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    Question écrite n° 113571 publiée le 05 juillet 2011
    tourisme et loisirs - centres de vacances - personnel. contrats d'engagement éducatif. stipulations

    M. François Sauvadet attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative, sur les inquiétudes pesant sur les colonies et les accueils collectifs de mineurs. Les accueils collectifs de mineurs (ACM) ont un caractère éducatif reconnu par la loi (juillet 2003). En 2006, le législateur a reconnu la singularité de l'animation volontaire occasionnelle en instaurant le contrat d'engagement éducatif, affirmant de ce fait la spécificité de l'engagement des jeunes en ACM pour un projet d'utilité sociale. Or la volonté initiale de renforcer la sécurité juridique de ce secteur est remise en cause aujourd'hui par un arrêt de la Cour de justice de l'UE, le 14 octobre 2010, rendu dans le cadre d'un contentieux devant le Conseil d'État. Celle-ci considère en effet que le CEE n'est pas conforme à la législation européenne du travail dans la mesure où il ne prévoit pas de repos quotidien ou au minimum de périodes équivalentes de repos compensateur adaptées aux contraintes particulières de l'exercice. Or les associations n'entendent pas remettre en cause le droit protecteur des travailleurs européens et, lors de l'élaboration de la loi en 2006, leur choix ne portait pas sur un aménagement du droit du travail, mais bien sur un nouveau volontariat. Il serait dangereux de répondre rapidement à la mise en conformité ordonnée par la CJUE par des mesures techniques inapplicables tant du point de vue éducatif, que du point de vue opérationnel et financier. Il convient de ne pas mettre en danger l'été prochain et d'ouvrir dès maintenant une nouvelle réflexion qui permette d'instaurer le volontariat de l'animation occasionnelle. Il souhaite donc savoir quelle attitude le Gouvernement va adopter sur ce sujet, afin de permettre une pérennisation des « colos » et des centres de loisirs, dont nous connaissons l'importance pour un grand nombre d'enfants et de jeunes.

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    Question écrite n° 113263 publiée le 05 juillet 2011
    handicapés - insertion professionnelle et sociale - organismes. financement

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la rémunération des stagiaires des centres de rééducation professionnelle. En effet, la DIRECCTE, appliquant les consignes de la DGEFP, a réduit en 2011 l'enveloppe qui finance les rémunérations des stagiaires handicapés de la formation professionnelle. Cette réduction du financement va à l'encontre des dispositions du code du travail, qui prévoient que l'État et la région assurent le financement de la rémunération des personnes handicapées stagiaires en formation professionnelle. Elle va également à l'encontre des orientations de l'Agence régionale de santé et de l'autonomie (ARS), dont l'accompagnement social fait partie des prérogatives, qui réfléchit à un développement de la préorientation et de la formation qualifiante pour les personnes en situation de handicap. Or cette baisse vient s'ajouter à plusieurs diminutions successives, aboutissant à une diminution de l'enveloppe dédiée à l'ADAPT de près de 25 % en quatre ans. Pourtant, nous sommes tous conscients de l'importance de la formation professionnelle pour l'insertion des jeunes handicapés, dans la mesure où les taux de placement des CRP sont généralement très élevés : en temps de crise économique, 70 % des stagiaires accompagnés par l'ADAPT trouvent un emploi ou une formation, et plus de 80 % dans une conjoncture favorable. Dans ces conditions, il apparaît important : que s'engage au niveau national une réflexion interministérielle (ministère du travail, de l'emploi et de la santé, et ministère des solidarités et de la cohésion sociale) sur la formation professionnelle et l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap ; que cette réflexion soit déclinée au niveau régional et qu'elle soit rendue publique, notamment vis-à-vis des associations représentant les personnes en situation de handicap et des élus ; dans cette attente, que pour les ADAPT qui ont vu leur enveloppe diminuer, soit rétabli un niveau de financement permettant la rémunération des stagiaires. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ces mesures, afin de favoriser activement l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap.

