• Travaux récents

  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 125977 publiée le 22 mai 2012
    sécurité publique - sécurité des biens et des personnes - trafic d'armes. lutte et prévention

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la prolifération d'armes de guerre dans le milieu du crime en France. La direction centrale de la police judiciaire a recensé 2 710 saisies d'armes à feu en 2010 soit une hausse de 79 % par rapport à 2009. Les armes de guerre type kalachnikov sont très régulièrement utilisées par les délinquants et ne sont plus réservées au grand banditisme. Aujourd'hui ces armes semblent provenir essentiellement des Balkans mais il est à craindre qu'un réseau parallèle puisse se former ou s'être formé à partir de pays où nos forces sont ou ont été engagées telles que la Libye. On pense par exemple aux armes françaises vendues au régime du dictateur déchu Kadhafi ou distribuées aux rebelles pendant la révolution. Elle lui demande donc quelles sont les possibilités techniques et quels moyens sont mis à la disposition des forces de l'ordre afin de s'assurer de la provenance des armes saisies.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 117617 publiée le 15 mai 2012
    défense - armée - soldats ayant participé à des opérations extérieures. conséquences pathologiques. suivi

    Mme Michèle Delaunay demande à M. le ministre de la défense et des anciens combattants de bien vouloir lui préciser les dispositions prises pour l'appui psychologique des soldats de retour d'Afghanistan. Elle désire également connaître les modes de prise en charge, leur durée ainsi que le suivi des soldats à moyen terme. De la même façon, elle lui demande de lui faire connaître les moyens mis en oeuvre pour venir en aide aux familles après le retour d'un soldat ayant été soit blessé, soit traumatisé sur le plan psychique pendant sa mission en Afghanistan. Alors que nous apprenons le décès du soixante-quinzième de nos soldats, cette demande s'étend bien entendu aux familles dont un enfant, un époux ou un parent a été tué sur le champ des opérations.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 117355 publiée le 15 mai 2012
    ordre public - maintien - armes à feu. utilisation. réglementation

    Mme Michèle Delaunay interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à feu susceptibles d'être utilisées pour le maintien de l'ordre public. Dans son article 3, ce décret permet aux forces de police d'utiliser un fusil à répétition de précision de calibre 7,62 × 51 mm et ses munitions pour le maintien de l'ordre public, à titre de riposte en cas d'ouverture du feu sur les représentants de la force publique. Cette arme était jusqu'à présent classifiée comme arme de guerre et utilisée uniquement par l'armée. Ce décret autorise donc la police à utiliser une arme de guerre contre la population. Elle lui demande instamment d'abroger ce décret dans les plus brefs délais.

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  • Question 

    Question écrite n° 132023 publiée le 17 avril 2012
    établissements de santé - hôpitaux publics - stationnement automobile. gratuité. réglementation. perspectives

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le principe même du caractère payant des parking hospitaliers. Les hôpitaux ne peuvent en effet être considérés comme des occasions de rapport pour des prestataires de service qui sont des entreprises bien évidemment et légitimement à but lucratif. Nos hôpitaux ne sont pas non plus des aéroports ou des gares où l'on dépose des parents et si l'on tarde un peu, où l'on doit payer des taxes de stationnement. Le principe du stationnement payant, à coût horaire, a un caractère scandaleux : plus les familles consacrent de temps à la visite de leur malade, plus elles doivent payer. Au contraire, en tant que médecin hospitalier, je peux témoigner que les malades ont besoin de cette présence, qu'elle améliore grandement leurs conditions de séjour et adoucit leurs inquiétudes dans le cours de la maladie et plus encore bien sûr quand celle-ci s'aggrave et met en jeu le pronostic vital. Toutes ces notions ont une acuité particulière quand il s'agit, comme à Bordeaux, d'un centre hospitalier régional qui accueille une majorité de patients dont le lien de résidence est très éloigné. Dans quelques cas, le caractère payant peut avoir un intérêt pour éviter que les aires de stationnement ne soient occupées par des voitures, les conducteurs les utilisant comme parking relais à l'entrée des villes. Dans ce cas, il suffirait d'instituer le caractère payant au-delà de 3 heures de stationnement par exemple. Bien d'autres solutions peuvent être envisagées comme par exemple la remise d'une carte de stationnement gratuite par malade hospitalisé pour une durée supérieure à 7 jours. Dans tous les cas, le problème qui se pose aujourd'hui au Centre hospitalier universitaire de Bordeaux a un caractère national et des principes doivent être édictés par le secrétariat d'État à la santé devant faire autorité sur les responsables locaux. On ne peut en effet concevoir que des coûts exorbitants soient imposés à des familles déjà en difficulté et qui se consacrent à un malade.

