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    Question écrite n° 129271 publiée le 28 février 2012
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - eau. assainissement. financement

    Mme Chantal Berthelot interroge M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le financement des programmes d'assainissement pour la Guyane. Notre retard structurel en matière d'équipements, avec 35 % des foyers raccordés à un système collectif (contre 80 % en métropole), et la mise en conformité avec la directive européenne relative aux eaux urbaines résiduaires (DERU) obligent à d'importants travaux de mise aux normes et d'extension des réseaux et des stations d'épuration de la communauté d'agglomération du Centre littoral et de Saint-Laurent-du-Maroni. Cette année, trois opérations à Cayenne et deux à Saint-Laurent nécessitent un financement ONEMA d'un montant de 9 millions d'euros. Pour la loi de finances pour 2012, M. Thierry Mariani avait confirmé, en novembre 2011, que les crédits de l'ONEMA pour le programme exceptionnel de l'assainissement dans les DOM et en Corse s'élevaient à 20 millions d'euros. Mais le Conseil constitutionnel a annulé l'augmentation du prélèvement sur les agences de l'eau permettant de financer ce programme exceptionnel. Elle lui demande de préciser les mesures qui seront prises afin que ces opérations prioritaires puissent être menées, et de confirmer la part du financement ONEMA dans les programmes d'assainissement en cours en Guyane.

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    Question orale sans débat n° 1708 publiée le 24 janvier 2012
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - aquaculture et pêche professionnelle. contrôle. pêches illégales. lutte et prévention

    Mme Chantal Berthelot alerte M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le pillage des ressources maritimes de la Guyane. De plus en plus de navires provenant du Brésil et du Suriname pêchent systématiquement dans les eaux territoriales françaises. Cette pêche illégale menace la pérennité de la ressource halieutique et fragilise notre filière pêche. Elle demande quelles mesures il compte prendre pour mettre fin à cette situation.

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    Question écrite n° 127340 publiée le 31 janvier 2012
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - impôts et taxes. taxe générale sur les activités polluantes. mise en oeuvre. modalités

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la non-adaptation de la taxe générale sur les activités polluantes sur les déchets dans les communes aux faibles ressources fiscales. Inefficace et contre-productive, cette taxe absorbe les recettes qui pourraient précisément permettre aux communes de financer des équipements plus respectueux de l'environnement. Elle ne tient pas non plus compte des réalités locales. C'est ce qu'atteste le récent prélèvement d'office de 1 391 956 € du budget de la communauté de communes de l'ouest guyanais (CCOG) au titre de la TGAP déchets. Au sein de la CCOG, plusieurs facteurs renchérissent le coût d'élimination des déchets ménagers et assimilés. Compte tenu de l'immensité du territoire communautaire, qui s'étend sur 40 945 km², de l'enclavement de plusieurs communes et de la faible densité de population, le traitement des déchets ménagers et assimilés est difficile et long à organiser. L'absence d'unités de tri et de valorisation des déchets sur place renforce la complexité de la situation. À ces caractéristiques structurelles s'ajoute la faiblesse du potentiel fiscal : seulement 20 % de la population des communes de la CCOG est imposable. Dans ces conditions, les 800 000 € correspondant au produit de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, principale recette finançant le service public d'élimination des déchets, ne suffisent pas à couvrir le coût global de ce service, estimé à plus de 6 millions d'euros. Le complément doit donc être prélevé sur le budget général de la CCOG, lui-même déjà faible, en raison de l'ampleur et de l'urgence des investissements nécessaires au bien-être de la population : électrification, développement économique et rural. Constatant que les particularités de l'ouest guyanais exigent un traitement différencié, la préfecture a diligenté, en octobre 2011, une mission afin d'examiner la situation du traitement des déchets sur le territoire de la CCOG. C'est d'ailleurs dans ce cadre que devait être envisagée l'exonération temporaire de la TGAP déchets. Aucune conclusion n'a, à ce jour, été publiée. En conséquence, elle lui demande de lui indiquer les mesures qu'elle entend mettre en oeuvre pour adapter la TGAP aux réalités de la Guyane, et rendre ainsi financièrement viable la gestion de la compétence « déchets » par la communauté de communes de l'ouest guyanais.