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    Réponse à la question écrite n° 110912 publiée le 05 juillet 2011
    entreprises - délais de paiement - réduction. conséquences

    M. François Sauvadet attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les délais de règlement interentreprises pour les entreprises à faible rotation de stock et/ou à forte contrainte saisonnière. Selon l'article 21 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie, à compter du 1er janvier 2009, les délais de règlement interentreprises seront réduits de 60 à 45 jours. Si, au global, la réduction des crédits accordés par les fournisseurs sera compensée par ceux accordés aux clients, le fonctionnement de ce nouvel équilibre occasionne quelques difficultés. En effet, certains producteurs voient réduire les délais de règlement à leurs fournisseurs alors que, dans le même temps, certains clients de ces mêmes entreprises bénéficient de mesures spéciales d'allongement de leur délai légal de paiement au fabricant. Cette situation est de nature à mettre en péril la pérennité de ces entreprises, surtout lorsque leur activité est très saisonnière et que leur chiffre d'affaires est donc réalisé sur quelques mois. C'est le cas notamment des entreprises du jouet. Il souhaite donc connaître les mesures que compte prendre le Gouvernement afin de rendre aux entreprises concernées des fonds de roulement suffisants pour leur assurer une situation saine, notamment au-delà de l'accord dérogatoire qui vient à échéance au 1er janvier 2012.

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    Réponse à la question écrite n° 110614 publiée le 05 juillet 2011
    tourisme et loisirs - centres de vacances - personnel. contrats d'engagement éducatif. stipulations

    M. François Sauvadet attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative, sur les inquiétudes pesant sur les colonies et les accueils collectifs de mineurs. Les accueils collectifs de mineurs (ACM) ont un caractère éducatif reconnu par la loi (juillet 2003). En 2006, le législateur a reconnu la singularité de l'animation volontaire occasionnelle en instaurant le contrat d'engagement éducatif, affirmant de ce fait la spécificité de l'engagement des jeunes en ACM pour un projet d'utilité sociale. Or la volonté initiale de renforcer la sécurité juridique de ce secteur est remise en cause aujourd'hui par un arrêt de la Cour de justice de l'UE, le 14 octobre 2010, rendu dans le cadre d'un contentieux devant le Conseil d'État. Celle-ci considère en effet que le CEE n'est pas conforme à la législation européenne du travail dans la mesure où il ne prévoit pas de repos quotidien ou au minimum de périodes équivalentes de repos compensateur adaptées aux contraintes particulières de l'exercice. Or les associations n'entendent pas remettre en cause le droit protecteur des travailleurs européens et, lors de l'élaboration de la loi en 2006, leur choix ne portait pas sur un aménagement du droit du travail, mais bien sur un nouveau volontariat. Il serait dangereux de répondre rapidement à la mise en conformité ordonnée par la CJUE par des mesures techniques inapplicables tant du point de vue éducatif, que du point de vue opérationnel et financier. Il convient de ne pas mettre en danger l'été prochain et d'ouvrir dès maintenant une nouvelle réflexion qui permette d'instaurer le volontariat de l'animation occasionnelle. Il souhaite donc savoir quelle attitude le Gouvernement va adopter sur ce sujet, afin de permettre une pérennisation des « colos » et des centres de loisirs, dont nous connaissons l'importance pour un grand nombre d'enfants et de jeunes.

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    Réponse à la question écrite n° 104904 publiée le 05 juillet 2011
    étrangers - conditions d'entrée - artistes amateurs. formalités. simplification

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les difficultés que rencontrent les organisateurs des festivals de folklore. En effet, de plus en plus, les organisateurs de festivals rencontrent des difficultés pour finaliser leurs invitations aux groupes étrangers, car ils se heurtent à des blocages pour la plupart juridico-administratifs, qui mettent en péril les échanges culturels, la vie de ces associations qui impliquent de nombreux bénévoles et la promotion des expressions traditionnelles et populaires par des acteurs issus de la pratique amateur. L'obtention des visas nécessaires au séjour de ces artistes amateurs s'avère être aujourd'hui une difficulté majeure : l'action de ces groupes de folklore apparaît manifestement méconnue, tandis que les procédures en vigueur sont inadaptées à la pratique d'échanges avec des artistes amateurs, en tentant de tout ramener au droit du travail, ce qui ne semble pas devoir s'appliquer en la matière. S'y ajoutent également les contraintes engendrées par les interprétations par l'administration fiscale et sociale de la prise en charge des frais de groupe, mais aussi les contraintes budgétaires que crée également la diminution des subventions pour ces associations. Nul ne conteste aujourd'hui la nécessité de soutenir le développement des groupes de folklore, dont l'importance est connue et avérée pour diffuser et faire vivre les cultures locales, mais aussi améliorer les relations entre les peuples, et même contribuer au dynamisme de la francophonie. Il lui demande donc d'intervenir auprès des ministres des affaires étrangères, de l'intérieur, du travail et des affaires sociales pour que cette question puisse trouver des réponses qui permettent aux festivals folkloriques de poursuivre sereinement leur mission.