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  • Question 

    Question écrite n° 130400 publiée le 13 mars 2012
    handicapés - sourds et malentendants - centre de ressources. céation. Bordeaux. perspectives

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'avenir du bâtiment dit de « Castéja » à Bordeaux dont la destinée originelle, voulue par l'Abbé de l'Épée au 18ème siècle, était d'abriter le premier Institut national pour sourdes et muettes de France. L'ensemble des bâtiments, clôtures et parcelle d'assiette a fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques en 2010, grâce notamment à la mobilisation d'une association de riverains. Ce bâtiment et son parc, patrimoines du ministère de l'Intérieur, représentent une surface hors œuvre nette de 15 000 m2 en plein centre de Bordeaux. Ils font aujourd'hui l'objet d'un projet de cession, dans un contexte encadré, pour un programme immobilier comprenant notamment des logements dont logements sociaux, une école, des parking, des bureaux, et des salles de réunion. L'acquéreur devra répondre à un cahier des charges en termes de logements conventionnés, architectural et d'ouverture du parc extérieur au public. Les orientations fixées à l'acquéreur par l'État et la mairie de Bordeaux font abstraction de la mémoire vivante de ce lieu, de l'histoire des sourds et muets et de leur accès à l'éducation et au travail. Il semblait pourtant acquis d'intégrer au programme un centre de ressources et de mémoire de 400 m2 qui réunirait en un même site toutes les associations et offrirait un lieu de rencontre aux 9 000 sourds et 76 000 malentendants de la Gironde. Compte tenu de l'histoire de ce lieu, des enjeux de préservation du patrimoine à la fois architectural et culturel pour une ville classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, de la signature d'une charte « Ville Handicaps », elle lui demande de veiller à ce que soit intégrée dans le cahier des charges accompagnant la vente de ce bien la création d'un centre de ressources pour sourds et malentendants.

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  • Question 

    Question écrite n° 130257 publiée le 13 mars 2012
    énergie et carburants - économies d'énergie - agences territoriales. impôts commerciaux. assujettissement

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le statut des agences locales de l'énergie et du climat. Ces agences locales interviennent dans le cadre de politiques publiques et assurent des missions dites d'intérêt général dans la mesure où elles ont pour objectif l'information, la sensibilisation et le conseil auprès des particuliers et des collectivités, service qui ne donne lieu à aucune rétribution de la part du bénéficiaire. Or ce caractère d'intérêt général et donc la nature même de leur intervention semblerait aujourd'hui remise en cause par les services de son ministère. La Commission européenne soutient depuis 1994 la structuration de telles agences et la fédération des agences locales de maîtrise de l'énergie et du climat (FLAME) qui rassemble les 30 agences françaises sonnent l'alarme et s'inquiètent de l'assujettissement de leurs activités aux impôts commerciaux. Elle lui demande donc de bien vouloir reconnaître le caractère d'intérêt général que revêt l'activité de ces agences.