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    Question écrite n° 121080 publiée le 01 novembre 2011
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - sécurité publique. sécurité des biens et des personnes. délinquance et criminalité. lutte et prévention

    Mme Chantal Berthelot alerte M. le Premier ministre sur la situation inacceptable de la délinquance et de la violence en Guyane. Depuis plusieurs semaines des meurtres odieux et des actes de violence se sont multipliés faisant monter la colère et l'indignation dans la population. Manifestement, les moyens de la gendarmerie et de la police ne suffisent pas à endiguer ce phénomène dans un vaste territoire, aux frontières poreuses, et en forte progression démographique. La population se sent démunie, voire abandonnée, face à cette violence. La tentation de l'autodéfense est diffuse et une réponse forte de l'État s'impose pour arrêter cet engrenage dangereux. Elle exige que des mesures et des moyens efficaces et pérennes soient mis en oeuvre par le Gouvernement qui doit, de toute urgence, rétablir la sécurité républicaine en Guyane.

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    Réponse à la question écrite n° 49621 publiée le 23 août 2011
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - politique extérieure. Brésil. relations transfrontalières

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur l'incident grave, survenu le 22 mars dernier, qui lui a été signalé par des Oyapockois, habitants de Saint-Georges-de-l'Oyapock. Alors que, venant de Tampack, ils se rendaient en canot près du Pied saut, sur la rive française du fleuve Oyapock, ils ont été interceptés par des militaires armés brésiliens de Clévélandia. Ces derniers les ont sommés de traverser le fleuve afin d'effectuer des contrôles d'identité sur la côte brésilienne. Ce type d'incident n'est malheureusement pas isolé. Il met en péril la sécurité des citoyens français, et pose la question des relations transfrontalières entre le Brésil et la France. En conséquence, elle lui demande quelle démarche il compte entreprendre auprès du gouvernement brésilien afin que cessent ces incursions sur la rive française, sauvegardant ainsi la sécurité des Oyapockois.

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    Réponse à la question écrite n° 92462 publiée le 14 juin 2011
    ministères et secrétariats d'État - travail, solidarité et fonction publique : établissements publics - IFCASS. subventions. montant

    Mme Chantal Berthelot interroge M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur la menace de fermeture qui pèse sur l'Institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales de Dieppe (IFCASS). En effet, la subvention allouée à cet établissement serait divisée par deux, passant de 1,6 million d'euros à près de 840 000 dès 2011, puis à 0 euro en 2012. Or l'IFCASS, qui dispose actuellement d'un budget de 3 millions d'euros, intervient sur le champ de l'insertion par la formation et la validation des acquis de l'expérience, au profit surtout de jeunes issus de l'outre mer. Il accueille 290 stagiaires par an dont près de deux-tiers ultramarins pour les préparer aux concours d'entrée dans les écoles du paramédical et du social ainsi qu'aux concours administratifs de catégorie B et C. Il dispense aussi des formations diplômantes d'aide médico-psychologique et d'auxiliaire de vie sociale ainsi qu'une validation des acquis de l'expérience en vue de l'obtention des diplômes d'État d'aide médico-psychologique, d'auxiliaire de vie sociale, d'aide-soignant et d'assistant familial. Le taux de réussite est de 80 % pour les stagiaires. Ainsi l'intérêt et l'efficacité de l'établissement ne peuvent être mis en question, notamment pour les habitants de l'outre-mer où le chômage des jeunes et des femmes atteint des sommets et où il y a un manque indéniable de professionnels dans les secteurs couverts par ces formations. Compte tenu de ces éléments, elle lui demande de revenir sur sa décision et de garantir le maintien de cet établissement.

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    Réponse à la question écrite n° 98045 publiée le 17 mai 2011
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - ministères et secrétariats d'État. justice : budget. crédits pour 2011

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les crédits de la mission justice alloués à la Guyane dans la loi de finances pour 2011. Ces dotations incluent la somme de 10,3 millions au titre du programme n° 166 "Justice judiciaire", somme qui était auparavant comptée avec la Martinique. Elle lui demande de bien vouloir préciser les mesures-actions financées sur ce programme ainsi que les crédits qui leurs sont attribués.