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    Question écrite n° 112002 publiée le 28 juin 2011
    consommation - protection des consommateurs - pratiques commerciales. contrôles. mise en oeuvre

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le respect des droits des consommateurs. Les 4 associations UFC-Que choisir de Bourgogne ont mené une vaste enquête auprès des consommateurs, du 15 décembre 2010 au 15 avril 2011, afin de connaitre leurs attentes et leurs préoccupations. 1726 personnes ont répondu à cette consultation. Les résultats montrent un fort sentiment d'insécurité juridique : 80 % des personnes consultées estiment que leurs droits ne sont pas respectés. Ces chiffres sont confortés par une forte proportion de consommateurs (66 %) ayant subi un litige avec un professionnel lors des 12 derniers mois. Parmi les secteurs les plus touchés, les consommateurs de Bourgogne ont indiqué particulièrement la santé (60 %), la banque-assurance (56 %) et l'alimentation (53 %). Les technologies de l'information et le marché de l'énergie suivent avec respectivement 48 % et 52 %. Quant aux préoccupations des consommateurs, le niveau des prix est arrivé en tête des sondés : 90 % des consultés évoquent alors les tarifs de l'énergie, 73 % le coût des soins et des médicaments et 73 % les tarifs bancaires. Le déficit d'information est aussi pointé. Face à ces difficultés, il lui demande de bien vouloir indiquer quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour remédier à ces dysfonctionnements.

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    Question écrite n° 111942 publiée le 28 juin 2011
    associations - Confédération nationale du logement - agrément. renouvellement

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le non-renouvellement de l'agrément de la Confédération nationale du logement. En effet, cette association forte de plus de 69 000 familles adhérentes, est agréée depuis 1980. Elle est présente sur le territoire national avec 89 fédérations, 21 associations régionales et 4 640 associations locales. Dans le domaine de la consommation, elle développe une activité reconnue par tous. Elle traite des milliers de dossiers, en aidant au quotidien les familles pour résoudre leurs difficultés. La CNL siège dans de nombreuses structures comme la commission de surendettement et le conseil national de la consommation, dont elle est membre du bureau. Il lui demande, par conséquent, de bien vouloir lui indiquer quelles sont les raisons qui ont conduit à cette décision et ce qu'il compte faire pour permettre à la CNL de continuer à apporter son aide et son soutien aux familles en difficulté.

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    Réponse à la question écrite n° 109508 publiée le 21 juin 2011
    sécurité routière - contrôle technique des véhicules - coût. véhicules de collection

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur l'instauration, le 18 février 2010 par le comité interministériel de la sécurité routière, d'un contrôle technique pour les cyclomoteurs à partir de 2012. Cette mesure inquiète les collectionneurs de cyclomoteurs anciens qui possèdent de nombreux modèles et devront assumer le coût du contrôle technique de chacun d'entre eux alors même que ces deux roues ne font pas l'objet d'un usage intensif et régulier et qui font l'objet de l'entretien assidu de leurs propriétaires. Il lui demande donc quelles sont les positions du Gouvernement sur l'adaptation des mesures prises par le comité interministériel de la sécurité routière pour cette catégorie particulière de cyclomoteurs.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 105456 publiée le 21 juin 2011
    élevage - maladies du bétail - abattages. indemnisation. délai

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les retards de paiement des indemnités de l'État concernant les éleveurs qui ont fait abattre des bovins pour la recherche de la tuberculose bovine. Dans le département de Côte-d'Or, 19 éleveurs dont les cheptels ont été déclarés foyers en 2010 et 2011 attendent un total de 750 000 euros d'indemnités. Au titre de l'abattage sélectif, les retards concernent plus de 150 éleveurs et représentent 400 000 euros. Compte tenu du contexte économique très difficile et du montant élevé de certaines sommes dues, cette attente pourrait compromettre la pérennité de certaines exploitations. Aussi en appelle-t-il à l'intervention du ministre pour débloquer la situation.