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  • Question 

    Question écrite n° 130097 publiée le 13 mars 2012
    assurance maladie maternité : généralités - assurance complémentaire - mutuelles. contrats. contenu. réglementation

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les mutuelles comme Fidelis Vie qui refusent de rembourser certains médicaments ou gestes médicaux en lien avec la contraception ou l'assistance à la procréation et de façon générale « toute opération de nature à interrompre le cours naturel de la vie ». L'interruption volontaire de grossesse par exemple, est un acte codifié dans la classification commune des actes médicaux sous le numéro JNJD002. La prise en charge du tiers-payant est traitée par les mutuelles au moyen de ce code. Ces mutuelles mettent en avant des dispositions contraires aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et n'appliquent pas les principes du tiers-payant pour un certain nombre d'actes. Elle lui demande donc de revoir l'agrément de ces mutuelles et en particulier de Fidelis Santé au regard du respect du secret médical et du refus d'application des principes du tiers-payant.

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  • Question 

    Question écrite n° 130059 publiée le 06 mars 2012
    TVA - taux - véhicules automobiles. équipements destinés aux handicapés

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur une incohérence fiscale dont les personnes handicapées sont victimes. L'administration fiscale prévoit par les dispositions de l'article 278-0 bis du code général des impôts un taux réduit de TVA à 5,5 % pour des prestations relatives notamment à la vente et à la pose « d'équipements spéciaux, dénommés aides techniques et autres appareillages, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé du budget et qui lui sont conçus exclusivement pour les personnes handicapées en vue de la compensation d'incapacités graves ». Les dispositions de l'article 30-0 B de l'annexe IV du code général des impôts précisent que le taux réduit de la TVA s'applique notamment au « dispositif de commande groupée (frein principal, accélérateur... ». Le code général des impôts accorde donc le taux réduit de la TVA à 5,5 % aux seuls dispositifs de frein principal et d'accélérateur, laissant de côté les dispositifs automatisés d'embrayage, pour lesquels le taux de TVA est de 19,6 %. Ces derniers permettent aux personnes handicapées n'ayant pas les moyens financiers suffisants d'acheter des véhicules à boîte de vitesses automatiques, adaptant leur véhicule à leur handicap. Les systèmes automatisés d'embrayage regroupent en un seul dispositif les commandes de levier de vitesses et de sélection des vitesses, dans un souci d'adaptation des véhicules aux personnes handicapées de la jambe gauche. Les dispositifs automatisés d'embrayage, taxés à 19,6 %, et les dispositifs de commande groupée de frein principal ou d'accélérateur, taxés à 5,5 % poursuivent le même objectif : faciliter la conduite et l'autonomie des personnes handicapées. Le traitement prévu par le code général des impôts n'est donc pas le même selon qu'une personne soit handicapée de la jambe gauche, ou de la jambe droite. Cette différence du taux de TVA représente une discrimination non tolérable entre les personnes souffrant d'un handicap. Elle lui demande donc, dans un souci d'égalité, de prendre les mesures nécessaires pour abandonner la position ambivalente aujourd'hui soutenue par l'administration fiscale, de soumettre à un taux réduit de TVA tous les systèmes automatisés d'embrayage, et de confirmer l'application du taux réduit de TVA pour ces systèmes.

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    Question écrite n° 129937 publiée le 06 mars 2012
    professions judiciaires et juridiques - activités - activités d'expertise. honoraires. délais de paiement

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les retards de paiement des honoraires d'expertises pénales, ordonnées par les parquets et les officiers de police judiciaire. Les experts judiciaires, dont la mission d'apporter des réponses et des solutions aux problèmes techniques que les juges rencontrent, sont garants du bon déroulement et de la précision des enquêtes. Ils sont donc, par leurs expertises, des acteurs primordiaux d'un fonctionnement décent de la justice. Les retards de paiement des honoraires d'expertises pénales créent une situation inacceptable pour nombre d'experts judiciaires dont certains d'entres eux doivent faire face à des difficultés financières préoccupantes. Il n'est pas rare que des experts détiennent des créances qui remontent à plus de trois ans, ou que celles-ci représentent plus de deux années d'honoraires d'expertise. Ces retards atteignent donc des niveaux insupportables tant par leur montant que par leur ancienneté. Le Conseil national des compagnies d'experts de justice a décidé lors de sa réunion du 25 novembre 2011, d'alerter la plus haute juridiction de contrôle des finances de l'État sur ces retards de paiement qui ne sont pas acceptables et qui mettent en danger les experts chargés d'expertises et de missions pénales. Elle lui demande donc de bien vouloir lui préciser quelles mesures il compte prendre pour solutionner ce grave problème, et payer les honoraires d'expertises pénales dans les délais légaux.