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    Réponse à la question écrite n° 82723 publiée le 22 mars 2011
    santé - maladies rares - prise en charge. drépanocytose

    Mme Chantal Berthelot interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur la mise en place du plan drépanocytose qu'elle avait annoncé en juin 2009. Celui-ci portait sur la prévention, le traitement et la recherche sur cette maladie génétique grave et la plus fréquente. Les efforts devaient porter notamment sur le dépistage ainsi que sur l'attribution de plus de moyens en matériel et en personnel, aux hôpitaux, aussi bien dans l'hexagone qu'en outre-mer. Elle souhaiterait connaître les mesures prises à cet effet.

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    Question écrite n° 83997 publiée le 13 juillet 2010
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - établissements de santé. hôpitaux publics. restructuration. perspectives

    Mme Chantal Berthelot rappelle à Mme la ministre de la santé et des sports que, dans sa réponse à une question d'actualité posée le 6 juillet 2010 sur la fermeture des services chirurgicaux ne répondant pas aux normes de sécurité fixées à 1 500 actes par an, elle avait mentionné quelques exceptions à la règle dont celle des établissements où se pratiquent au moins 100 séjours gynécologiques. L'hôpital de Saint-Laurent-du-Maroni, qui figure dans la liste des établissements où les actes chirurgicaux n'atteignent pas ce seuil (cf. Journal du dimanche du 4 juillet 2010), se trouve dans ce cas d'exception. Elle tient, cependant, à souligner que ce n'est pas seulement à ce titre que la chirurgie devra être maintenue à Saint-Laurent. En effet, elle ne peut ignorer le déficit critique de l'offre de soins en Guyane et que la population guyanaise, dans sa grande partie, est privée du droit fondamental à l'accès aux soins de qualité. Dans ces conditions, il ne peut être question de fermer le service de chirurgie à l'hôpital de Saint-Laurent, seul établissement de l'ouest guyanais. Elle lui demande de bien vouloir le confirmer et de rassurer ainsi la population.

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    Question écrite n° 77030 publiée le 20 avril 2010
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - santé. sida. lutte et prévention

    Mme Chantal Berthelot rappelle à Mme la ministre de la santé et des sports que la Guyane est en situation "d'épidémie généralisée" du sida selon un rapport du Conseil national du sida datant de 2008. En visite dans ce territoire le 28 mars, la ministre de l'outre-mer, a rencontré des associations de lutte contre ce fléau, reconnaissant ainsi le rôle indispensable qu'elles jouent, à côté du service public de la santé, aussi bien en matière d'accompagnement des personnes séropositives et de leurs familles qu'en matière de prévention. Elle a également annoncé la tenue d'une "conférence nationale sur le sida parmi les populations ultramarines avant la fin de l'année". Or il semblerait que, dans le cadre du transfert des compétences des groupements régionaux de santé publique aux agences régionales de santé, le financement de ces associations soit fortement revu à la baisse au niveau national. Il va sans dire que si cette diminution venait d'être confirmée, elle fragiliserait la lutte contre le VIH-sida. Aussi souhaiterait-elle connaître les montants alloués à la Guyane en matière de lutte contre le sida et lui demande-t-elle de lui communiquer les mesures qu'elle compte prendre pour garantir des moyens plus importants et stables aux associations.

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    Question écrite n° 77029 publiée le 20 avril 2010
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - enseignement. fonctionnement. effectifs de personnel

    Mme Chantal Berthelot rappelle à M. le ministre de l'éducation nationale que, dès la rentrée scolaire 2009, elle s'était élevée contre le non-renouvellement des contrats de neufs intervenants en langues maternelles (ILM) en Guyane. En soulignant la nécessité du maintien de ce dispositif dans une académie où la majorité des écoliers sont originellement non francophones et les classes linguistiquement hétérogènes, elle avait multiplié les démarches pour sa pérennisation, et demandé les mesures requises tant pour la réintégration des neufs personnes concernées que pour un statut stable pour les ILM. Aussi a-t-elle pris bonne note de son annonce, lors de son voyage éclair en Guyane, fin janvier 2010, que les ILM seront reconduits et qu'une quarantaine de postes seront pérennisés. En conséquence, elle souhaiterait connaître les dispositions prises pour la concrétisation de cet engagement dès la rentrée prochaine.