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    Question écrite n° 110406 publiée le 07 juin 2011
    handicapés - insertion professionnelle et sociale - organismes. financement

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la rémunération des stagiaires des centres de rééducation professionnelle. En effet, la DIRECCTE, appliquant les consignes de la DGEFP, a réduit en 2011 l'enveloppe qui finance les rémunérations des stagiaires handicapés de la formation professionnelle. Cette réduction du financement va à l'encontre des dispositions du code du travail, qui prévoient que l'État et la région assurent le financement de la rémunération des personnes handicapées stagiaires en formation professionnelle. Elle va également à l'encontre des orientations de l'Agence régionale de santé et de l'autonomie (ARS, dont l'accompagnement social fait partie des prérogatives, qui réfléchit à un développement de la préorientation et de la formation qualifiante pour les personnes en situation de handicap. Or cette baisse vient s'ajouter à plusieurs diminutions successives, aboutissant à une diminution de l'enveloppe dédiée à l'ADAPT de près de 25 % en quatre ans. Pourtant, nous sommes tous conscients de l'importance de la formation professionnelle pour l'insertion des jeunes handicapés, dans la mesure où les taux de placement des CRP sont généralement très élevés : en temps de crise économique, 70 % des stagiaires accompagnés par l'ADAPT trouvent un emploi ou une formation, et plus de 80 % dans une conjoncture favorable. Dans ces conditions, il apparaît important : que s'engage au niveau national une réflexion interministérielle (ministère du travail, de l'emploi et de la santé, et ministère des solidarités et de la cohésion sociale) sur la formation professionnelle et l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap ; que cette réflexion soit déclinée au niveau régional et qu'elle soit rendue publique, notamment vis-à-vis des associations représentant les personnes en situation de handicap et des élus ; dans cette attente, que pour les ADAPT qui ont vu leur enveloppe diminuer, soit rétabli un niveau de financement permettant la rémunération des stagiaires. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ces mesures, afin de favoriser activement l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap.

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    Réponse à la question écrite n° 98804 publiée le 07 juin 2011
    consommation - information des consommateurs - eaux en bouteilles. dénomination

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le projet de décret relatif aux dénominations de vente des eaux rendues potables par traitement conditionnées et le projet d'arrêté modifiant celui du 14 mars 2007. Une modification de la réglementation est aujourd'hui à l'étude. Elle permettrait de qualifier les « eaux rendues potables par traitement » conditionnées sous dénomination « eau de table ». Or cette dénomination inquiète la filière des eaux conditionnées. L'utilisation du qualificatif « eau de table » pourrait en effet entraîner une confusion dans l'esprit du consommateur entre les différentes eaux embouteillées. Une telle dénomination pourrait aussi favoriser l'implantation en France de certaines marques d'eaux traités et embouteillées à l'étranger au détriment des sources d'eaux minérales naturelles qui représente une réelle richesse pour nos territoires. Ces derniers s'efforcent par ailleurs de préserver leurs sites par des politiques de protection particulièrement rigoureuses. Il lui demande donc de lui indiquer si le Gouvernement entend modifier ou maintenir une réglementation qui a fait la preuve de son utilité depuis plus de vingt ans.

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    Réponse à la question écrite n° 104589 publiée le 31 mai 2011
    agriculture - SAFER - droit de préemption. réglementation

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la question de l'élargissement du droit de préemption. Ce droit est un élément majeur de la politique d'aménagement territorial, notamment dans le domaine de l'habitat et de la préservation des espaces naturels. Suivant les termes de la loi, le droit de préemption ne s'applique qu'au titre des cessions à titre onéreux, écartant de fait les donations de son champ d'application. Or les élus locaux constatent de plus en plus fréquemment des donations qui se révèlent être des ventes déguisées. Ce détournement de la loi aboutit à faire obstacle au droit de préemption. Aussi il souhaite l'interroger sur les éventuels projets de modifications de la loi afin d'éviter de telles pratiques. Il attire tout particulièrement son attention sur la possibilité de permettre aux collectivités de préempter en cas de donation.