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  • Question 

    Question écrite n° 129833 publiée le 06 mars 2012
    jeunes - politique à l'égard des jeunes - conseils municipaux de jeunes. composition

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la représentation des élèves issus des établissements scolaires publics au sein des conseils d'enfants et de jeunes. Ces conseils sont des instances librement créées par les collectivités (commune, département ou région). Ils sont au nombre de 2 000 environ et représentent la jeunesse d'un territoire dans sa diversité sociale et culturelle. Les conseils d'enfants et de jeunes initient leurs membres à la vie politique et à la citoyenneté. Ils sont force de proposition et permettent la découverte de la démocratie dans tous ses rouages, sa diversité, ses possibilités d'échange et de partage. Cette diversité sociale et culturelle devrait faire toute la richesse de ces conseils. Il apparaît en effet que certaines collectivités n'en respectent que de très loin les principes et l'on observe parfois une surreprésentation d'établissements privés, confessionnels ou non, au détriment des établissements publics et de leurs élèves. Ce déficit de représentation de l'école publique laïque et gratuite au sein d'une organisation démocratique et républicaine n'est pas acceptable et il doit être corrigé. Dans le souci où il doit être de représenter, soutenir et promouvoir notre système national d'éducation, elle lui demande d'établir dans une circulaire son souhait du respect de la diversité des établissements publics et privés au sein de ces conseils en considération de leur représentativité sur les territoires concernés.

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    Question écrite n° 128509 publiée le 14 février 2012
    TVA - taux - taux réduit. relèvement. mise en oeuvre. secteur culturel

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la hausse de la TVA dans le secteur de la vente de biens culturels. Le passage de la TVA de 5,5 % à 7 % sur le livre à compter du 1er janvier 2012, décidé sans concertation avec les professionnels, risque de pénaliser lourdement toute la chaîne du livre, imprimeries, éditions, librairies et bibliothèques, qui pourtant est déjà fortement touchée par la crise. Aussi, il est à craindre sur tout le territoire français que cette nouvelle augmentation ne mette en péril l'existence même de nombreux libraires indépendants et de modestes éditeurs, dans un secteur où les marges sont déjà très limitées. Le livre doit demeurer un produit culturel d'exception et il est fort regrettable qu'une augmentation du prix des livres en éloigne davantage les catégories de population les plus modestes qui n'auront plus les moyens financiers d'y accéder. Elle lui demande donc de revenir sur cette décision en excluant la vente de biens culturels, et plus précisément celle des livres, de la hausse annoncée de la TVA.

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  • Question 

    Question écrite n° 128051 publiée le 14 février 2012
    assurance maladie maternité : prestations - contrôle - double prescription. lutte et prévention

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la possibilité d'abus dans l'usage de la carte Vitale et dans le fonctionnement des établissements de soin privés. Le déficit de la sécurité sociale doit inciter à une très grande vigilance sur toute possibilité d'abus voire de fraudes. Cela peut être dans le cas de la prescription et l'usage de médicaments ou de dispositifs médicaux dans les établissements de soin privés. Un exemple en est donné par la prescription systématique de produits de contraste quand un examen d'imagerie médicale de type scanner est indiqué. Dans ce sens, en effet, les patients reçoivent, en même temps que leur rendez-vous, une ordonnance de produit de contraste et doivent se présenter avec celui-ci le jour de l'examen. Dans un nombre de cas non négligeable, le scanner est réalisé sans injection de ce produit de contraste, et le produit qui a été financé par la sécurité sociale est : soit rendu à la personne et est alors voué à la destruction s'il est rapporté à la pharmacie ; soit utilisé par l'établissement privé, bien souvent pour un scanner réalisé en interne, ce produit sera alors de nouveau facturé par l'établissement. Dans les deux cas, il s'agit d'un financement inutile et abusif, grevant le budget de la sécurité sociale. Dans un cas le produit est perdu, dans l'autre il est facturé une seconde fois. Au regard du nombre d'examens de ce type réalisés sur notre territoire, ces pratiques correspondent à un coût global non négligeable. Le recours à des pratiques du même type peut concerner la prescription de médicaments et/ou de dispositifs médicaux, beaucoup plus coûteux qu'un produit de contraste. Elle lui demande donc de prendre toute mesure rendant impossible cette double facturation de médicaments, et de produits ou dispositifs médicaux, utilisés ou mis en place dans les établissements de soin privés.