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    Réponse à la question écrite n° 64637 publiée le 06 avril 2010
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - justice. cours d'appel. création. perspectives

    Mme Chantal Berthelot rappelle à Mme la ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, que le barreau de la Guyane s'était mis en grève en mars-avril 2009 pour dénoncer les graves dysfonctionnements de l'institution judiciaire dans ce département. Parmi les revendications majeures figuraient la création d'une cour d'appel à Cayenne et la réalisation d'une cité judiciaire. Le mouvement a été suspendu à la suite d'engagements pris. Or, depuis avril 2009, aucune mesure forte n'est intervenue. Le barreau, qui menace de reprendre le mouvement de protestation, fait valoir, avec raison, que l'existence d'une chambre détachée, distante de sa cour d'appel de plus de 1 300 km est un fait unique au sein de la République, et que les états généraux de l'outre-mer ont relayé aussi bien la demande d'une cour d'appel de plein exercice que celle d'une réorganisation judiciaire de la Guyane. Elle souligne l'urgence des décisions afin de mettre un terme aux problèmes endémiques de cette institution et de garantir le droit au service public de la justice pour tous les justiciables guyanais.

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    Réponse à la question écrite n° 63699 publiée le 09 mars 2010
    enseignement technique et professionnel - IUT - fonctionnement. financement

    Mme Chantal Berthelot alerte Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la menace qui pèse actuellement sur la survie de nombreux instituts universitaires de technologie (IUT). En effet, la globalisation des moyens de chaque université prévue dans la réforme « liberté et responsabilité des universités » ne permet pas la prise en compte de l'organisation en réseau qui constitue la spécificité des IUT. En reconnaissance de ce problème, une circulaire réglementaire, en date du 12 mars 2009, a encouragé la préparation de contrats d'objectifs et de moyens garantissant une certaine autonomie aux IUT. Toutefois, force est de constater que moins d'une université sur deux a accepté de se soumettre à cet exercice et que, même lorsqu'ils existent, ces contrats sans base législative demeurent souvent de portée déclaratoire. Devant l'insuffisance de cette première intervention et afin de relayer la demande des responsables d'IUT qui s'apparente à une "dernière sonnette d'alarme", elle lui demande son avis quant aux propositions suivantes : l'adoption d'une disposition législative prévoyant un contrat d'objectifs et de moyens entre les universités et les IUT, intégré au contrat d'établissement afin d'assurer le droit de regard de l'État quant à son respect ; l'ouverture d'une réflexion sur le renforcement de l'autonomie des IUT, avec notamment la possibilité de regroupements régionaux, de façon fédérative et sur la base des associations régionales actuelles, qui seraient dotés de la personnalité juridique ; la mise en oeuvre d'une première mesure concrète d'urgence qui prévoirait l'indication explicite au sein des dotations globales des universités de la part générée par les IUT, tant en financement qu'en termes d'emplois.

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    Réponse à la question écrite n° 64636 publiée le 26 janvier 2010
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - aquaculture et pêche professionnelle. pêche. ressources halieutiques. préservation

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la motion adoptée par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Guyane, le 19 octobre 2009 à Roura. Elle concerne le pillage des ressources halieutiques de l'ouest guyanais par les pêcheries illégales. Ainsi, les gardes de la réserve naturelle nationale de l'Amana ont noté la présence de 221 navires de pêche illégaux (effectifs cumulés) lors des 137 missions effectuées entre les mois de janvier et d'octobre 2009. Le conseil estime qu'à "ce rythme, la ressource halieutique risque de subir des dommages irréversibles compromettant ainsi tout espoir de développement économique local lié au patrimoine naturel maritime guyanais". Par ailleurs, il souligne que les populations de tortues marines sont directement menacées par les fréquentes captures accidentelles générées par les barrières de filets obstruant l'accès aux plages de ponte de la réserve naturelle. Il préconise les mesures conservatoires adéquates, notamment de contrôle et de protection, prioritairement en mer ainsi que la mise en oeuvre d'une coopération avec le Suriname et le Guyana afin de trouver une solution à ce pillage. Elle lui demande de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires dans ce sens.