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    Réponse à la question écrite n° 103580 publiée le 24 mai 2011
    entreprises - création et reprise - dispositif d'accompagnement. financement

    M. François Sauvadet attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le dispositif NACRE mis en place par l'État en 2009 pour accompagner notamment les demandeurs d'emploi créateurs d'entreprise. Or des menaces pèsent sur ce dispositif, du fait des conditions de re-conventionnement des opérateurs pour 2011 et du budget alloué qui serait limité à 23 millions d'euros, au lieu des 40 millions d'euros prévus. Ainsi, en plus de limiter l'accès à ce dispositif à seulement 20 000 nouvelles entrées en 2011, les engagements pris vis-à-vis des créateurs déjà financés ne pourront pas être respectés. Le nouveau calibrage de Nacre, dans le contexte actuel, ne paraît pas en adéquation avec le nombre très important de demandeurs d'emploi, pour qui la création d'entreprise peut apporter, sous réserve d'un accompagnement, une réponse appropriée en termes d'insertion professionnelle. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement entend faire en sorte que les objectifs de la convention Agir pour l'emploi et notamment les objectifs visés par le dispositif Nacre soient atteints, en dotant Nacre à un niveau suffisant pour accompagner et financer les personnes permettant la création d'entreprises pérennes, vitales pour les territoires.

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    Question écrite n° 108766 publiée le 17 mai 2011
    politique sociale - lutte contre l'exclusion - hébergement d'urgence. moyens

    M. François Sauvadet attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés financières des structures d'accueil et d'hébergements des personnes en situation de précarité. En effet, de nombreuses associations adhérentes à la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) déplorent que le budget du secteur de l'inclusion sociale diminue alors que, dans le même temps, le contexte économique et social demeure très préoccupant pour les personnes en grande précarité sociale. La FNARS est attachée à la réforme en faveur de l'accueil des sans-abri dans la mesure où celle-ci s'attaque en priorité au logement, mais la FNARS demande des moyens d'accompagnement pour les réseaux (ingénierie nationale et régionale, formation, etc.) et un recadrage de la méthodologie de l'enquête nationale de coûts, intégrant une phase approfondie sur un certain nombre de territoires pilotes avant sa généralisation sur l'ensemble du territoire. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les orientations budgétaires que le Gouvernement entend prendre pour soutenir la politique d'accueil et d'hébergement des personnes en situation d'exclusion.

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    Question écrite n° 108406 publiée le 17 mai 2011
    consommation - étiquetage informatif - viande. mode d'abattage

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'abattage des animaux de boucherie et sur le souhait émis par de nombreux consommateurs d'être mieux informés sur les conditions d'abattage des animaux destinés à la consommation. Selon certaines sources, entre un tiers et deux tiers de la viande consommée en France serait issue de la filière certifiée d'abattage rituel. Or le développement de l'information concernant le mode d'abattage répond à une double exigence des consommateurs : celle du bien-être animal, d'une part, et celle de la liberté de choix, d'autre part. En effet, au nom de la lutte contre la souffrance animale, la loi française impose que les animaux soient étourdis avant d'être abattus. Néanmoins, une dérogation est accordée au nom de la liberté de culte. Le consommateur sensible à la cause animale doit donc pouvoir être informé des conditions dans lesquelles l'animal a été abattu. De même, il est important de laisser à chacun le choix de consommer ou non une viande issue d'un abattage rituel. Or, pour que ce choix soit total, il paraît nécessaire d'indiquer dans quelles conditions l'abattage a été effectué. Il lui demande dès lors quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de compléter l'information délivrée aux consommateurs en la matière.

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    Réponse à la question écrite n° 103634 publiée le 03 mai 2011
    formation professionnelle - allocation de fin de formation - suppression. conséquences

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la suppression de l'allocation en faveur des demandeurs d'emploi en formation à compter du 1er janvier 2011. La suppression de cette allocation va avoir des conséquences importantes pour nombre de personnes engagées ou qui vont s'engager dans des formations sociales du niveau V au niveau III, qui risquent de se retrouver sans revenu. Cette disposition ne paraît pas pertinente dans la grave période de crise que traverse notre pays, au moment où l'État prône le développement de la qualification, de la formation tout au long de la vie et la sécurisation des parcours professionnels. La disparition de cette allocation risque d'empêcher ces derniers de bénéficier de formations qualifiantes, aboutissant à une véritable insertion professionnelle et de rendre la vie des personnes en formation précaire et difficile. Il souhaite donc savoir quelle mesure le Gouvernement compte prendre pour soutenir les demandeurs d'emploi en formation.

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    Réponse à la question écrite n° 103457 publiée le 03 mai 2011
    copropriété - syndics - compte bancaire séparé. réglementation

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la question des abus dont sont victimes nombre de copropriétaires de la part des syndics. Aujourd'hui, près de 8 millions de nos concitoyens sont copropriétaires et nombre sont victimes d'abus de la part de certains syndics. En effet, le compte bancaire séparé, normalement obligatoire dans toute copropriété, n'est que très rarement ouvert, les syndics augmentant alors leurs honoraires de 20 % voire plus. Alors même que le seul compte bancaire peut offrir une réelle sécurité juridique et une transparence dans la gestion des fonds de la copropriété, il aimerait connaître les dispositions à l'étude pour que le compte séparé puisse être ouvert dans possibilité de dispense ? Par ailleurs, il aimerait connaître l'état d'avancement du projet de loi de réforme en la matière.