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  • Question 

    Question écrite n° 127022 publiée le 31 janvier 2012
    assurance maladie maternité : généralités - assurance complémentaire - mutuelles. contrats. contenu. réglementation

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les nombreux exemples de mutuelles refusant de rembourser des médicaments ou gestes médicaux. Il s'agit par exemple de la mutuelle Fidelis vie dont le contrat stipule que ne seront pris en charge ni l'interruption volontaire de grossesse, ni la contraception, ni la procréation médicalement assistée et de façon générale « toute opération de nature à interrompre le cours naturel de la vie ». Elle lui demande donc de bien vouloir exprimer sa position sur le caractère légitime ou non pour une mutuelle d'exclure en particulier du remboursement un geste médical reconnu par la loi depuis 1975 comme un droit et de ce fait pris en charge par la sécurité sociale.

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    Question écrite n° 122009 publiée le 15 novembre 2011
    ministères et secrétariats d'État - budget, comptes publics et réforme de l'État : personnel - douanes. orphelins. centres d'accueil. subventions

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la diminution de la participation financière de l'État à l'Oeuvre des orphelins des douanes (Odod). Née de la volonté et de l'esprit de solidarité des douaniers dès 1914, l'Odod a été financée jusqu'en 2006 par la seule solidarité des agents des douanes. En 2006, cette contribution a été transformée en subvention. Cette institution à vocation exclusivement sociale a largement démontré son utilité pour les orphelins des douaniers tués au combat dans les bataillons douaniers ou incorporés dans des unités constituées. Elle poursuit ses actions sociales en intervenant auprès des familles et orphelins sous différentes formes : vie sociale, éducation, aide au handicap, centres de vacances etc. Elle est aujourd'hui remise en cause par une décision arbitraire de la Direction générale des douanes. Cette mission essentielle de solidarité est dès lors gravement menacée et risque à terme de disparaître. Elle lui demande de bien vouloir garantir à l'Odod l'intégralité de ses moyens au niveau de financement prévu par la convention de 2006 et lui permettre ainsi de pérenniser ses actions de solidarité envers l'ensemble de la communauté douanière.

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    Question écrite n° 121547 publiée le 08 novembre 2011
    grandes écoles - étudiants - accès. démocratisation

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les modalités d'intégration des grandes écoles. Un grand quotidien national révélait le 12 octobre 2011 que la moitié des 400 places ouvertes au concours de Polytechnique cette année avait été attribuée à des étudiants issus de seulement deux grands lycées parisiens. De manière générale, sur ces 400 étudiants admis au concours, 240 sont issus de lycées parisiens. Ce processus de « parisianisation » des élites s'accentue un peu plus chaque année et touche toutes les grandes écoles, littéraires, scientifiques ou économiques. C'est notamment le cas de l'ENS de la rue d'Ulm, de l'École des mines ou de HEC. Il semble donc que l'entrée dans une grande école soit amplement facilitée par un passage dans la classe préparatoire d'un grand lycée parisien. Ce phénomène est révélateur d'un système éducatif qui favorise la course au bon établissement, et ce dès le niveau collège : les bons élèves poursuivent leur scolarité dans des établissements réputés, dont le niveau augmente ainsi encore. Par ailleurs, cette situation est évidemment génératrice d'injustices : seuls les jeunes Parisiens ou ceux dont les parents ont les moyens de subvenir à leurs besoins à Paris (où les prix, notamment du logement, sont très élevés) ont accès à ces lycées. D'autre part, cela limite les chances de voir des jeunes ayant des capacités particulières trouver un socle éducatif propice et d'avoir les meilleures chances d'être repérés et amenés à un haut niveau d'études. Elle lui demande donc de renforcer la qualité de l'enseignement et de l'encadrement sur tous les territoires, afin de sécuriser tous les parcours scolaires. Seule une redéfinition des objectifs et des moyens de l'éducation nationale permettra que tous les étudiants, qu'ils soient de Paris ou d'ailleurs, puissent préparer les grands concours avec des chances de réussite sinon identiques, du moins semblables.