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    Réponse à la question écrite n° 60119 publiée le 29 décembre 2009
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - impôts et taxes. contribution climat-énergie. assiette. critères

    Mme Chantal Berthelot exprime à M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, son accord avec le principe d'une contribution climat-énergie pour lutter contre le réchauffement climatique. Encore faut-il que celle-ci remplisse son objectif, c'est-à-dire qu'elle soit efficace écologiquement et juste socialement. Or ce n'est pas le cas de la taxe carbone, dont les modalités sont critiquées de toute part. Elle ne participera pas à la responsabilisation des comportements et s'avèrera pénalisante pour les catégories de la population les plus défavorisées. Pour la Guyane, de surcroît, elle ne prend pas en compte des réalités locales. En l'absence du fioul domestique, la taxe s'appliquera au seul carburant qui est actuellement le plus cher de France. Or, dans ce territoire, il n'existe pas d'infrastructures ferroviaires et fluviales ; la route demeure, avec l'avion pour les zones enclavées, le seul mode de transport. Il n'y a ni transport public ni transport routier organisés et, dès lors, pas de solution alternative pour les ménages et les entreprises. La nouvelle taxe renforcera la pression sur une population dont le quart vit sous le seuil de pauvreté et dont le revenu est inférieur de 52 % à celui de l'hexagone. C'est la raison pour laquelle elle lui demande qu'une étude d'impact en Guyane de l'application de cette taxe soit menée avant toute décision.

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    Réponse à la question écrite n° 55308 publiée le 29 septembre 2009
    audiovisuel et communication - satellites - Eutelsat. chaînes diffusées

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la suspension, depuis juin 2008, de la transmission sur la zone Asie de la chaîne NTDTV par le satellite W5 de la société Eutelsat pour des raisons techniques. Or, selon l'organisation Reporters sans frontières, cette suspension serait aussi la contrepartie des accords commerciaux conclus par Eutelsat avec la Chine. Par ailleurs, dans une déclaration adoptée début février 2009, le Parlement européen demande à Eutelsat de reprendre la transmission de NTDTV vers la Chine sans délai. Aussi elle souhaiterait connaître la position du Gouvernement français sur ce dossier, notamment s'il entend intervenir auprès d'Eutelsat pour la reprise de la diffusion de NTDTV.

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    Réponse à la question écrite n° 41044 publiée le 19 mai 2009
    politique extérieure - Brésil - relations bilatérales

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de M. le Premier ministre sur le forum social mondial qui se tient à Belèm du 27 janvier au 1er février 2009. Il revêt une résonance particulière pour la France, engagée dans le processus du Grenelle de l'environnement et tout spécialement pour la Guyane. En effet, une journée entière est consacrée à la forêt amazonienne autour de la problématique du climat, de la biodiversité, de la gestion des ressources communes, du droit des peuples qui y vivent. L'enjeu est de taille car la déforestation, la destruction des écosystèmes uniques et fragiles, la pollution des eaux par le mercure ou par les hydrocarbures, etc., affectent l'ensemble des États amazoniens. Rien qu'en Guyane française, au cours des dix dernières années, l'orpaillage illégal a conduit à une déforestation de 2 127 hectares sur le seul territoire du parc amazonien. Dans ce contexte, elle estime plus que regrettable que la France n'ait pas envoyée une délégation officielle à Belèm où de riches échanges auront lieu pour une Amazonie durable et solidaire, entre les représentants des ONG, syndicats, autorités locales, institutions et gouvernements présents. Elle aurait ainsi marqué son engagement de faire de l'outre-mer des territoires d'excellence environnementale. Car l'avenir de la forêt amazonienne, et donc aussi de la Guyane, dépend des projets de coopération, notamment transfrontalière, tant en ce qui concerne la protection des milieux naturels et de la ressource en eau que le développement et la valorisation des cultures. À cet égard, elle souhaiterait savoir si de tels projets ont été évoqués lors du sommet franco-brésilien de décembre dernier, au cours duquel d'importants contrats dans le domaine nucléaire, spatial et de la défense ont été conclus, et si la France a signé des accords, notamment concernant la lutte contre l'orpaillage illégal et, si oui, lesquels.

