est pas urbaine, mais agricole, les moyens dont disposent les maires soient beaucoup plus complexes à mettre en oeuvre. Il lui demande ainsi si la législation prévue par le code rural pour "les terres incultes ou manifestement sous-exploitées" ne devrait pas être modernisée afin de permettre au maire de résoudre le problème des friches agricoles dont les effets peuvent être dévastateurs pour les cultures des agriculteurs voisins.

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