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    Question écrite n° 118040 publiée le 20 septembre 2011
    défense - armée - opérations extérieures. Afghanistan. reconnaissance de la Nation

    Mme Michèle Delaunay interpelle M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'insuffisante reconnaissance par l'opinion publique du service rendu par les soldats engagés en Afghanistan. Les forces françaises sont présentes en Afghanistan depuis dix ans dans une guerre qui ne porte pas son nom. À leur retour, les soldats sont confrontés à une relative indifférence de la population française alors qu'ils ont, pour la grande majorité d'entre eux, risqué leur vie, subi des missions difficiles et laissé de nombreux camarades sur le terrain. Le retour de ces soldats sur le sol français s'accompagne souvent d'une blessure psychologique liée aux conséquences des traumatismes opérationnels. La réadaptation à une vie ordinaire est d'autant plus difficile que leur engagement n'est que peu reconnu par la population française et leur action sur le terrain mal comprise par insuffisance de connaissance des Français de ce pays lointain et des enjeux dont il est le centre. Afin de lutter contre ces troubles et un mal-être qui touche nombre de nos soldats, il est nécessaire de valoriser leur action et leur engagement après leur retour en France. Indépendamment des interrogations et des réserves qui peuvent accompagner notre engagement en Afghanistan, il faut, en premier lieu, que les politiques et les responsables aient à coeur d'expliquer la situation sur le terrain, de révéler le sens et la nature de l'engagement militaire et de valoriser le rôle et les missions de ces hommes et femmes. Elle lui demande quelles mesures concrètes il compte prendre afin que notre pays, ses élus et ses responsables manifestent leur reconnaissance et leur compréhension aux soldats qui paient un lourd tribut à notre engagement en Afghanistan.

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    Question écrite n° 114951 publiée le 19 juillet 2011
    travail - durée du travail - praticiens hospitaliers

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le vide juridique qui entoure la durée légale du temps de travail des praticiens hospitaliers. La rémunération de ces praticiens est basée sur un temps de travail de 35 heures par semaine. Une durée maximum du travail de 48 heures par semaine est définie par la directive européenne (93-104-CE du 23 novembre 1993). Il s'agit d'un « plafond » et non bien sûr d'une obligation de service. Certain centres hospitaliers interprètent de manière erronée cette notion et par exemple le centre hospitalier intercommunal du Pays-de-Cognac vient d'édicter un document fixant l'obligation de service à 48 heures par semaine soit 4,8 heures par demi-période. L'obligation annuelle de service est ainsi évaluée à 1996,8 heures. À l'évidence, ce type de calcul est fondé sur une mauvaise compréhension des textes et une confusion entre durée de travail maximum et durée de travail obligatoire. Elle lui demande de rétablir la distinction entre ces termes et de clarifier la durée légale du temps de travail des praticiens hospitaliers, pour harmoniser le temps de travail de ces praticiens en France.