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    Réponse à la question écrite n° 29848 publiée le 24 février 2009
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - mines et carrières. orpaillage clandestin. conséquences

    Mme Chantal Berthelot appelle l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'arrêt, au terme de quatre mois, de l'opération Harpie de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane. Lancée à la suite de l'engagement du Président de la République lors de son voyage dans ce territoire en janvier 2008, cette opération, qui s'était traduit par des renforts de soldats (406) et de gendarmes (143), devait, selon la promesse présidentielle, durer "aussi longtemps qu'il le faudra". Personne ne peut prétendre que la nécessité de la lutte contre ce fléau a cessé d'exister. M. le ministre de la défense, Hervé Morin, lui même, a déclaré, au cours de sa visite en Guyane début août, que "l'État doit d'ores et déjà penser à une nouvelle opération". Or la poursuite d'un dispositif exceptionnel comme Harpie exige que son financement soit inscrit dans le budget 2009. Elle lui demande si tel sera effectivement le cas au vu de l'engagement présidentiel qui tenait compte des enjeux économiques, environnementaux et de santé publique que recouvre cette question.

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    Réponse à la question écrite n° 29849 publiée le 30 décembre 2008
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - mines et carrières. orpaillage clandestin. conséquences

    Mme Chantal Berthelot attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la demande, faite le 12 août 2008, par le procureur de la République en poste à Cayenne, concernant l'affectation d'une dizaine d'officiers de police judiciaire, rattachés à la section de recherche de la gendarmerie, qui se consacreraient aux dossiers en lien avec l'orpaillage et "ses infractions satellites". Le procureur a justifié sa demande en soulignant qu'en raison de la lutte contre la délinquance, les différents services ne peuvent pas s'investir à temps plein dans ces dossiers de l'orpaillage qui, "pourtant, le mériteraient".Lors de l'opération Harpie, un travail remarquable a, en effet, été effectué par une équipe d'enquêteurs de haut niveau provisoirement affectés pour se consacrer à l'orpaillage. Interrogé à Camopi, en Guyane, sur cette requête, le ministre de la défense, Hervé Morin, a déclaré le 2 août 2008 : "Il faut un effort majeur de l'ensemble des rouages de l'État dans ce dossier. Un effort des militaires, de la gendarmerie et des moyens de l'appareil judiciaire". En conséquence, elle lui demande si elle compte donner une suite favorable à cette demande légitime.

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    Réponse à la question écrite n° 28021 publiée le 09 septembre 2008
    outre-mer - DOM-ROM : Guyane - sécurité publique. explosions du 21 juin 2008. causes

    Mme Chantal Berthelot interroge Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les deux explosions entendues le 21 juin dernier dans les communes d'Iracoubo et de Sinnamary en Guyane. Trois semaines après ces secousses, aucune explication n'a été fournie à la population. Les recherches menées par la gendarmerie, tout comme les reconnaissances effectuées sur les sites susceptibles d'être concernés du CSG, n'ont rien révélé des possibles causes des déflagrations. L'observatoire sismologique et vulcanologique de la Martinique n'a capté aucune activité sismique significative. De même, les vérifications faites, à la demande du préfet de la Guyane, des réseaux EDF, SGDE, DDE et du site du barrage du Petit saut, n'ont montré aucune anomalie. En l'absence de toute explication, l'inquiétude de la population demeure et suscite des rumeurs. Afin d'y mettre un terme, elle lui demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires afin de rechercher les causes de ces explosions, bien réelles, et d'en informer les Guyanais.

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