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    Réponse à la question écrite n° 103623 publiée le 26 avril 2011
    fonction publique territoriale - catégorie C - carrière. disparités

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chargé de la fonction publique, sur le décret n° 2005-1344 du 28 octobre 2005. Ce décret modifie le décret n° 87-1107 du 30 décembre 1987 portant organisation des carrières des fonctionnaires territoriaux de catégorie C. Il permet aux agents entrés dans la fonction publique après le 1er novembre 2005 ou encore stagiaires à cette date, une reprise partielle de leur ancienneté. Or tous les agents titularisés avant le 1er novembre 2005 ayant eu un statut de droit privé d'une administration ou qui ont exercé en qualité de salarié dans le secteur privé ou associatif sont exclus de cette disposition. Certains exemples montrent qu'il existe des écarts de plusieurs échelons entre deux agents ayant intégré la fonction publique à quelques mois d'intervalle, autour de cette période du 1er novembre 2005. Cette règle de traitement révèle un manque d'équité entre les agents de la fonction publique territoriale concernés. En conséquence, il souhaite connaître les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour remédier à cette inégalité de traitement entre agents d'une même catégorie.

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    Réponse à la question écrite n° 102149 publiée le 26 avril 2011
    bois et forêts - politique forestière - ONF. missions

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les inquiétudes exprimées par les communes forestières, au travers de leur fédération nationale, relatives à la publication d'une note, rédigée sans aucune concertation, pour le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie intitulée « Pistes de réforme de la politique forestière française ». La note soutient que le modèle économique de l'ONF est discutable et pourrait être revu. Elle vise à remettre en cause la gestion publique des forêts communales. Elle propose ainsi de privatiser toutes les activités rentables ou équilibrées, à ne conserver dans le champ de compétences de l'ONF que les activités déficitaires et à privatiser la gestion forestière. Le rôle de l'ONF serait ainsi recentré sur des activités de contrôle et de régulation et de production des services non marchands. Ces propositions risquent d'entraîner la privatisation de la gestion forestière et la marchandisation des services sociétaux et environnementaux rendus par les forêts. Elles font courir le risque de disparition de l'un des derniers services publics en milieu rural et mettent à mal la gestion durable du patrimoine forestier des communes. Il lui demande les mesures que le Gouvernement entend adopter afin de répondre aux inquiétudes des communes forestières et de parvenir à un accord avec la fédération nationale des communes forestières et l'ONF quant au contenu du futur contrat État-ONF pour la période 2012-2017.

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    Question écrite n° 103560 publiée le 29 mars 2011
    enseignement secondaire - programmes - enseignements technologiques

    M. François Sauvadet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la formation des techniciens du BTP. Des évolutions importantes sont en cours dans la formation des techniciens du BTP, avec la suppression à la rentrée prochaine du bac STI génie civil et son remplacement par le bac technologique STI2D, très généraliste. Une approche abstraite remplace la réalité des métiers et des débouchés de la vie économique réelle, du fait que les nouvelles spécialités proposées sont abstraites et ne couvrent pas la totalité des formations actuellement dispensées. Il y a lieu de s'inquiéter, face à la perspective que les élèves se détournent du secteur du BTP, qu'ils se désintéressent des BTS qui y forment, et face au fait que l'ouverture des nouveaux baccalauréats se déroule dans la précipitation (brève formation des enseignants, équipements non disponibles ou commandés dans l'urgence...). Or il est aujourd'hui nécessaire de promouvoir les métiers du BTP et de pérenniser la formation de génie civil. Il ne s'agit pas de nier la nécessité d'une réforme des bacs technologiques actuels pour aborder la formation de manière plus transversale, comme l'exige l'évolution des techniques. Mais le secteur du BTP est suffisamment important en termes d'emplois, suffisamment varié en termes de spécialités pour justifier un bac technologique spécifique, comme cela a été fait pour le bac STD2A dans le domaine du design et des arts appliqués. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement entend promouvoir un bac technologique spécifique au secteur BTP et rénové.

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