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    Question écrite n° 98606 publiée le 25 janvier 2011
    santé - accès aux soins - aide médicale de l'État. perspectives

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'aide médicale d'État (AME). Lors des débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour 2011, le Gouvernement et la majorité parlementaire ont tenu à instituer un forfait de trente euros pour l'accès des étrangers à l'AME, et ce malgré l'opposition des autres groupes politiques et des associations concernées. L'argument invoqué était la multiplication des abus et des fraudes, qui aurait fait déraper le coût de l'AME. Or un rapport de l'IGAS rendu public en décembre 2010 établit qu'il n'y a pas de lien entre l'évolution des dépenses et la question des fraudes, qu'il n'y a pas de croissance massive du nombre de bénéficiaires, et que l'augmentation des dépenses est liée pour beaucoup à une meilleure facturation des hôpitaux. Le rapport souligne également que les gains réalisés grâce à ce forfait risquent d'être largement annulés par les dépenses qu'il va induire. En effet, les malades concernés sont bien souvent dans une situation de très grande précarité. Beaucoup reculeront devant le prix du forfait et n'iront donc pas consulter le généraliste, mais devront au bout du compte se rendre à l'hôpital ou aux urgences, ce qui coûtera beaucoup plus cher à l'État. Soignés trop tardivement, les malades feront courir à tous le risque de contagion. La création de ce forfait n'est donc fondé ni du point de vue économique, ni du point de vue sanitaire. Elle lui demande donc, à la lumière des ces éléments qui lui étaient a priori inconnus jusqu'à la publication du rapport de l'IGAS, que le Gouvernement propose au Parlement la suppression du forfait AME.

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    Question écrite n° 89701 publiée le 05 octobre 2010
    drogue - toxicomanie - salles de consommation. mise en place

    Mme Michèle Delaunay demande à Mme la ministre de la santé et des sports d'appliquer jusque dans ses prolongements naturels et logiques la politique de réduction des risques liés à l'utilisation des drogues par voie intraveineuse. Cette politique de réduction des risques a été initiée par la mise en place de centres d'échange de seringues, évitant en particulier les risques de transmission de pathologies infectieuses. Ces centres sont maintenant labellisés « Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue » (CAARUD). Il est bien évident que cette attitude de santé publique et de réduction des risques peut ne pas s'arrêter à l'échange de seringues, sans qu'il n'y ait aucunement infraction à la loi. En effet, nul n'empêche la personne donnant le matériel d'autoriser le consommateur de drogue à s'asseoir et de mettre à sa disposition un tampon alcoolisé, voire même de lui dire comment pratiquer l'injection si le consommateur paraît, du fait même d'un geste mal conduit, prendre des risques. De la même manière, aucun texte n'impose de convoquer la police si l'on voit devant soi une personne réaliser une injection. Ainsi, la mise en place de centres expérimentateurs d'injection protégée n'a pas besoin de disposition légale particulière. Elle lui demande que dans un premier temps les centres de référence et d'expertise de niveau 3 soient immédiatement autorisés et incités à mettre en place ces dispositifs dans le simple prolongement de la politique de réduction des risques légitimement menée par le Gouvernement.

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    Question écrite n° 72152 publiée le 23 février 2010
    handicapés - politique à l'égard des handicapés - bâtiments publics. accessibilité

    Mme Michèle Delaunay attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du logement et de l'urbanisme sur les normes d'accessibilité des constructions neuves aux personnes handicapées. Les reports accordés par le Gouvernement et les tentatives d'instaurer des dérogations concernant les normes pour l'accessibilité des constructions neuves aux personnes handicapées inquiètent à juste titre l'ensemble du réseau associatif. Toutes les dispositions prévues dans la loi du 11 février 2005 devraient être mises en oeuvre d'ici 2015. La France ne pourra combler son retard en la matière qu'en respectant strictement les règles d'accessibilité des établissements recevant du public, sauf impossibilité technique dûment argumentée. Aucune dérogation ne devrait être recevable pour les établissements publics : l'accès aux services publics implique aussi l'accessibilité matérielle aux lieux qui les hébergent. Le décret n° 2009-1272 du 21 octobre 2009 relatif à l'accessibilité des lieux de travail situés dans des bâtiments neufs pour les travailleurs handicapés doit donc être effectivement respecté et l'État doit y veiller. Elle lui demande donc de lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour permettre la pleine application de ce décret et de la loi.

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